
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
11 février, par
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a marqué une avancée majeure dans la reconnaissance et la protection des droits des personnes en situation de handicap. Cependant, à La Réunion comme ailleurs, des manquements persistent dans son application, entravant l’inclusion pleine et entière des personnes handicapées. Les principaux défis rencontrés sur l’île sont notamment en matière de chaîne du déplacement, d’accessibilité numérique et d’accès à la culture.
- Impossibilité d’aller au cinéma depuis mon domicile.
- Manque de transport accessible.
- Transports urbain peu accessible (annonces sonore, balises inexistants).
- Transport porte à porte : impossible d’aller voir mon amie au Tampon ou Saint-Pierre si j’habite dans une autre commune.
- Peu de salle de cinéma équipée d’un dispositif permettant au public déficient visuel de suivre un film.
- Même à la télé L’audiodescription se fait rare.
Pas de balises sonores.
L’accueil de déficient visuel inadapté.
L’information inaccessible.
L’accès au bâtiment non conforme.
Signalétiques inexistantes.
Trottoirs étroits, absence de rampes d’accès, signalisation inadaptée pour les personnes aveugles ou malvoyantes.
L’accessibilité numérique est essentielle pour permettre aux personnes handicapées d’accéder à l’information, de communiquer et de participer à la vie sociale. Or, à La Réunion, de nombreux sites web et services en ligne ne sont pas accessibles.
Manque de conformité aux normes d’accessibilité :
Absence de textes alternatifs pour les images, de sous-titres pour les vidéos, de fonctionnalités de navigation adaptées aux personnes utilisant un lecteur d’écran.
Difficultés d’accès aux services publics en ligne :
Démarches administratives complexes, formulaires non accessibles, absence de solutions alternatives pour les personnes ne pouvant pas utiliser un ordinateur.
Les applis des collectivités et du privé ne respectent pas les normes d’accessibilité.
Ce manque d’accessibilité numérique exclut de fait de nombreuses personnes handicapées de la société de l’information et de la communication, alors que se dirige vers un tout digitale.
L’accès à la culture est un droit fondamental pour tous. Cependant, à La Réunion, les personnes handicapées rencontrent de nombreux obstacles.
Manque d’accessibilité des lieux culturels :
Musées, théâtres, cinémas, bibliothèques ne sont pas toujours équipés pour accueillir les personnes à mobilité réduite, les personnes aveugles ou malvoyantes, les personnes sourdes ou malentendantes.
Offre culturelle inadaptée :
Spectacles non sous-titrés, expositions sans audiodescription, manque de supports de médiation adaptés.
Ces difficultés limitent l’accès des personnes handicapées à la culture et les privent d’une source d’épanouissement personnel et de participation sociale.
Double peine quand on est diabétique, aveugle ou âgé : les matériels adaptés à l’autonomie sont très taxés alors que ces outils ne sont pas fabriqués ni à La Réunion, ni dans la zone.
Malgré les avancées législatives, la loi Handicap de 2005 peine à être pleinement appliquée à La Réunion. Les manquements persistent dans de nombreux domaines, entravant l’inclusion des personnes handicapées et limitant leur participation à la vie sociale, économique et culturelle. Il est essentiel que les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les professionnels et l’ensemble de la société se mobilisent pour garantir l’accessibilité universelle et l’égalité des droits pour tous.
Nicolas Mtima
Membre représentant
Comité AVH Réunion
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