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Billet philosophique
24 octobre 2014, par
Plusieurs événements culturels très importants de la semaine dernière nous aident à prendre conscience de l’une des causes essentielles — sinon la plus importante — des problèmes socio-économiques, culturels, environnementaux et politiques auxquels est confronté le peuple réunionnais. Nous allons évoquer ces événements en quelques mots afin de renforcer nos connaissances, nos réflexions et nos engagements à ce sujet.
Tout commence le jeudi 16 octobre au Village Corail de Saint-Gilles les Bains, où l’association réunio-comorienne Génération Ya Kweli (« le vrai »), présidée par Mihidoiri Ali, a organisé avec d’autres associations de la diaspora comorienne de La Réunion une magnifique rencontre sur le thème du « vivre ensemble ». À cette occasion, plusieurs responsables politiques comoriens et réunionnais ont souligné l’importance de renforcer les liens de solidarité entre les peuples frères de notre région face au système néo-colonial qui fait tout pour nous diviser (voir par exemple la séparation illégale de Mayotte des trois autres îles de l’Union des Comores).
Le même jour, dans l’amphi Élie de l’Université, le Centre de Recherches sur les Sociétés de l’Océan Indien (CRESOI) a organisé une conférence très intéressante avec cinq universitaires de la région sur « les actualités politiques » aux Comores, à Madagascar et à Maurice. Là aussi, les divers intervenants comme le public ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre un co-développement régional libre et solidaire face aux profiteurs du système en place.
Le lendemain, à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, célébrée à l’appel des militants réunionnais du mouvement international ATD (Aide à Toute Détresse) — Quart Monde, plusieurs autres organisations associatives réunionnaises ont apporté leur soutien à ce combat. Et autour de la dalle installée il y a 25 ans sur le parvis des droits de l’Homme à Champ-Fleuri (Saint-Denis) en l’honneur des victimes de la misère, les intervenants ont exprimé leur solidarité avec la « Déclaration du Collectif pour l’Abolition de l’Extrême Pauvreté à La Réunion ».
Ce texte déclare notamment : « Attaquons-nous résolument aux causes structurelles qui produisent la pauvreté. Forgeons le consensus nécessaire à l’action publique collective. Osons la Fraternité. N’oublions personne : réfléchissons, décidons et agissons ensemble contre l’extrême pauvreté ! ».
Cette déclaration pose le problème fondamental du pouvoir de décision dans notre pays : le peuple réunionnais et en particulier les plus pauvres ont-ils le droit de décider eux-mêmes les mesures à prendre pour aller enfin vers un développement durable du pays et résoudre nos problèmes ? Autrement dit : à quand un régime démocratique à La Réunion ?
Cette question nous est venue à l’esprit lorsque nous entendions vendredi dernier au Port un expert linguistique international, Jean-Marie Woehrling, exprimer son étonnement que la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires, adoptée en 1992, ne soit toujours pas ratifiée ni appliquée par la France, notamment au détriment de nout lang kréol La Rényon. Voilà un nouvel exemple de comportement politique qui explique la conclusion de la conférence tenue ce jeudi par le professeur d’université André Oraison à l’amphi Élie avec des « réflexions critiques à l’égard du projet de cogestion franco-mauricienne du récif de Tromelin » : « non aux séquelles du colonialisme dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien ! ». Autrement dit, non au néo-colonialisme, qui est une forme d’extension du capitalisme dans nos pays.
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