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Billet philosophique
18 mars 2016, par
De plus en plus de Réunionnaises et Réunionnais expriment leurs critiques sur la politique désastreuse menée dans leur pays par la plupart des pouvoirs en place à Paris et à La Réunion. Mais quelles sont les conditions à remplir pour changer notre société par une nouvelle politique au moment où, 70 ans après l’abolition officielle du statut de colonie du pays, notre peuple est toujours victime d’un système néo-colonial ?
De nombreuses personnalités du monde syndical, politique et associatif réunionnais ont pris la parole ces derniers jours pour attirer l’attention des décideurs politiques sur la gravité des problèmes du pays et de leurs décisions au détriment de notre peuple, notamment des plus pauvres. On peut citer par exemple Wilfrid Bertile lors de sa conférence du mardi 9 mars dernier au Port, où ce professeur de géographie à l’Université de La Réunion et ancien député socialiste a notamment attiré l’attention du public sur le fait que « le système actuel est à bout de souffle ».
Sur le plan social, on peut parler des responsables syndicaux, politiques et associatifs qui le même jour ont demandé devant la préfecture le retrait du projet de loi Travail du gouvernement, en exigeant « un code du travail plus protecteur des salariés ». Il y a aussi eu dans divers médias des critiques de la part des défenseurs de l’environnement contre les multiples pollutions souvent mortelles répandues par les classes dominantes dans l’air que nous respirons, dans notre alimentation, nos médicaments, nos terres agricoles etc…
À cela s’ajoutent tous les effets négatifs de la politique néo-coloniale assimilationniste sur le plan culturel et idéologique. Là aussi, des penseurs engagés comme la philosophe Brigitte Croisier ont dénoncé par exemple l’appellation du lieu de naissance du peuple réunionnais en novembre 1663 de… ‘’grotte des premiers Français’’, alors que les premiers habitants pérennes du pays à Saint-Paul étaient 10 Malgaches et 2 Français. N’oublions pas non plus cette forte protestation contre le racisme, exprimée par le CRAN Réunion (Conseil Représentatif des Associations Noires), suite à un reportage de Réunion 1ère déclarant que l’auteur présumé d’une agression sexuelle à Sainte-Marie « est de type Kaf ».
Enfin, nous allons aussi parler des mobilisations en cours pour les réformes institutionnelles en faveur d’une gestion démocratique de La Réunion par le peuple réunionnais. À ce sujet, nous citons par exemple les appels lancés par l’universitaire André Oraison en faveur « de nouvelles et larges compétences » pour l’assemblée unique réunionnaise « ainsi que de moyens financiers correspondants » et en faveur de « la proposition de loi déposée par le sénateur communiste Paul Vergès : rendre férié le jour anniversaire de la départementalisation, le 19 mars 1946 ».
Toutes ces prises de positions et bien d’autres souvent convergentes « pou fé sorte nout péi dann fénoir » peuvent donner de l’espoir à la population réunionnaise en difficultés, notamment aux jeunes sans perspectives pour leur avenir. Mais il y a un problème dont nous devons prendre conscience si nous voulons que cet espoir ait des suites concrètes : c’est le manque d’union des Réunionnaises et Réunionnais dans les combats à mener pour une politique nouvelle face aux diviseurs et conservateurs.
D’où l’importance du rassemblement organisé ce samedi 19 mars à Sainte-Suzanne afin de souligner l’importance des luttes menées pour la loi décolonisatrice de 1946, leurs suites et celles à venir pour libérer le peuple réunionnais de toutes les oppressions et injustices dont il est victime de la part du système néo-colonial en place. Des artistes de la troupe ayant gravé le premier disque de maloya édité par le P.C.R. seront présents à ce rassemblement et ne manqueront pas d’encourager nos compatriotes à se donner la main dans les combats de l’union pour La Réunion libre.
Roger Orlu
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