
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Billet philosophique
30 septembre 2011, par
Après la page consacrée lundi dernier par ’Témoignages’ à l’édition 2011 de la Journée Réunionnaise de la Fraternité, nous allons revenir sur cette célébration, qui devrait prendre au cours des prochaines années une place aussi importante que la Fête Réunionnaise de la Liberté (20 Désanm) dans le calendrier annuel de notre société, selon le souhait d’Idriss Issop-Banian. En effet, le président du Groupe de Dialogue Inter-religieux de La Réunion (GDIR), organisateur de cet événement pour la 3ème fois, a souligné à plusieurs reprises le contenu très riche que son association veut lui donner afin de contribuer à bâtir un avenir meilleur pour le peuple réunionnais et pour l’humanité.
"L’Appel à la fraternité réunionnaise" proclamé par l’ensemble des participants au rassemblement organisé dimanche dernier au Jardin de l’État à Saint-Denis ne se contente pas de lancer des vœux pieux, abstraits et sirupeux. Il a un sens concret, constructif et social, en proclamant notamment : « Nous sommes capables de bien vivre ensemble en frères. Luttons pour la justice et la solidarité. Apprenons à nous entraider pour réussir notre destin. Et porter ensemble notre terre vers son horizon d’avenir ».
Idriss Issop-Banian a insisté sur le fait que cette "Journée Réunionnaise de la Fraternité" n’est pas une fête religieuse mais une célébration placée sous le signe de la laïcité, qui concerne tous les Réunionnais, quelle que soit leur culture. Car la fraternité est à la fois un idéal républicain, religieux et philosophique, dont toutes les associations et institutions doivent s’emparer en bâtissant une société équitable, harmonieuse et solidaire, parce qu’il y a encore beaucoup de choses à changer dans notre pays pour créer les conditions d’un peuple fraternel.
Notre priorité
En effet, il ne peut pas y avoir de fraternité s’il n’y a pas de justice, d’égalité, de partage équitable des revenus, de respect des droits fondamentaux de tous les citoyens de notre peuple (droit à l’emploi, au logement, à la formation, à des moyens de vivre décemment, à la santé, au pouvoir…). Et pour y parvenir, il faut agir, s’engager, se consacrer ensemble à la lutte dans ce but ; sinon, ce sont simplement de beaux discours et des proclamations d’intentions sans résultats positifs.
L’union pour changer les conditions de notre vivre ensemble, une union la plus large et la plus forte possible de toutes celles et tous ceux qui se disent favorables à la fraternité est indispensable face à l’union de ceux qui veulent conserver ce modèle social, par intérêt de classe. Cela doit être notre priorité.
1.600 euros par voix
Si on ne se bat pas pour l’union et dans l’union pour construire une société fraternelle, on se comporte en traître et en hypocrite. Il n’y a qu’à voir certains actes de trahison et de division qui ont marqué les élections sénatoriales de dimanche dernier. Pour défendre leurs intérêts de classe, selon des "la di lé vré", certains électeurs bourgeois se seraient fait payer 1.600 euros par voix par les néo-colonialistes, au détriment du peuple réunionnais.
Avec de tels comportements, on est loin des valeurs pour lesquelles s’est battu George Semprun, décédé le 7 juin dernier à 88 ans. Dans le numéro de septembre 2011, la revue "Philosophie Magazine" publie un entretien avec cet écrivain, héros de la résistance anti-nazie, grand militant communiste, ancien ministre de la Culture en Espagne. L’auteur du chef d’œuvre "L’écriture ou la vie" y déclare notamment : « Face au mal absolu, seule la fraternité permet de s’en sortir ».
« Un sursaut collectif »
Cela nous fait penser au livre publié en mars 2009 par un dirigeant du Parti Communiste Réunionnais, Ary Yee Chong Tchi Kan, sous le titre : "Réconciliation et fraternité". Cet ouvrage souligne qu’« une grande menace pèse sur la cohésion sociale de notre société » et que « ce genre de défi ne peut pas être traité par des mesures conventionnelles. Un sursaut collectif est nécessaire en faveur d’un changement total de perception et de perspectives ». Voilà pourquoi son auteur plaide pour « une démarche en co-responsabilité, par le dépassement de soi et l’union sur l’essentiel ».
D’où le bonheur intense et l’émotion très forte que nous avons pu ressentir lorsqu’un des artistes du Groupe d’Animation de l’Éperon a chanté dimanche au Jardin de l’État : « Min dan la min, nou tout ansanm ! Min dan la min, nalé pli loin ! ».
Roger Orlu
(*) Merci d’envoyer vos critiques, remarques et contributions afin que nous philosophions ensemble… ! [email protected]
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)