
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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25 juin 2015, par
3. Publication des « Temps Nouveaux, 1895-1914 », par Aline Dardel, dossier du Musée d’Orsay n°17, éditions du Ministère de la Culture :
Que répond Pierre Angrand à la sollicitation de Mr. William Butler, du département de Peinture et Sculpture d’Indianapolis Museum of Art, portant sur la date d’une lettre* que fit parvenir le néo-impressionniste à son camarade Henri-Edmond Cross – lettre reproduite dans « La Renaissance du sentiment classique » de Ney, qui ne figure pas dans la Correspondance de l’artiste publiée par M. Lespinasse ?
Il répond, le 4 juin 1990 : « Mon oncle Charles Angrand s’était retiré à Saint-Laurent en Caux en 1896, à la suite du décès de son père. » Précisons que les parents de l’artiste n’habitaient pas Saint-Laurent mais Criquetot, distant de dix kilomètres. « C’est de ce bourg [Saint-Laurent] qu’il venait à Dieppe voir son frère cadet Paul (mon père) et sa famille ». Le neveu de l’artiste ajoute : « Mais à Saint-Laurent-en-Caux, où il soignait avec une grande sollicitude sa mère veuve, il n’aurait pas voulu ‘fournir’ dix jours à Dieppe ». Pierre Angrand omet deux autres causes : Antoine et Emmanuel, les nourrissons dessinés avec tant de soin, et exposé auprès de sa mère dès 1899. Un peu plus loin, Pierre Angrand se targue auprès de son destinataire de posséder « un tiers de la correspondance entre H.E. Cross et Charles Angrand. » Des lettres, des cartes postales, écrit-il, et précise : « De beaucoup les plus longues et les plus nombreuses sont datées de 1908. » Reste à savoir où elle est, et pourquoi cette correspondance n’a jamais été publiée.
Cross, comme Angrand, participait à l’illustration du journal dirigé par Jean Grave, les « Temps Nouveaux » (ce qu’oublie Wikipédia pour le premier). Charles Angrand y a même rédigé un hommage à son camarade sur 3 colonnes en date du 3 juillet 1910.
Le Musée d’Orsay consacra en 1987 un dossier au journal de Jean Grave et à ses illustrateurs, la contribution d’Angrand en annexe s’y trouve listée. Y figurent : – Une lithographie en noir : « Dehors ! », de 1900, (seule à être reproduite dans la publication.) – Un dessin pour l’album « Patriotisme-Colonisation » de 1903 : il s’agit des vautours à la frontière, brève analyse dans cette chronique : « Charles Angrand et la société rouennaise ».
– Trois dessins pour le journal : En date du 04 mai 1907 : le Semeur, dessin de dernière page, dont on peut se faire une idée sur le net, à partir du site Gallica notamment. Un autre en date du 28 septembre 1907 : dessin de dernière page : « On tue ce qu’on peut. – Superbe, ce Marocain-là ! ». Numéro que Pierre Angrand exposa lors de la rétrospective de Dieppe en 1976. Le site Gallica de la BNF en permet la visualisation. Numéro du 27 juin 1914 : couverture une Maternité ; visuel sur Gallica.
– Reste la couverture de la brochure « n°65 », 1913, « La Loi et l’autorité », libelle signé Pierre Kropotkine : méchante reproduction sur le site Gallica.
À ces œuvres archivées, il faut ajouter l’article d’Angrand susmentionné sur son camarade, et des dons aux tombolas en 1899 et 1908 destinés à soutenir le journal.
L’implication de Pierre Angrand dans la rédaction de la partie consacrée aux œuvres que son oncle avait destinées à Jean Grave n’est certainement pas négligeable puisque la rédactrice lui adresse en exergue des remerciements notamment pour – je cite – « l’aide » et « ses précieux conseils ».
Or, parmi les 5 contributions graphiques de Charles Angrand aux Temps Modernes n’est retenu dans l’analyse qu’une seule œuvre, la seule précisément que Jean Grave ne reçut jamais, et qu’il ne publia pas…
En voici l’analyse, en totalité (page 36) : « Encore plus symbolique est la lithographie que Pierre (sic !) Angrand se propose de faire en 1899 pour Les Temps Nouveaux. Il s’agit d’un chat regardant au travers d’une fenêtre vers la lumière, la liberté. L’auteur en parle à Jean Grave en ses termes : ‘Mon sujet est un peu quelconque : détail de la vie rustique, simple essai de clair-obscur, ou vague symbole. Si vous y désirez une désignation, il me semble que celle-ci : ‘Dehors !’ conviendrait.’ Toujours insatisfait du résultat, malgré de nombreux essai, l’artiste ne voudra pas publier sa lithographie ».
La confusion que fait la rédactrice entre Pierre et Charles pour être grosse n’en est pas moins évocatrice. La lithographie, d’une grande qualité d’exécution, est achevée, mais Charles Angrand a bien conscience qu’elle ne correspond en aucune façon au message dont un journal anarchiste peut être le porteur. En outre, Mme Aline Dardel, conseillée par Pierre Angrand, fait un contresens manifeste sur l’œuvre. Il n’est pas difficile de comprendre que les « désagréments » de 6 semaines invoquées par l’artiste pour l’envoi de l’œuvre n’est qu’un prétexte. D’ailleurs, Angrand se montre non pas insatisfait du rendu, mais de la présentation du sujet : « mon sujet est un peu quelconque », annonce-t-il, rabaissant par là son chef d’œuvre.
Regardons d’un peu plus près le motif. Le rebord de la fenêtre est bien visible : c’est ce qu’on appelle un appui de fenêtre, en légère pente pour l’évacuation des eaux de ruissellement ; on y distingue l’oreille de l’appui qui en déborde le battant droit et vient prendre naissance sur le mur extérieur ; le spectateur attentif y voit un volet. Non : le chat n’est pas enfermé à l’intérieur d’une pièce à la recherche d’une quelconque liberté du dehors, comme l’indique la rédactrice, puisqu’il est déjà à l’extérieur : il quête plutôt un geste du dedans pour pouvoir rentrer. Mais cela n’était pas du goût de ce que Pierre Angrand voulait qu’on y voie : la lithographie se faisant le récit d’une vérité plus intime. Il faut dire que, prodigue en don de croquetons, le neveu de l’artiste savait se faire comprendre, et il est infiniment plus aisé d’abonder dans le sens de celui qui se fend en largesses…
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