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Les Hauts de Saint-Gilles
16 août 2013
L’histoire était la même : une femme qui utilise un divorce pour obtenir les biens d’un mari fortuné, une maison, une pension, la nationalité. Il n’était qu’un outil… La maison n’était-elle pas à son nom ? Pension alimentaire pour les enfants, pension de réversion pour elle, perte des biens immobiliers, l’honneur à plat, une vie brisée avec pour tout horizon l’incompréhension et les interrogations en poupées gigognes. Combien y a-t-il dans les rues des grandes villes de ces épaves humaines, alcoolisées, désocialisées, victimes ahuries de divorce infamant, incompris ? Combien de suicidés ? Toutes les femmes ne sont pas cyniques et sans scrupule, avec pour cœur une calculette, mais il n’en fallait qu’une : la sienne.
Chaque matin, elle tendait ses lèvres avant qu’il ne parte au travail. Elle lui souriait, elle se fendait d’un sourire ; tout n’était que jeu hypocrite, et il en était le jouet, elle le tenait dans sa main. À tout moment, sa femme pouvait le briser.
« Bonne journée, mon chéri…
- Ouais ». Il se sentait blessé par la pointe de l’ironie.
Comme chaque soir, ce fut au tour de sa fille aînée de venir lui dire « bonsoir, papa ». Jean la retint par le poignet, et lui dit :
« Tu m’aimes ?
- Oui, pourquoi ?
- Pour rien…
- Ça ne va pas, papa ? ».
Estomaqué par tant d’assurance, comme sa mère !, il répondit :
« Tout va bien… Tout va toujours très bien, ici ! ».
Un week-end, profitant de ce que les filles étaient sorties à un anniversaire, Jean demanda à sa femme : « Chérie, es-tu heureuse avec moi ? ».
- Quelle question !
- Dis-moi, tu veux divorcer ?
- Mais non, pas du tout ! Pourquoi dis-tu une chose pareille ?
- Et le dossier ?
- Quel dossier ?
- Arrête de faire comme si tu ne savais pas ! ». Il la regardait fixement.
« Je t’assure que je ne sais pas de quoi tu parles !
- Ah non, tu ne sais pas ? Eh bien, viens avec moi… ». Il la prit par le bras et la tira.
« Arrête, tu me fais mal ! ». Il l’emmena jusqu’à la chambre. Il la lâcha, ouvrit l’armoire, se pencha pour ouvrir le tiroir.
« Il… Il était là !...
- Quoi ?
- Le dossier, il était là !... ». Il passait le plat de sa main sur la planche de bois, comme pour se convaincre qu’il n’y avait rien.
« Tu sais bien que c’est un tiroir vide, on n’y a jamais rien mis », trancha sa femme qui s’en alla.
Jean ne prononça pas un mot de toute la soirée. À table, ses enfants le regardaient drôlement. Soudain, il dit à sa femme : « Tu sais que je l’ai vu, tu l’as caché ».
Marie-Andrée le regardait, secoua la tête et haussa les épaules : « Mon pauvre mari… » .
Il lâcha ses couverts, sortit de table. « Vas-y, moque-toi de moi… Tu fais ça très bien ». Dans le couloir, il entendit la voix de sa femme : « Si tu ne te sens pas bien, tu devrais voir un spécialiste ». Il revint sur ses pas, et appuyé sur l’encadrement de la porte, lança :
« Tu veux dire un avocat !
- Mais enfin, qu’est-ce que tu as ?
- Oui, je sais : bizarre, querelleur, et porté sur la boisson. Je le sais, je l’ai lu…
- Je ne sais pas à quoi rime cette comédie. Mais je te prie de te calmer devant les enfants !
- Oui, c’est ça… Les enfants… ». Et il se retira.
Jean s’arrangea pour prendre une demi-journée, sans que personne ne le sache. Profitant de l’absence de son épouse qui avait rendez-vous chez l’esthéticienne, il fouilla partout dans la maison, épiant de temps à autre les bruits de moteur. Il finit par trouver dans une pile de courriers une facture d’avocat. Il la plia, la mit dans sa poche, retourna à son travail.
Le soir, en rentrant, il ne put tenir, il déposa le document sur la table, et d’une voix forte en direction de sa femme :
« Et ça, hein ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Maître Le Puil… c’est comme ça qu’il s’appelle, hein ?… ». Les enfants étaient effrayés.
- Les filles, rentrez dans vos chambres », s’exclama leur mère. Elle s’approcha de la feuille, s’en saisit, la reposa. Et elle articula de façon à être entendue clairement : « J’ai payé un avocat pour ma sœur qui n’a pas de quoi, si tu veux savoir… mais qu’est-ce que tu crois ? » . Elle criait presque. Il avait peur que les voisins n’entendent. Ceux-là, ils feraient d’excellents témoins de moralité.
« Chut !
- Non, je ne me tairais pas ! Tu es ignoble de me traiter ainsi, tu te crois tout permis, hein ? Tu n’arrêtes pas de me harceler, avec ton dossier. Un dossier de quoi ? Tu es incapable de me le dire ! ». On devait l’entendre à l’autre bout de la rue. Les fenêtres étaient béantes.
« C’est bon, c’est bon… Je suis désolé ». Il baissait la tête.
(Suite au numéro de mardi)
Jean-Charles Angrand
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