
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
21 avril 2023, par
Air Austral a été contrainte de fermer la liaison avec Chenaï. Nous partageons la réaction légitime des passagers victimes. Nous soutenons les efforts du collectif dirigé par le Dr Chanemougam pour sauver la ligne. Mais, il faut se rendre à l’évidence : Air Austral n’est plus un outil de développement de La Réunion.
Une décision brutale.
Extrait du communiqué du 27 mars : "Air Austral est contrainte de suspendre ses opérations sur sa ligne Réunion-Chennai, pour laquelle elle n’a pas reçu les autorisations nécessaires de la part des autorités sur toute la saison Iata Eté 2023 qui court du 27 mars au 29 octobre 2023". Les passagers et leurs proches sont paniqués. Des projets sont annulés. L’annonce qu’une dernière rotation est prévue le 29 mars donne l’impression que la compagnie a subi une catastrophe.
Nouvel extrait : "Air Austral transmettra très prochainement le dossier économique préparé à son autorité de tutelle, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), afin d’envisager la réouverture et le maintien de cette destination dans son réseau".
Tout juste pourrait-on relever un manque d’anticipation et d’absence de coordination. Le coup étant parti, pourquoi le délai d’instruction n’a pas joué en faveur du maintien temporaire ?
Propos irresponsables.
Il ne s’agit donc pas d’un dossier technique. Le dossier économique est discutable. Alors, pourquoi cette décision brutale ? Tout s’apparente à un coup de semonce de l’autorité de tutelle qui a durement obtenu le sauvetage de la compagnie, sur la base d’engagements sérieux.
Explication : en visite à La Réunion, en février, le secrétaire d’Etat Carenco expose son envie de voir Air Austral s‘ouvrir vers Abu Dhabi. Les gens sont surpris car les conditions de consolidation de la compagnie prévoient de ne pas créer de nouvelles lignes. Mais surtout que l’individu n’en a discuté avec personne. Les propos sont dithyrambiques et incohérents.
La récupération politicienne indispose. D’aucuns pensent en coulisse à la fragilité de la situation et à la réaction des autorités de tutelles.
Un outil de désenclavement.
Air Austral est à l’origine un outil de désenclavement de La Réunion et d’ouverture au monde. C’est un pilier du projet de Développement Durable et Solidaire au profit des Réunionnaises et des Réunionnais. L’exploitation en propre d’une ligne vers Paris relève d’une opportunité. D’ailleurs, ses promoteurs avaient accordé à Air France près d’un tiers du capital de la compagnie. Par la suite, la compagnie nationale a osé réclamer la valorisation de ses parts et s’est retirée, plaçant la petite compagnie dans une concurrence frontale. Le défi a été relevé.
Une filiale a été créée pour conduire une solution d’innovation technologique : la transformation d’un Airbus A380 pour faire du transport de masse et pas cher. Les 2 premiers exemplaires au monde ont été réservés à la compagnie réunionnaise. Aucun autre concurrent ne disposait de cet avantage comparatif. L’ avenir s’annonçait radieux, sans gréver les finances publiques.
Quel avenir ?
En liquidant la gouvernance Ethève-Vergès de la compagnie, les nouveaux dirigeants se sont mis au service d’un projet politique différent, centré sur Paris et ses priorités. L’embauche d’un ancien cadre d’Air France, devenu PDG, a réorienté l’avenir de la compagnie vers les bureaux parisiens et bruxellois. Devant les ateliers d’Air Austral, Carenco dicte la marche à suivre et, un mois après, c’est la fermeture de la ligne Chenaï.
Pourtant, La Réunion est l’interface entre les besoins de l’Union Africaine, le RCEP et l’Inde. La culture parisienne est de considérer Chenai comme une destination finale pour « une clientèle affinitaire » alors que la vision réunionnaise prend en compte le pays le plus peuplé de la planète et en pleine expansion économique. Air Austral a été conçue pour le développement de La Réunion et ses opportunités géo-économiques. Par exemple, ce n’est ni Paris ni Bruxelles qui prendront la décision de remplir un avion d’Air Austral, avec des acteurs réunionnais pour participer au Sommet des BRICS, en Afrique du Sud, en Août. C’est tellement dynamique que 12 autres pays veulent y adhérer. La banque des Brics fait la tournée des pays africains pour signer des projets. L’avenir est là, à nos portes.
Un déficit spécifique sur la ligne Chenaï n’est rien au regard des opportunités qui s’ouvrent ; c’est dans 3 mois. C’est à 3 heures de vol d’ici.
Ary YEE CHONG TCHI KAN.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Messages
21 avril 2023, 19:20, par Arthur
Avec 4 compagnies, la Réunion est bien desservie non ? Pour aller en Inde, ne serait-il pas plus économique, rentable, de faire passer les voyageurs volontaires par Maurice et son aéroport de "Plaisance" ? Après la Nouvelle-Calédonie-Kanaky, qui au final n’était pas rentable, c’est au tour de l’Inde, c’est pas la fin du monde. Autre idée ? Pourquoi ne pas "demander", inviter les compagnies indiennes de venir jusqu’ici via Maurice aussi, à moins que cela soit déjà fait ? A vérifier.
Le transport aérien et énergivore, en énergie et crée pas mal de CO2 non ? Mais de ça, personne n’en parle comme si "cétait pas grave", et bien si, c’est grave car cela nous concerne tous, cela s’appelle le réchauffement climatique, voir le rapport du GIEC pour s’en convaincre. Il faut par contre développer les transports en commun, comme le train TER péi reliant enfin, Ste Rose à St Joseph, ça urge, ça chauffe dans le ciel et y en a marre des bouchons, de temps perdu, des cartons, de la pollution pour nos poumons et nos poubelles ! Bon WE zot tout, en vélo, c’est mieux, pour commencer par mieux rouler, vivre, respirer. Arthur.