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Billet philosophique
7 décembre 2018, par
Depuis le 17 novembre dernier, soit trois semaines, le peuple réunionnais se livre à une révolte massive qui marquera notre histoire en raison de son ampleur, de son contenu idéologique et de ses effets sur notre avenir. C’est pourquoi nous vous proposons de réfléchir ensemble sur des enseignements à tirer de cet événement.
Tout d’abord, il convient peut-être de souligner principalement les aspects positifs et constructifs de cette mobilisation populaire sous l’étiquette des Gilets Jaunes. En effet, suite à l’appel de ce mouvement, dans quasiment toutes les communes du pays des Réunionnais se sont engagés avec force sur le terrain pour organiser des barrages et d’autres actions afin de faire connaître leurs revendications sociales et institutionnelles à tous leurs compatriotes mais surtout aux décideurs parisiens et ‘’péi’’.
Malgré telle ou telle carence ici ou là dans ce combat admirable, il faut reconnaître aussi que le message des manifestants a réussi à se faire entendre, même s’il n’a pas encore reçu des écoutes positives avec les suites exigées de la part des décideurs. Cela prouve la montée de la prise de conscience du peuple réunionnais de la nécessité de combattre ensemble le système néo-colonial en place dans le pays.
Mais cela prouve également qu’il faut sans arrêt multiplier les contacts et les échanges pour analyser en commun nos problèmes et trouver ensemble les solutions communes les plus justes. Enfin, cela prouve, comme l’ont souligné de nombreux intervenants dans les manifestations avec les Gilets Jaunes ainsi que de nombreux penseurs du pays, que nous devons avoir une vision réunionnaise et internationale de nos problèmes comme de nos solutions, en nous posant constamment la question clé : qui décide quoi à La Réunion concernant les Réunionnais, le développement durable de leur pays et le co-développement régional solidaire avec les peuples frères de l’Indianocéanie ?
Autrement dit, qui a le pouvoir de décision ici dans tous les domaines ? Et au service de qui ? Et dans quel but ? Par exemple, qui décide quoi pour le respect du droit de tous les Réunionnais à l’emploi, au logement, à une vie décente, à l’éducation, à une société équitable, à un environnement non pollué, à une démocratie populaire et participative ?
Est-ce que les Réunionnais ont le droit de décider dans leur pays le coût de la vie, la fiscalité, les revenus avec un partage équitable des richesses, les productions à développer, la non-importation de produits polluants, le programme éducatif et le respect de notre identité culturelle spécifique ? Autrement dit, comment abolir la domination des capitalistes à La Réunion et dans le monde ?
Une réponse pertinente nous est donnée entre autres par ‘’Exploitèr’’, cette merveilleuse chanson créole réunionnaise du groupe Nout Rasine : « Arèt esploite mon péi té ! Asé diviz mon nasion ! Kréol sové lé kourte, mé pran pa li pou in kouyon ! » ; ni « pou in sak sarbon ! »
Voilà quelques leçons à tirer — parmi bien d’autres — pour continuer et réussir la révolte historique réunionnaise de novembre-décembre 2018…
Roger Orlu
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Messages
9 décembre 2018, 04:36, par DUBOURG
Je suis réunionnais et j’habite en Polynésie depuis très longtemps, pourquoi ne choisi t on pas comme ici d’être un pays d’outre mer ? Nos politiques pourront prendre des décisions dont ils auront la responsabilité !