
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Billet philosophique
23 octobre 2020, par
Dans la lutte contre le changement climatique, la Bolivie dirigée par le MAS fait partie des pays qui estiment que l’essentiel est de respecter la Nature, et donc de prendre conscience que l’espèce humaine n’est qu’une partie de cette Nature fortement contrariée par les activités découlant du capitalisme. Cela signifie que la lutte contre le changement climatique passe par le dépassement du capitalisme responsable de la crise environnementale.
L’élection présidentielle en Bolivie a vu la victoire du candidat du MAS. L’année dernière, le MAS avait également remporté la victoire au premier tour de la présidentielle. Son candidat était le président sortant Evo Moralès, issu du peuple premier qui vivait sur ce continent avant la colonisation. Un putsch soutenu par les pays occidentaux a poussé Evo Moralès à la démission puis à l’exil. Pour Washington et ses alliés, le résultat de la présidentielle était serré et le MAS avait réussi à gagner grâce à la fraude !
Sous la pression des partisans de la démocratie, les putschistes ont dû concéder l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. L’ancienne classe dominante pensait qu’en éloignant une personne de la prochaine élection présidentielle, ce scrutin allait légitimer sa reprise du pouvoir, d’autant plus que les putschistes organisaient cette élection. Aujourd’hui, la réalité s’est imposée : les Boliviens ne sont pas tombés dans le piège de la personnalisation du débat politique. Evo Moralès n’était pas candidat ? Qu’à cela ne tienne, c’est un autre membre de son parti qui a été élu lui aussi dès le premier tour de la présidentielle. C’est bien que la population a la conviction que le programme du MAS est celui qui répond le plus à ses préoccupations.
Le MAS a permis au peuple premier de revenir au pouvoir près de 500 ans après la colonisation de cette partie du continent par les Espagnols. La violence et les maladies amenées par les envahisseurs ont alors détruit l’Empire Inca qui était l’État de cette région.
Avec l’appui d’une idéologie progressiste, ce peuple a réussi à reprendre la direction des affaires de son pays. Elle s’appuie sur un fondement qui diffère du capitalisme. En effet, les Boliviens sont encore nombreux à considérer l’importance d’être en harmonie avec la Nature, et ne la traitent pas comme un ennemi à dominer.
Lors des conférences internationales sur le climat, Evo Moralès évoque systématiquement la nécessité de respecter Patchamama, déesse de la Terre. Cela traduit la prise de conscience que l’être humain fait partie d’un tout. C’est en étant partie de ce tout que notre espèce a réussi à traverser 200.000 ans d’histoire marqués par des ères glaciaires et l’hiver volcanique causé par l’explosion du supervolcan de Toba. Pour survivre à ces phénomènes, l’espèce humaine a développé une solidarité en harmonie avec la nature, c’était le communisme primitif, une société sans classe où n’existaient pas de surplus, et donc pas de propriété privée.
Les dégâts du capitalisme sur l’environnement étaient déjà annoncés par « le Capital » de Karl Marx. Le changement climatique confirme cela, il est une création de l’expansion du capitalisme dans le monde. La recherche du profit a amené à utiliser les énergies qui apportent le plus de rendement, mais qui sont aussi les plus polluantes. La combustion du charbon et du pétrole ont permis à une classe sociale d’accéder à un niveau de confort jamais vu dans l’histoire de l’humanité, mais ont entraîné des inégalités sans précédent au moment où le nombre d’êtres humains se compte désormais en milliards. Il est évident que cette classe ne veut pas renoncer si facilement que cela à ses privilèges, d’où la grande difficulté pour l’Occident de mettre en œuvre des mesures à la hauteur de sa responsabilité dans la crise environnementale actuelle.
Dans la lutte contre le changement climatique, les Boliviens sont de ceux qui rappellent combien est essentiel la connexion avec la Nature. Cette voie peut-elle vraiment exister dans une société dominée par le capitalisme ?
M.M.
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