
La réforme des soins médicaux et de réadaptation ne passe pas à La Réunion
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17 mai 2011
Consommateurs d’informations, mes frères, cette semaine encore ils nous ont bien rempli la gamelle !
Après Kate Middleton windsorisée, Jean-Paul II béatifié et Ben Laden décervelé, voici Strauss-Kahn embastillé : c’est plaisir, avouez-le, de voir les vautours de la "grande presse" claquer du bec sur cette nouvelle charogne médiatique, avec ce bel appétit qui les saisit dès qu’il s’agit de remuer la vase (pour rester poli) de l’émotion populaire et d’en toucher les royalties publicitaires.
Bien entendu, comme tous les observateurs honnêtes, nous attendrons prudemment de connaître l’intégralité du dossier judiciaire avant de porter jugement sur cette affaire. D’autres, plus impatients, crient déjà urbi et orbi que notre Président n’a plus rien à envier à Berlusconi, puisqu’en plus de footballeurs tricheurs et partouzeurs, d’élus stipendiés par Mme Bettencourt, d’un ministre de la Culture passé par les bordels de Bangkok, voilà que la Sarkozie fournit aux Nations un président du FMI obsédé sexuel. D’autres plus férus d’histoire rappelleront comment, en 1959, de Gaulle étant Président, un ex-ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée Nationale (André Le Troquer, SFIO) fut au centre de l’énorme scandale pédophile dit des « ballets roses », par référence aux séances qu’il organisait dans un pavillon dépendant du Palais Bourbon, et impliquaient nombre de jeunes filles dont l’une avait tout juste 14 ans au moment des faits.
Mais curieusement, nos amateurs de sensationnel ont totalement boudé et unanimement laissé dans l’ombre la parution, en septembre dernier, du livre - très politique celui-là - de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot intitulé "Le président des riches" [1].
Pourquoi ce désintérêt ? Sans doute parce qu’il ne s’agissait ni d’un pamphlet ni d’un scandale, mais d’une enquête sérieuse (épithète dénuée de toute valeur monétaire, donc honnie par la presse people), qui s’est poursuivie sur vingt ans, et qui examine avec une précision chirurgicale le fonctionnement organique de la grande bourgeoisie française. À travers les différents cercles de l’oligarchie sarkozyenne du cru Fouquet’s 2007, les auteurs abordent la question des liens entre les partis, le pouvoir et l’argent. Et l’on voit que nos élites, même cousues d’or, n’hésitent pas à se servir à tous les rayons du supermarché politique, à s’attribuer cyniquement de substantiels cadeaux (bouclier fiscal, baisse des droits de succession), à se parachuter à la tête des grandes entreprises publiques, voire même à s’offrir sans vergogne de belles décorations (on se souvient que début 2008 le ministre du Budget, Éric Woerth a épinglé de ses mains la médaille de chevalier de la Légion d’honneur au revers de Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, quelques semaines après que son épouse Florence Woerth eut été embauchée dans la société financière qui gérait cette fortune…).
Et ressurgit alors, la figure de notre président du FMI, en-dehors cette fois de tout scandale sexuel, sous un éclairage bien différent de celui qu’en donnent ses communicants officiels ou les récents sondages parus dans la presse. Interviewés dans le "Nouvel Observateur" de cette semaine (avant donc qu’éclate l’affaire de New York), les auteurs expliquent : « Tout le parcours de DSK dénonce un fonctionnement de type oligarchique. Il a été le ministre qui a privatisé à tour de bras, l’Aérospatiale, France Télécom, Thomson ou Air France… En tant que président du FMI, il a obligé les pays en dette à privatiser leurs services publics et à appliquer des plans de rigueur drastiques. Dominique Strauss-Kahn a montré qu’il était au service des puissances de l’argent, même si, en tant que membre du parti socialiste, il l’a fait avec moins de violence que Nicolas Sarkozy ».
On apprend aussi dans la même interview que, dans le cercle des grandes familles (Bouygues, Dassault, Pinault, Lagardère...) et des grands patrons (Michel Pébereau à BNP-Paribas, Henri Proglio à EDF, François Pérol aux Banques Populaires-Caisse d’Épargne) on retrouve par exemple Stéphane Richard, que Sarkozy vient de nommer président de France Télécom et qui fut conseiller de Dominique Strauss-Kahn au ministère de l’Économie et des Finances, à propos duquel nos auteurs déclarent non sans pertinence : « Il est le symbole du mélange des genres entre privé et public, mais aussi entre gauche et droite. (…) La question pour tous ces gens au sommet n’est plus « es-tu de droite ou de gauche » mais « es-tu des nôtres ? »
Voilà qui éclaire d’un jour plus cru la réalité du fonctionnement de notre belle société française, et donne la mesure de l’« alternance » future dont nous bercent faux prophètes et sondeurs payés au résultat. Permettons-nous de poser brutalement la question : la seule alternance valable n’est-elle pas celle qui cassera (si possible en mille morceaux, et tant pis si ça fait mal !) cette scandaleuse machine oligarchique ? Qui s’attachera non pas à changer quelques têtes au sommet, mais à assainir, au plus profond du corps social, les rapports de tout citoyen, quel qu’il soit, au pouvoir, au savoir, à l’argent, à la formation, à l’emploi, à la santé, au logement, à l’espérance et au bonheur collectifs, même si cette quête, par les temps qui courent, foutor, s’apparente malheureusement à celle du Graal... ?
Qui est assez aveugle pour ne pas comprendre qu’avant que la bande à Marine Le Pen s’en charge (à la manière qu’on imagine !), c’est aux forces vives de notre démocratie de s’attacher, d’urgence et dans l’unité, à nettoyer les écuries d’Augias ?
Et pas besoin d’attendre, pour retrousser nos manches, les conclusions des boys de la police new-yorkaise ou l’oracle rendu par un juge fédéral yankee...
Raymond Mollard
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Messages
30 août 2011, 08:15, par richardon
DSK n’a jamais été de " gauche " vu ce qu’a été sa vie politique en tant que ministre , chef du FMI ,cet emploi n’est pas un emploi pour quelqu’un qui ce dit de gauche ! toutes les mesures qu’il à fait appliquer en europe par sa présence au FMI ont été saluées par l’ensemble des forces de droites européennes et méme des USA ! alors lui comme président de gauche en France NON ! heureusement pour les Français que cette hypotése c’est éloignée ! Malheureusement le PS n’a jamais rien dit à ce sujet et cela nous inquiéte pour l’avenir si celui-ci arrive au pouvoir en 2012 ! appliquera-t-il les mesures que faisait appliquer DSK en tant que chef du FMI ?