
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Billet philosophique
14 décembre 2018, par
Pendant le soulèvement populaire massif contre les injustices lancé en France et à La Réunion depuis le 17 novembre par les Gilets Jaunes, certains représentants des classes dominantes n’ont cessé de mettre l’accent sur des violences commises ici ou là par des révoltés, plutôt que sur leurs revendications. Certes, on peut regretter voire critiquer le fait que des ‘’casseurs’’ aient commis des dégâts parfois douloureux et coûteux au détriment d’une partie de leurs compatriotes ; mais est-ce là l’essentiel à retenir de cet événement historique toujours en cours ?
En effet, ne faut-il pas déjà avant tout s’interroger sur les causes profondes de ces casses et sur les moyens à mettre en œuvre pour les prévenir ? Or, comme on le sait, les violences verbales, physiques, délinquantes voire criminelles et terroristes auxquelles nous sommes confrontés tous les jours sont liées à de graves problèmes économiques, sociaux, environnementaux, culturels, éducatifs et institutionnels que les profiteurs du système capitaliste ne veulent pas résoudre car cela irait à l’encontre de leurs intérêts égoïstes qui sont leur priorité plutôt que le bien commun.
Cela est d’autant plus grave que l’humanité vient de célébrer le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme votée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 et que cette charte internationale n’est pas respectée par la plupart des décideurs de la planète. En effet, quand un enfant meurt de faim dans le monde toutes les sept secondes, quand 40 % des Réunionnais vivent sous le seuil de pauvreté, quand la priorité pour les plus riches est la chasse aux plus pauvres et aux migrants, où est le respect des droits individuels et des peuples ?
Ne sommes-nous pas confrontés là aux pires violences à combattre dans notre pays comme dans le monde entier ? Cela, en « considérant (préambule de la Déclaration universelle de 1948) que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ».
Parmi ces violences sociétales et institutionnelles, à six jours de la célébration de la Fête Réunionnaise de la Liberté (le 20 décembre, 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage à La Réunion), nous pensons aux crimes contre l’humanité dont ont été victimes nos ancêtres esclaves. Et ces violences ont été rappelées récemment de façon admirable lors de plusieurs conférences organisées dans tout le pays par l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie de l’Océan Indien avec l’historien Marcel Dorigny sur les ‘’Arts et Lettres contre l’esclavage’’.
Ce thème des conférences est aussi le titre du très beau livre que vient de publier Marcel Dorigny, où il présente notamment de nombreuses œuvres pour « rendre hommage aux artistes, écrivains et philosophes qui ont en leur temps critiqué la traite négrière, l’esclavage, et ont combattu aux côtés des abolitionnistes ». Et devant les pires violences à combattre aujourd’hui à La Réunion comme partout dans le monde, l’auteur ajoute en citant plusieurs artistes et écrivains : « On découvre que 170 ans après l’abolition de l’esclavage, cette cause reste d’actualité »…
Roger Orlu
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