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Billet philosophique
22 avril 2016, par
Tout au long de l’année — et depuis 353 ans —, les Réunionnaises et Réunionnais organisent diverses actions pour faire vivre et promouvoir l’interculturalité de leur peuple. Autrement dit, pour valoriser à la fois les atouts de leur diversité culturelle ancestrale et ceux de leur unité créole réunionnaise. Cette richesse identitaire ne pourrait-elle pas avoir aussi toujours plus une dimension internationale, notamment dans notre région, celle de l’Indianocéanie ?
Un événement très important pour promouvoir la créolité réunionnaise — mais aussi d’autres créolités du monde — s’est déroulé du 13 au 16 avril dernier au Port à l’occasion de la seconde édition du Kabarliv La Kréolité, c’est à dire le ‘’Salon du livre des mondes créoles’’, organisé par Lofis la lang kréol La Rénion, présidé par l’écrivain Axel Gauvin. Pendant 4 jours, des écrivains, éditeurs, artistes, conteurs, militants culturels et autres partenaires de La Réunion mais aussi d’autres pays créoles (Maurice, Seychelles, Haïti…) ont animé de nombreuses rencontres, ventes de livres, expositions, contes, projections de films et prestations artistiques « pou fèt le liv la kréolité ».
Un des temps forts de cet événement culturel fut le ‘’gran kabar’’ organisé au Théâtre sous les Arbres, où plusieurs artistes engagés ont exalté l’identité créole réunionnaise, défendu son respect et plaidé pour le renforcement de l’entente entre les peuples frères de l’océan Indien. Et comme l’a dit Gaël Velleyen, du groupe Kréolokoz, dans son chant ‘’Lèt d’in n’ilétré’’ : « Afors déni d’idantité, tout in pèp lé infériorizé ».
Un autre temps fort de la connaissance et de la valorisation de nos cultures ancestrales fut le colloque organisé du 14 au 16 avril à l’Université de La Réunion par l’association Tamij Sangam sur ce poète et philosophe indien du 1er siècle avant notre ère : Tirouvallouvar. De nombreux universitaires réunionnais et d’autres pays ont participé à ce colloque pour « décrire, analyser et faire connaître l’œuvre (‘’Tiroukoural’’) de ce grand penseur laïque moraliste qui a influé l’Orient puis l’Occident et l’océan Indien ».
À cette occasion, il a été souligné qu’« il n’existe guère dans la littérature du monde une collection de maximes dans lequel on retrouve une telle sagesse élevée », selon le pasteur, musicien, philosophe et docteur alsacien Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix en 1952. Et à la fin du colloque a été inaugurée une stèle dans les Hauts de Saint-Paul, au rond-point de Villèle, en l’honneur de « ce grand sage que malheureusement la mémoire collective a oublié dans notre île ».
L’importance de la connaissance nout kiltir fut aussi évoquée le jeudi 14 avril lors d’un autre colloque à l’Université du Moufia, sur les leçons à tirer de la loi du 19 mars 1946, qui a aboli officiellement le statut de colonie de La Réunion. Pendant toute la journée, des universitaires de La Réunion et de France mais aussi des responsables politiques réunionnais ont fait le bilan des « 70 ans de départementalisation ultra-marine ».
Lors de ces échanges, de nombreux chercheurs et élus de tous bords ont noté par exemple qu’« il y a des résidus du statut colonial », « toujours des inégalités issues de la colonisation », « un cadre réglementaire à modifier pour l’adapter à nos spécificités » et qu’« il faut en finir avec l’assimilation de La Réunion à la France » pour aller vers un co-développement régional solidaire, tout en cultivant la francophonie et le multilinguisme dans notre région avec une Université de l’océan Indien. Cela nous fait réfléchir à un projet éventuel pour aller dans ce sens : celui de réaliser un jour une Maison des Civilisations et de l’Unité Indianocéanienne…
Roger Orlu
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