
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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5 mai 2016, par
Au départ une demande adressée au Conservateur des Archives et Musée de la Préfecture de police de Paris en date du 16 avril 2016, écrite un peu à la va-vite, mais tout ce qu’il y a de plus respectueux et distancié. Ainsi :
« Madame, Monsieur le Conservateur,
Je me permets de vous écrire afin de compléter mes recherches portant sur le peintre néo-impressionniste Charles ANGRAND (1854-1926), sympathisant anarchiste, collaborateur graphique du journal de Jean GRAVE ‘Les Temps Nouveaux ‘ et illustrateur de Pierre KROPOTKINE.
Je souhaiterais savoir si le nom de l’artiste figure parmi les Archives historiques de la Préfecture de police de Paris.
L’éditeur Jean GRAVE, pour mémoire, fut plusieurs fois condamné pour ses prises de position dans différentes publications ; quant au penseur Pierre KROPOTKINE, il fut arrêté et condamné à 5 ans d’emprisonnement. Charles ANGRAND, au demeurant, était très lié à l’artiste Maximilien LUCE qu’il fréquentait beaucoup, celui-ci était fiché individu « dangereux » par les services de police pour ses participations au « Père peinard » et pour ses relations anarchistes comme le rapporte Le Maitron. De la même façon, ce dernier fut arrêté et incarcéré à la prison de Mazas en juillet 1894, suite à l’assassinat du président Carnot. »
Clôture du courrier : formule de politesse, signature, alias et ajout : « chroniqueur littéraire sur temoignages.re ».
La réponse ne tarda pas à venir, puisque dix jours plus tard, en date du 27 avril 2016, Madame la Conservateur du Patrimoine, papier à en-tête de la Préfecture de Police, estampillé République Française « Liberté Egalité Fraternité » m’indiquait ceci : « Les archives de la préfecture de police ne possèdent malheureusement aucun document sur cette personne, pas plus que sur le journal ‘Les Temps Nouveaux’, ni sur les autres personnes que vous citez. »
Bon.
La réponse avait la qualité d’être nette. Et rédhibitoire. À ceci près qu’en page 5 du livre publié en 2010 à l’occasion de la rétrospective Maximilien Luce, sous la direction de Mme Ferretti Bocquillon, était chaleureusement remerciés les services d’archives qui avaient « tout particulièrement aidé dans la préparation du catalogue de l’exposition », au 1er rang desquels (je précise : non cités par ordre d’alphabétique)… les Archives de la préfecture de Police.
Quelles conclusions fallait-il en tirer ? Qu’il y aurait en France des chercheurs accrédités, et d’autres qui ne le seraient pas ? Sur quelle base ? À partir de quels critères ? Quelle lanterne pourrait m’éclairer ? Il y aurait grosso modo deux types de recherches : l’une officielle, et une autre qui ne compterait pas… Le travail sur Charles Angrand dont cette rubrique se propose de faire, de temps à autre, l’écho, ouvrant des pistes jusque-là inédites, ne serait-il considéré que comme élucubration d’un esprit futile ? Où sont donc les détracteurs ? Où est la critique officielle de Charles Angrand, où ?
Par extension, le journal « Témoignages de La Réunion » serait-il considéré par la préfecture de Paris comme un support dédaignable, « politiquement incorrect », indigne de recevoir par l’intermédiaire d’un de ses chroniqueurs des copies de documents et d’en publier le cas échéant une partie portant sur un artiste métropolitain ?…
Aux secrets de famille, vient s’ajouter alors le secret d’État ?… Rappelons que l’État est propriétaire d’un certain nombre d’œuvres de Charles Angrand, que la dernière toile adjugée aux enchères en décembre dernier (« Dans l’île des Ravageurs ») a atteint le « chiffre record » de 136 mille euros, plus haut que les Monet qui y étaient présentés. Partant, la succession du peintre fut-elle chose claire ? Les archives de la Préfecture de Police ont peut-être là des choses à dissimuler…
Je serais curieux pourtant de savoir ce qu’en pense Madame la Ministre de la Culture, qui, à ce qu’indique la fiche Wikipédia qui lui est destinée, « se donne pour priorité de faciliter et d’élargir l’accès à la culture »… A fortiori la recherche sur Angrand étant quasi inexistante, les pans d’ombre nombreux et variés, la recherche indépendante a nécessairement besoin de l’accès aux archives d’État, elle aspire à citer des pièces y figurant pour permettre au plus grand nombre – et librement - d’accéder à la connaissance d’un artiste non seulement discret et méconnu mais dont le récit de vie a été considérablement falsifié.
Jean-Baptiste Kiya
À M. Roland Perruchon.
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