Di sak na pou di
À Gérald DARMANIN, ministre des cultes
/ 4 février 2021
« Un manuel scolaire publié en Chine propose une version revue et corrigée de l’Évangile sur l’épisode de la femme adultère. Le texte (évangile de Jean 8, 1-11) reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur disant : "Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre".
Pourtant, la fin du récit diffère radicalement : une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort afin de respecter la loi de son temps.
Morale chinoise de cet Évangile revisité : personne ne peut être au-dessus des lois de la société, y compris, donc, Jésus. Rappelons que dans la « vraie » version, Jésus laisse repartir la femme : « Va, et désormais ne pèche plus »
(Extrait d’un article d’Isabelle Gaulmyn, rédactrice en chef du journal La Croix, 02/10/2020)
Reynolds Michel