
C’était un 30 juin
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9 mai 2003
Il y a trois ans, en vue d’améliorer l’accueil des personnes âgées dans les établissements spécialisés, le précédent gouvernement avait décidé, la mise en place d’un plan quinquennal (2001-2005) de modernisation de ces établissements et de recrutement de personnels soignants.
Le financement de ce plan (183 millions d’euros par an) avait été prévu. Si les tranches 2001 et 2002 ont été exécutées, celle de 2003 ne le sera sans doute pas. En effet, le crédit de 1,2 milliard de francs (189 millions d’euros), pourtant disponible, n’a pas été débloqué. Le gel d’une telle somme - qui fait probablement partie des 3,97 milliards d’euros de crédits budgétaires gelés par le gouvernement actuel - est d’autant plus inacceptable que ce même gouvernement estime que « 200.000 lits en établissements sont dans un état indigne de nos aînés ».
Comment, après avoir ainsi amputé les crédits prévus, assurer la formation des personnels chargés d’assister les personnes âgées dépendantes ?
Le remplacement récent du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile par le diplôme d’auxiliaire de vie sociale, qui reconnaît une formation plus pointue, répond à une nécessité soulignée par tous. Mais une telle formation exige l’ouverture de nouveaux centres de formation qui, faute de crédits ne pourront être mis sur pied.
Que vont désormais devenir les personnes qui n’ont plus les moyens de se prendre en charge dans tous les aspects de la vie quotidienne et qui ne peuvent être maintenue à leur domicile qu’au prix du dévouement de leurs proches ? Les personnes qui ne peuvent recevoir à domicile les soins exigé par leur état, sont mises dans l’obligation de recourir à des établissements où les soins sont beaucoup plus coûteux. Refuser de les aider à rester chez elle en leur fournissant soins et assistance, se révélera rapidement bien plus coûteux puisque la participation de l’État au financement des soins requis est plus élevée en structure hospitalière.
Devant les menaces qui pèsent sur l’A.P.A. (allocation personnalisée d’autonomie), chacun d’entre nous doit prendre conscience que la prise en charge de la perte d’autonomie d’un grand nombre de nos aînés - un nombre qui ne peut aller qu’en s’accroissant - nécessite la mise en œuvre de moyens de plus en plus importants. Nous ne pouvons pas nous dérober à nos devoirs envers les personnes âgées. Nous devons donc travailler ensemble pour obtenir que la loi du 20 juillet 2001 soit améliorée. Elle ne doit être qu’une étape sur la voie qui doit conduire à faire de l’A.P.A. une prestation de sécurité sociale par la création d’un risque supplémentaire s’ajoutant aux quatre risques existants.
Mais en attendant que satisfaction nous soit donnée, nous devons nous mobiliser pour la défense de l’A.P.A.. Une occasion nous est offerte de faire entendre notre voix en participant à la campagne de signatures de la pétition lancée par les Unions confédérales de retraités (UCR) et la Fédération générale des retraités de la fonction publique (FGR-FP). Le texte de cette pétition étant porté à la connaissance du grand public par voie de presse.
Avant de conclure, il nous faut dire un mot de la Couverture Maladie Universelle (CMU), bien que ce sujet ait déjà été traité par la presse et singulièrement par "Témoignages".
Rappelons qu’il s’agit d’une loi votée le 27 juillet 1999 et qui est entrée en application le 1er janvier 2002.
À La Réunion, du fait d’une erreur commise par l’ancien gouvernement, quelque 25.000 personnes âgées se sont trouvées exclues du bénéfice de la loi. En effet, le revenu minimum vieillesse (568 euros mensuels) servi à ces personnes dépasse le plafond de ressources (562 euros) fixé par la loi.
En dépit des promesses faites par les candidats à l’élection présidentielle de 2002, en dépit des engagements publiquement pris par le Premier ministre lors de son séjour dans l’île, le 22 février dernier, nos concitoyens privés de la CMU sont toujours dans l’attente de la décision gouvernementale.
Le 18 mars dernier, le ministre de la Santé, répondant à une question posée par un député réunionnais, a déclaré devant l’Assemblée nationale : « nous souhaitons remédier à cet effet de seuil par une réforme qui vous sera présentée à l’automne ». À l’automne, c’est à dire au plus tôt dans sept mois. Pour des milliers de personnes ainsi "interdite" de CMU L’attente - commencée le 1er janvier 2002- se poursuit donc.
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