15 mai : Journée internationale des familles

15 mai 2013

Dans sa Résolution du 20 septembre 1993, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la mise en place d’une Journée internationale des familles fixée au 15 mai de chaque année. Il est dit que, par cet acte, l’ONU a montré l’importance qu’elle accorde à la famille, cellule de base de la société, ainsi que l’intérêt qu’elle porte à la situation des familles dans le monde. Un des objectifs de cette Journée, inciter les gouvernements à faire porter leurs efforts sur la politique familiale.

Sur internet, il est spécifié, je cite, que « la Journée internationale des familles est une occasion de mieux faire comprendre les problèmes que connaissent les familles et stimuler les initiatives appropriées. Elle pourrait devenir un facteur de mobilisation puissant dans tous les pays qui cherchent à apporter une réponse aux problèmes qui se posent aux familles de chaque société. La Journée internationale des familles offre également l’occasion de mettre en relief la solidarité qui unit les familles dans leur recherche d’une meilleure qualité de vie ». « Cette Journée est aussi l’occasion de mieux comprendre les processus économiques, culturels et démographiques qui ont une incidence sur les familles ».

A l’heure où des décisions concernant la famille déchainent les passions, les réactions, on aurait pu être en droit d’attendre de nos décideurs des gestes forts et significatifs vis-à-vis de nos familles dont la situation, le moins que l’on puisse dire, est infiniment préoccupante pour une grande partie d’entre elles.

Le gouvernement a montré sa détermination (son entêtement même) à répondre aux demandes d’une certaine partie de la population qui estime pouvoir accéder à ce désir ou besoin d’une famille. Nous aimerions trouver cette même détermination (ou entêtement) à répondre d’urgence aux besoins de toutes nos familles. N’y aurait-il qu’une certaine catégorie de familles qui mériterait les soins et la reconnaissance de nos décideurs ?

En cette Journée du 15 mai, puisque les moyens de célébrer comme il se doit la cellule de base de notre société, le creuset dans lequel se forgent nos citoyennes et citoyens de demain n’ont pas encore pu être dégagés, ayons une pensée pour toutes les familles aujourd’hui en grande difficulté. A ceux et celles qui, quotidiennement, essaient difficilement d’apporter leur pierre en vue de la reconnaissance de la dignité et du rôle prépondérant des familles, et qui, trop souvent, sont durement critiqués et abusivement considérés avec condescendance, mépris, et peut être un brin de mauvaise foi, ne baissez pas les bras, tracez imperturbablement votre route, les yeux, l’esprit et le cœur tournés vers votre but, le seul qui en vaille la peine, celui d’apporter aux plus durement touchés de quoi croire en la vie, en l’humanité, en un monde meilleur.

Que les familles assument pleinement leur rôle d’éducation, de socialisation, de transmission des valeurs et principes malheureusement quelque peu en régression, et qui font pourtant la force de notre culture plurielle. Que vivent les familles. Qu’elles retrouvent toutes leur bonne santé.

Thérèse Baillif
Collectif pour l’élimination des violences intra-familiales


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