
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Billet philosophique
27 mars 2020, par
La semaine dernière dans cette chronique, nous avions évoqué en conclusion l’importance de cultiver la solidarité pour faire face à cette grave crise sanitaire internationale de l’épidémie du coronavirus. Des penseurs réunionnais ont mis en avant ces derniers jours des pensées intéressantes à ce sujet.
Nous citerons d’abord Thierry Laude, professeur de philosophie, qui a transmis le mardi 17 mars dans le courrier des lecteurs du ‘’Quotidien de La Réunion’’ une alerte d’un ami italien sur la gravité de l’épidémie de Covid-19 au niveau mondial et sur la nécessité d’en prendre conscience. Parmi les commentaires du philosophe réunionnais à ce sujet, nous noterons : « Ma patrie Créole, mon île et mon âme, deux fléaux nous menacent aujourd’hui : le virus, et plus encore, l’inconscience. Je veux dire par là l’absence de prise de conscience de la gravité du virus ».
Il ajoute : « Notre convivialité fait notre force, cela est vrai ; mais elle fait celle du virus aussi ». C’est pourquoi « il devient vital d’ouvrir les yeux », conclut Thierry Laude, en ajoutant que si nous suivons ce chemin, « dans notre langue créole : ‘’tout’ sava bien allé’’ ».
Autre réflexion importante à vous transmettre : selon le Dr Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID (Association Initiatives Dionnysiennes), « le coronavirus révèle la fragilité de la mondialisation libérale. (…) Un monde du capitalisme financier voit les banques et les fonds d’investissement et de pension faire la loi ; les Bourses dominer l’économie ; les multinationales mettre en concurrence les pays qui pratiquent le dumping social, écologique et fiscal ; (…) Un coronavirus n’aurait qu’un impact limité sur l’économie dans un monde où la finance serait sous contrôle public, où la monnaie serait un bien commun, où la majorité des productions (y compris énergétiques) serait relocalisée, ou la sobriété matérielle et énergétique supplanterait le consumérisme, et où l’on mettrait fin à la domination économique et politique des multinationales ».
Conclusion du Dr Bruno Bourgeon où il insiste sur son idée de départ : « la crise actuelle peut agir comme révélateur des fragilités extrêmes de la mondialisation libérale et contribuer à sa condamnation. D’autres crises n’ont pas suffi pour l’accuser. Il n’est pas certain qu’on y parvienne ici, mais il faut tenter ».
Enfin, citons Julie Pontalba, membre du Comité Central du Parti Communiste Réunionnais et responsable du Mouvement Réunionnais pour la Paix, qui le 19 mars dernier a rappelé ceci : « Le 19 mars 1946 est une date historique, celle de la promulgation du texte qui transforma les colonies de Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion en départements français. Ce texte émane de la volonté des peuples concernés qui envoyèrent à l’Assemblée constituante des députés porteurs de ce projet de transformation. Le but était d’en finir au plus vite avec la misère coloniale qui faisait notamment de La Réunion un des pays les plus pauvres du monde ».
Autre rappel : « En 2016, le PCR publia “70 ans après la loi du 19 mars 1946, un nouveau rassemblement pour une nouvelle politique, Mettre fin au néo-colonialisme”. Le dernier mouvement social des Gilets Jaunes a accentué la prise de conscience de l’urgence d’un changement global, en associant tous les acteurs concernés. Plusieurs voix s’élèvent désormais pour une nouvelle gouvernance avec plus de responsabilité localement. Faut-il attendre une situation catastrophique pour opérer enfin ce changement ? Combien de temps et de gouvernements encore avant de nouvelles normes économiques, sociales, culturelles, environnementales et politiques ? En 2016, une proposition de loi a été déposée par Paul Vergès, alors sénateur, pour que le 19 mars soit férié et célébré. Je suis d’avis aussi que l’on reconnaisse cette date comme un marqueur de notre histoire, comme cela a été pour le 20 décembre, et que l’on passe maintenant à une nouvelle page pour répondre au mieux aux exigences de notre époque ».
Roger Orlu
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)