
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Billet philosophique
4 mars 2016, par
Quand on voit les polémiques et les ‘’ralé-poussé’’ interminables dans une partie du monde syndical, politique et associatif réunionnais, on se pose la question : ousa nou sava ? Tant qu’il n’y aura pas l’entente la plus large possible entre nos compatriotes sur un projet commun pour changer notre société, ce sont les profiteurs du système néo-colonial mis en place depuis 1946 qui commanderont le pays au détriment des personnes en difficultés. Alors quel sens donnons-nous à notre vie ?
Il y a un an, trois penseurs et militants réunionnais ont donné d’une certaine façon une réponse à cette question philosophique en lançant un appel à tous nos compatriotes à célébrer le 70e anniversaire de la loi du 19 mars 1946 « pour faire connaître l’importance de cette date historique ». Dans cet appel, Eugène Rousse, enseignant retraité, Julie Pontalba, professeure, et Risham Badroudine, économiste, ont rappelé qu’« il y a soixante-dix ans, les contemporains de Raymond Vergès et Léon de Lépervanche se trouvaient à la croisée des chemins. Il fallait offrir à nos compatriotes une voie nouvelle. Raymond Vergès et Léon de Lépervanche ont créé les conditions politiques d’un changement de statut de l’île. Le 21 octobre 1945, ils sont élus Députés et le 19 mars 1946, une loi met fin au statut colonial ».
Ils ajoutent : « Aujourd’hui, différentes études montrent que le cadre politique toujours en vigueur depuis 7 décennies a atteint ses limites. De nouvelles normes économiques, sociales, culturelles et politiques sont nécessaires pour une nouvelle étape historique. Le 70e anniversaire sera l’occasion de faire un bilan du passé et d’ouvrir des perspectives pour un avenir meilleur pour toutes et pour tous ».
Cette question d’« un avenir meilleur » pour le peuple réunionnais a été évoquée ce mercredi 2 mars à la médiathèque Benoîte Boulard du Port lors d’un goûter-philo animé par le Cercle Philosophique Réunionnais à l’occasion de la Journée mondiale de la protection civile sur le thème : « De quoi doit-on se protéger ? ». Grâce aux interventions du public, tous les problèmes socio-économiques, culturels, environnementaux, institutionnels et autres dont nous devons nous protéger de façon solidaire ont été évoqués.
Les causes fondamentales de ces problèmes que nous devons combattre ensemble ont aussi fait l’objet d’échanges et il a été question par exemple de lutter contre la bêtise humaine, contre la domination des plus riches, contre l’absence de pouvoir de décision des plus pauvres etc… D’où cette question soulevée : ne devons-nous pas aussi nous protéger de nous-mêmes, de la non-maîtrise de nos énervements, de nos impulsions, de notre irrationalité et de notre égocentrisme ?
À ce propos, nous allons citer un exemple admirable de la pensée créole réunionnaise, qui incarne cette résistance au système dominant en place. Il s’agit de l’ouvrage publié récemment par la Maison des Associations du Port (0262 43 89 72) et rédigé par le poète et artiste portois Augustin Tirano sous le titre : ‘’Dinité Kréol’’.
Dans ce livre d’une cinquantaine de pages, il est beaucoup question des graves problèmes liés au non-respect des droits et de la dignité de la majorité des Réunionnais, avec notamment « la zénès dann fénwar » et « lo malèr bann Kréol ». D’où cette piste tracée dans le dernier poème, intitulé « Pou kwé mwin la fé sa » : « Toultan lo san rébèl i pous amwin dann la révolisyon. Dann la vi mi avans èk mon kor é mon lèspri pou libèr amwin, pou alé rod ousa i lé la vérité profon ziska lo zour kan ma lé dann lo déla ». Un message fort à méditer pour en tirer des leçons…
Roger Orlu
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