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Billet philosophique
28 décembre 2012, par
En un peu plus d’un mois, deux événements ont permis au peuple réunionnais de mieux connaître un grand philosophe indien, qui a fortement marqué l’histoire de son pays, mais également la pensée d’autres pays, en particulier en Europe. Il s’agit de Rabindranath Tagore (1861 – 1941), qui a consacré toute sa vie à de très nombreuses activités en tant que peintre, écrivain, musicien, poète, pédagogue et militant anti-colonialiste.
Les 9 et 10 novembre dernier, un colloque international a été organisé à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de La Réunion, sur le thème : "Rabindranath Tagore, Passeur de la Modernité". Pendant deux jours, une douzaine d’universitaires de La Réunion — comme Gilles Sagodira — et de plusieurs autres pays ont exposé les richesses de ce penseur « à dimension universelle » , selon le docteur, philosophe, pasteur et musicien alsacien Albert Schweitzer, et il a été présenté par la professeure Gabriele Fois-Kaschel comme un « modèle d’humanisme, capable de dépasser toutes les contradictions de nos sociétés ».
L’organisatrice de ce colloque a notamment souligné que « Tagore a contribué à la décolonisation de son pays et à la création d’un pouvoir démocratique dans l’Inde libre » , en rappelant qu’il est l’auteur de l’hymne national indien. Ce philosophe anti-colonialiste exemplaire prônait à la fois « l’harmonie avec soi, avec les autres et avec la nature ».
Éducation et société
Une autre intervenante à ce colloque, Julie Dumonteil, a déclaré que « la philosophie de Tagore, pour qui l’éducation est importante pour changer la société, a contribué à une réforme pédagogique en Allemagne à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, en donnant un contenu émancipateur à l’éducation » . En effet, selon Tagore, « l’objet de l’éducation doit être la liberté de l’esprit pour construire un avenir meilleur pour l’humanité » .
Voilà qui pourrait inspirer le monde éducatif, voire médiatique, dans notre pays, qui n’a pas encore pour priorité de préparer le peuple réunionnais et notamment sa jeunesse à prendre en mains l’avenir de son pays. Or, lors d’un colloque organisé en octobre dernier par le Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement, présidé par Roger Ramchetty, de nombreux intervenants ont souhaité une promotion de l’éducation populaire dans notre pays sur une des conditions essentielles du développement durable, à savoir : une gouvernance démocratique.
« Une civilisation vorace »
Le 13 décembre dernier, au Théâtre du Grand-Marché de Saint-Denis, Les Rencontres de Bellepierre et le Centre Dramatique de l’Océan Indien ont organisé une rencontre très intéressante avec plusieurs artistes sur Rabindranath Tagore, présenté par Lionel Thibeau, un spécialiste de la pensée indienne. Celui-ci a fait remarquer au public nombreux que « durant toute sa vie, Tagore a cru en l’amour et en l’humanité » .
C’est pourquoi il s’est battu à la fois pour l’union entre l’Orient et l’Occident, mais aussi pour la décolonisation de l’Inde et du Bengali, pour créer un lien entre la liberté et les droits sociaux, pour l’amour de sa patrie et contre le nationalisme, contre le capitalisme, « une civilisation vorace, aux tendances cannibales, une machine à broyer profondément inhumaine, dont le seul but est de s’enrichir ». Voilà pourquoi, plus que jamais, Tagore est un grand philosophe anti-colonialiste, dont l’exemple est à suivre dans notre pays par les philosophes et tous les citoyens qui veulent bien penser en Réunionnais.
Roger Orlu
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