
Lotonomi alimantèr ? Dann in plan rényoné pou noute dévlopman.
17 juin, parMézami, mon bann dalon, Késtyonn dévlopman, zot i koné kossa noute parti i vé pou la Rényon é zot i koné kozman lo kozman noute bann kamarade kan (…)
8 novembre 2018, par
‘Aller marron’, c’était monter dans les Hauts, fuir l’esclavage, reconquérir une dignité perdue. C’était aussi dominer les bas où s’étalaient les Gros Blancs dans leurs richesses et leurs luxes invraisemblables. Regarder la montagne aujourd’hui avec ces yeux-là la rend plus haute, n’est-ce pas ?
Il est des contes et des légendes qui racontent cette montée : quand Ti-Zan marronne, se révolte contre Grandiab, contre le Dieu des Blancs, au paradis même, à qui il fait la leçon ; la riche Madame Débasin condamnée à faire la servante de Satan ; et Grand-mère Kalle qui pleure son enfant perdu…
Les penseurs de la Révolution avait l’intuition du devoir esthétique et social ensemble, sans voir qu’il existait déjà dans le conte. Un art pour le peuple et par le peuple.
« Le contenu social du conte, écrit Daniel Honoré, ne laisse pas toujours intact le fonctionnement déficient de la société ou de ceux qui ont le pouvoir. C’est ainsi que Ti-Zan se moque des rois, ridiculise Grandiab, se venge de son oncle riche et avare. Namkuitkuit, lui, se rit des pièges que sa mère indigne lui tend pour le faire dévorer par Groloulou : il finit même par punir son père d’être lâche et irresponsable ».
Créer un conte, c’était devenir Celui-qui-n’a-pas-de-nom, l’artiste s’effaçait devant sa création. Car le conte était avant tout une manifestation de la solidarité au sein même de la famille.
Œuvre individuelle, reprise par la collectivité, “les zistoir réalisent une sorte de mémoire d’une société et chaque génération qui passe y apporte sa marque, son sceau, avant de la léguer à la suivante”.
L’art social n’est pas un art de pouvoir, il est un art de partage et d’amélioration, il se moque de la catégorisation d’art majeur-art mineur. Le beau n’a pas à être une religion.
Quand Proudhon écrivait dans son ouvrage Du Principe de l’art et de sa destination sociale : « L’art ne s’est occupé jusqu’à présent que des dieux, des héros et des saints : il est grand temps qu’il s’occupe des simples mortels », il ne regardait pas du côté des petites gens, et ne s’adressait pas davantage à eux.
Roger Marx dès lors qu’il appelle de ses vœux un art social met en avant la notion de cordialité. Il est proche des rêves fouriéristes, de la Cité-jardin, il vante le particularisme régional. Sans le savoir, il s’approche du conte.
« Dans le monde des contes, fait Daniel Honoré, les valeurs sont encore bien présentes : le respect, l’amour du travail, la politesse, la solidarité, le sens de l’économie ». Et il conclut : « N’oublions pas que l’une des premières raisons d’être des contes et légendes est leur influence morale et intellectuelle ». Leurs personnages ont à la fois une dimension matérielle et spirituelle.
Ils nous questionnent encore sur le rôle social de l’art.
Léon de Laborde déjà en 1851 se moquait de « la théorie insensée de l’art pour l’art » : « Le temps n’est pas loin (lançait-il) où l’on soutenait gravement qu’un chou peint dans toutes les conditions de la perfection, devrait être considéré comme l’égal de la Transfiguration de Raphaël ». Eh bien, ce n’est pas vrai, Laborde avait tort : nous y sommes encore, les mêmes tensions se jouent, et Daniel Honoré y répond à son échelle dans « Faisons nos contes… ».
Jean-Baptiste Kiya
Mézami, mon bann dalon, Késtyonn dévlopman, zot i koné kossa noute parti i vé pou la Rényon é zot i koné kozman lo kozman noute bann kamarade kan (…)
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a indiqué que "l’héritage brutal du colonialisme persiste. Le racisme reste un (…)
Le nouveau plan de 29 milliards, au lieu des 44 milliards demandés pour 2025, va prioriser l’aide pour 114 millions de personnes.
« Monmon ! Not dé Tikarl i dsann la kaz Timari, in ? – Alé azot. Amiz pa soman. Sirtou, Tikok mi prévien aou, artourn pa isi ek linz an morso, (…)
Nous avions une occasion historique. Celle de montrer la voie, celle d’aligner nos grands discours internationaux avec la réalité de notre action (…)
Mézami,mon bann dalon, Mwin lé sirésèrtin zot i koné sa pars sa sé in fraz i sorte dann maloya otantik. Bien antandi nou la antann sa dann (…)
Mézami i paré la droite i rostriktir aèl apré la mortalité lanssien mèr Sin-Pyèr. El la trouv in nom : Nouvel’R. El la trouv in shèf : Mr (…)
Positionnement régional et unanime des Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à la 3ème Conférence des Nations unies sur l’océan (…)
Karine Lebon, députée de la 2e circonscription de La Réunion, dénonce une nouvelle fois la double taxation de TVA subie par les particuliers (…)
Selon un communiqué publié ce mercredi par la Chine, les deux pays ont bien progressé dans le désamorçage de leurs préoccupations économiques et (…)
Dèk la klos la soné, Tikok la fons dan la kour lékol konm volay si grin maï, é tout suit la komans santé : « Vive lé va-kan-se, pa de pé-ni-tanse (…)
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le gouvernement des Seychelles à travers le ministère de (…)