
C’était un 30 juin
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4 octobre 2017
Avec la visite à La Réunion de la Ministre de la Santé, Madame Buzyn, à qui nous aurions aimé souhaiter la bienvenue, il avait, un temps, été envisagé qu’elle puisse rencontrer des représentant(e)s d’ associations se consacrant à la défense et à la prise en protection des femmes victimes de violences, conjugales et autres, dont la liste reste impitoyablement trop longue. Un projet a, dans ce sens, été soumis au Cabinet de la Ministre, mais est, in fine, passé à la trappe. En fin de compte, Madame la Ministre pourra être mise en contact avec des femmes victimes, dans le cadre d’un SAUT (Service d’ Accueil d’ Urgence Temporaire), ce dont nous nous réjouissons, en souhaitant que cela puisse faire progresser la solution de leurs difficultés, en allant au-delà des propos lénifiants habituels. Cependant, nous regrettons l’absence d’échanges avec les Associations qui auraient pu l’aider à prendre la mesure des caractères spécifiques des violences à La Réunion, tant dans leur fréquence et dans leur nombre, que dans les facteurs qui les génèrent : l’héritage d’un lourd passé historique (esclavage, engagisme, statut colonial), auquel sont venues s’ajouter les conséquences des rapides mutations sociologiques de ces trois ou quatre dernières décennies.
Mais peut-être et surtout, nous estimons qu’une entrevue avec les Associations aurait permis à la Ministre de toucher très concrètement du doigt les énormes difficultés financières qui les assaillent aujourd’hui au point d’en réduire certaines à envisager de mettre la clé sous la porte dans un proche avenir. Les conséquences en seront tristement simples : la perte de leur emploi pour les salarié(e)s de ces associations ; la fin de l’accompagnement, du soutien et du réconfort pour les victimes. Cela, nous le considérons comme d’autant plus inacceptable qu’il y a à peine un an s’étaient tenus les Etats généraux de la Lutte contre les Violences faites aux femmes : ils avaient été l’occasion d’un énorme travail de réflexion et de propositions cohérentes, devant s’appuyer sur un indispensable programme de prévention, encore plus nécessaire dans un contexte où la chosification de la femme et le mépris inacceptable qui va avec progressent encore, en particulier sur les réseaux dits “sociaux” de l’Internet. Face à cela, nous ne pouvons que regretter l’abandon cynique des promesses des récentes campagnes électorales, mais faut-il s’en étonner ?
Malgré tout, n’y a-t-il pas une indéfendable indécence de la part du Gouvernement auquel vous appartenez, Madame la Ministre, à raboter de 25 % le budget déjà squelettique du Secrétariat à l’égalité(!) des droits des femmes : 30 millions d’euros, soit 0,006 % du budget national, finalement réduit à 22,5 millions d’euros, soit nettement moins que le salaire annuel de certain joueur de football ? !!!
Serait-ce cela que l’on a refusé de vous faire entendre, Madame la Ministre ? Ne pensez-vous pas que les femmes victimes de ces violences abjectes ne méritent pas plus de considération ? Pour notre part, nous récusons la cynique hypocrisie prévalant depuis des lustres, quant à la politique de lutte contre les violences faites aux femmes : de grandes et belles proclamations mais privées des moyens financiers qui permettraient progressivement de les concrétiser. N’y a-t-il pas là parfaite illustration d’une volonté politique chancelante et finalement proprement défaillante ? Cela, Madame la Ministre, soyez-en sûre, JAMAIS NOUS NE L’ACCEPTERONS !
Chantal Jouvenot, Présidente du CEVIF
Jean-Paul Ciret, Secrétaire du CA
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