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Billet philosophique
6 mars 2015, par
De plus en plus de Réunionnaises et Réunionnais de toutes les générations expriment leur attachement aux atouts de leur culture et de leur identité, comme cela s’est fait par exemple le 22 février dernier à Sainte-Suzanne lors du grand rassemblement du PCR en faveur de « l’union pour la justice sociale et le développement solidaire ». Outre le monde politique, cela se fait aussi dans le monde culturel, éducatif, religieux, sportif etc…, où l’interculturalité réunionnaise affirme avec force sa volonté de faire respecter la liberté d’exprimer sa spécificité. Pour réfléchir à l’importance de ce processus en cours et à son renforcement, nous citerons trois exemples d’événements survenus ces derniers jours.
Le mardi 24 février à l’École Supérieure d’Art au Port, l’association Espace pour Promouvoir l’Interculturel (EPI) a organisé une table-ronde sur les leçons à tirer dans notre pays des attentats de janvier dernier en France. Comme l’a dit Florence Rivière, l’animatrice de cette rencontre, les intervenants et le public « ont apporté des éclairages précieux » sur les moyens de surmonter les multiples contradictions de notre société héritées de notre histoire, dominée par un système économique, social, culturel et politique colonial.
Tour à tour, l’écrivain Daniel Lauret, le militant culturel Éric Alendroit, le président du Groupe de Dialogue Inter-religieux de La Réunion (GDIR), Idriss Issop-Banian, et le formateur Jean-Marie Catherine ont plaidé de diverses façons en faveur d’une cohésion sociale pour améliorer notre vivre ensemble. Et leurs réflexions pourraient se résumer dans cette formule : pou sanz nout viv ansanm, alon désid nou mèm ansanm kosa nou fé dan nout péi…
En effet, le vivre-ensemble est à construire voire à reconstruire constamment car rien n’est jamais parfait — parfois même bien pire ! —, malgré les avancées réalisées par le peuple réunionnais grâce à sa résistance au système colonial depuis 352 ans. Ces combats pour la liberté et la justice ont été rappelés par l’historien Prosper Ève lors d’une conférence organisée le jeudi 26 février à l’Hôtel des Postes à Saint-Leu en partenariat avec le GDIR, représenté par beaucoup de ses responsables comme Idriss Issop-Banian, Daniel Minienpoullé, Houssen Amode, Swami Advayananda, Mgr Gilbert Aubry…
À cette occasion, l’évêque catholique du pays a notamment souligné que « nous faisons partie de la République française mais La Réunion n’est pas la France, elle a une identité particulière au sein de cette République » et il faut donc la faire respecter. Pour cela, comme a dit Prosper Ève en citant le poète réunionnais anti-esclavagiste Auguste Lacaussade, « ce qui est important c’est d’être avec l’autre, attentif à l’autre, à son bonheur ; on est avec, pour voir ce qu’on fait ensemble pour les autres ».
C’est dans cet esprit, que l’association LLKR (Lansègnman la Lang èk la Kiltir La Rényon a organisé une belle rencontre le samedi 28 février à la médiathèque Benoîte Boulard du Port pour voir ensemble comment « faire évoluer le statut de la langue créole dans nos écoles ». Le président de LLKR, Giovanni Prianon, et sa trésorière, Corine Thémyr, ont échangé des idées avec des représentants d’autres associations culturelles et éducatives afin de voir comment faire face aux carences du système éducatif et politique qui infériorise encore beaucoup nout lang et sous-estime ses atouts pour former notre jeunesse.
C’est pourquoi ils ont préconisé « la fénésans in tramay domoun pour mèt anlèr nout lang partou ». Plus que jamais il faut donc nou lé avek pou di « non à l’assimilation é viv nout nasyon ! »
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