
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
27 septembre 2019, par
Les cinq années 2015 à 2019 constitueront la période la plus chaude enregistrée, après le caniculaire été boréal, a rapporté dimanche l’ONU, avant le sommet climat.
La température moyenne pour la période 2015-2019 devrait être plus élevée de 1,1 °C par rapport à la période 1850-1900, indique ce rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Les dernières données confirment la tendance des quatre années précédentes, déjà les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850. On savait aussi que juillet 2019, marqué par plusieurs canicules notamment en Europe, avait battu le record absolu de température. Mais ce degré de différence est une moyenne qui cache des disparités régionales. Les pôles se réchauffent plus vite, et les zones côtières sont les plus menacées. Le rapport, publié deux jours après la gigantesque grève de l’école mondiale de vendredi, alors que les dirigeants de la planète sont à New York pour l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, dresse un bilan sévère de l’inaction des Etats pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Et encore, les scientifiques ont tendance à être « conservateurs », a prévenu l’une des responsables du rapport, Leena Srivastava. En réalité, les décideurs publics « doivent agir avec beaucoup plus d’urgence », a-t-elle dit.
La liste de mauvaises nouvelles sur l’état de la planète est longue et détaillée. Ainsi, la montée du niveau des océans s’accélère. Dans la dernière décennie, le rythme est passé à 4 millimètres par an, au lieu de 3, à cause de la fonte accélérée des calottes glaciaires aux pôles, confirmée par de multiples études et observations satellitaires.
Les émissions dues au charbon, au pétrole et au gaz ont poursuivi leur croissance en 2018 et continueront jusqu’à 2030 au moins. Pour 2019, elles seront « au moins aussi élevées » qu’en 2018. La concentration de CO2 dans l’atmosphère devrait atteindre un nouveau pic fin 2019, selon des données préliminaires, soit 410 parties par million. Pour le professeur Dave Reay, de l’université d’Edimbourg, c’est la pire nouvelle :« On dirait un relevé de carte bleue après cinq ans de dépenses sans compter ». Et d’ajouter : « Notre plafond global de crédit de carbone est atteint. Si les émissions ne commencent pas à chuter, le prix sera infernal ».
Dans l’état actuel des engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète sera plus chaude de 2,9 à 3,4 °C d’ici 2100. Les efforts anti-carbone des pays doivent être multipliés par 5 pour contenir le réchauffement à +1,5 °C, selon l’accord de Paris de 2015, un objectif que beaucoup d’experts considèrent illusoire. Ou au minimum par 3 pour s’en tenir à +2 °C.
En réalité, le réchauffement réel pourrait être pire, selon des modélisations climatiques plus récentes, non encore validées par l’ONU, comme celle d’une équipe française qui prévoit +7 °C dans un scénario. Le fossé n’a jamais été aussi grand entre ce que le monde veut accomplir et la réalité des plans climatiques des pays. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, veut combler ce fossé. Beaucoup de leaders devraient promettre d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, selon lui. A charge pour eux de concrétiser ensuite ces engagements très ambitieux. Pas gagné. Et dire que les « climato-réalistes » prédisent un refroidissement planétaire… Funestement drôle.
Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID
D’après L’Agence France-Presse
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