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Billet philosophique
27 mai 2016, par
L’actualité confirme la gravité des problèmes socio-économiques, environnementaux, culturels et politiques à La Réunion et dans notre région comme dans le monde entier. En même temps, on constate que de plus en plus de citoyennes et citoyens se mobilisent pour tirer des sonnettes d’alarme sur les risques et l’aggravation de ces problèmes en raison de la dictature des multinationales du capital et sur la passivité comme l’irresponsabilité de nombreux politiciens face à ce système. Réfléchissons donc aux liens que tissent ces mobilisations entre les humains pour sauver l’humanité.
Ces derniers jours à La Réunion, plusieurs organisations démocratiques ont exprimé leur inquiétude sur l’ampleur croissante des effets dramatiques du système économique et politique dominant, qui refuse de créer les conditions d’un développement durable du pays et ailleurs. Elles ont cité par exemple la famine à Madagascar, les violences dont sont victimes des migrants à Mayotte, les conséquences du réchauffement climatique lié aux émissions de gaz carbonique, les inégalités sociales qui coupent notre pays en deux mondes.
Des informations très importantes sur ces alertes sont notamment accessibles sur les sites internet de temoignages.re et de kanalreunion.com, qui font connaître les liens de solidarité à renforcer pour s’attaquer aux causes de ces problèmes de plus en plus préoccupants. Ces informations ont été confirmées par exemple ce mardi 24 mai dans un documentaire de France 2 sous le titre : « Le grand bluff des multinationales », qui démontre « comment les géants de l’énergie carbonisent la lutte contre le réchauffement climatique ».
Toujours sur le plan international, on peut citer un autre exemple de ces alertes : la remise de la Palme d’or du Festival de Cannes au réalisateur Ken Loach pour son film ‘’Moi, Daniel Blake’’, qui dénonce « les injustices sociales liées aux idées néo-libérales » et pour qui « ce monde dans lequel nous vivons se trouve dans une situation dangereuse ». Pour ce cinéaste britannique, qui « met en avant le peuple contre les puissants », « ces pratiques néo-libérales entraînent dans la misère des millions de personnes, avec une petite minorité qui s’enrichit de manière honteuse ».
Nous citerons enfin un grand philosophe de France, Abdennour Bidar, qui vient de conforter les thèses des penseurs et acteurs réunionnais combattants de la liberté en publiant un ouvrage très intéressant intitulé ‘’Les tisserands’’ et sous-titré : ‘’Réparer ensemble le tissu déchiré du monde. Les liens qui libèrent’’. Dans son livre, ce chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au Ministère de l’Éducation nationale présente « ce que proposent les tisserands : une vie moins atomisée, une société équitable, solidaire, qui prend conscience de l’importance des interactions et qui retrouve du sens à partir de la reconstruction des liens ».
Dans un entretien à voir sur internet, Abdennour Bidar explique que « la vie ‘’tisserande’’ repose sur de bonnes volontés et la tolérance. Les tisserands sont des gens qui se disent : ‘’tu nourris ta vie comme tu l’entends, moi également, mais on se retrouve dans cette conviction qu’il faut développer un lien de qualité avec autrui”. Les tisserands renoncent au préjugé selon lequel on détient la vérité. C’est une sorte d’humanisme ». Et quand on lui demande ce qu’il pense de Nuit debout et des mobilisations actuelles en France, il répond : « Ce mouvement est extraordinairement positif et je souhaite que ça prenne une ampleur considérable. Nuit debout est un immense ras-le-bol par rapport à des logiques d’égoïsme, d’individualisme, de confiscation de la richesse et d’asservissement de l’humain au travail ».
Il conclut : « Nuit debout incarne ce besoin de se retrouver, de communion, d’être ensemble, d’inventer et de réinventer. Ce sont des tisserands. Au lieu de développer des colères et des frustrations chacun dans son coin, Nuit debout redécouvre ce qui s’appelle : ‘’l’union fait la force’’ pour le bien commun ». Face aux diviseurs des Réunionnais, voilà qui nous encourage à écrire : vivent ‘’les tisserands’’-péi !
Roger Orlu
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