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France
Quel avenir pour le transport aérien ?
11 février 2003
Les salariés d’Air Lib manifestaient hier alors que le Conseil d’État a rejeté le recours qui visait à rétablir la licence d’exploitation de la compagnie. Si les avions d’Air Lib restent cloués au sol, l’entreprise semble promise à un dépôt de bilan.
Les salariés d’Air Lib qui bloquaient la RN7 aux abords d’Orly-Ouest se sont dispersés dans l’après-midi. Ce blocage avait contraint plus d’une heure durant des centaines de voyageurs à effectuer un bon kilomètre à pied avec leurs bagages pour atteindre l’aéroport. Avant de bloquer la route, les manifestants (1.500 personnes selon les organisateurs, 1.300 selon la police) avaient été dispersés à l’intérieur de l’aérogare d’Orly-Ouest à coups de gaz lacrymogènes. Onze avions d’Air Lib présents sur l’aéroport d’Orly ont été immobilisés par des blocs de béton sur ordre d’Aéroports de Paris. Cette manœuvre a pour objectif de faire pression sur la direction pour qu’elle honore des dettes.
Hier, les salariés devaient encore manifester à Paris, sur le lieu symbolique de la place de la Bastille, là où s’élevait une prison qui était le symbole de l’arbitraire de l’État. Ce matin, une mobilisation est prévue devant le ministère des Transports. Car pour beaucoup de travailleurs d’Air Lib, le principal responsable de la cessation d’activité est l’État. Et si les avions restent cloués au sol, les perspectives d’avenir s’assombrissent pour plus de 3.000 personnes.
Hier aussi, le Conseil d’État a rejeté lundi matin la requête en référé d’Air Lib qui s’opposait à la décision du gouvernement de ne pas prolonger la licence d’exploitation de la compagnie aérienne. Air Lib devrait être contraint de déposer son bilan vendredi, date butoir de la procédure de conciliation engagée devant le tribunal de commerce de Créteil. Le gouvernement, lui, concentre ses efforts sur le reclassement des salariés, faisant une croix sur l’existence de la 2ème compagnie aérienne française. Une attitude qui suscite des commentaires (voir encadré).
Dimanche, le ministre des Transports, Gilles de Robien, et son secrétaire d’État, Dominique Bussereau, n’ont pas caché leur pessimisme sur l’avenir d’Air Lib en raison de l’absence d’un nouvel investisseur susceptible de renflouer une compagnie à l’arrêt, privée de sa licence de vol depuis jeudi dernier. « Je ne voudrais surtout pas que l’on fasse une fois de plus souffrir les salariés avec de faux espoirs. Si Jean-Charles Corbet a des solutions d’investissement de dernière minute, il doit les présenter sans délais auprès du conciliateur » chargé du dossier, a déclaré Gilles de Robien. La direction d’Air Lib se refuse de son côté à envisager un dépôt de bilan, en continuant à faire état de « discussions en cours » avec « d’autres investisseurs potentiels » non précisés.
Un cadeau pour les futurs actionnaires d’Air France ? |
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Président de la Commission supérieure de l’aviation marchande (CSAM), le député UMP de la Manche Jean-François Le Grand est la personne qui, le mercredi 5 février à minuit, avec l’accord du Premier ministre, a décidé de retirer la licence de vol d’Air Lib, laissant ainsi cloués au sol les trente-neuf appareils de la compagnie, transformant en naufragés quelque dix mille passagers bloqués dans de nombreux aéroports... et privant de travail 3 200 salariés employés directement par la deuxième compagnie aérienne française, plus quelques milliers travaillant indirectement pour Air Lib. Ce désastre suscite des commentaires, car certains supposent que Jean-François Le Grand est juge et partie. En effet, comme sénateur, il doit rapporter le 12 février prochain au Sénat sur le dossier de la privatisation d’Air France. Ce projet, qui vise à court terme à faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’État, pourrait devenir attractif pour certains investisseurs si Air France récupérait une partie des droits de trafic d’Air Lib, ce sont les fameux "créneaux horaires". Cependant, contestée par les syndicats de la compagnie nationale et de nombreux salariés d’Air Lib, cette privatisation ne ferait qu’accélérer les conséquences de la déréglementation du transport aérien, dont les difficultés d’Air Lib sont une tragique illustration. Ce qui a fait dire au secrétaire général de la CGT Bernard Thibaud, en marge de sa rencontre vendredi avec le ministre du Travail, François Fillon, sur les retraites, que la situation d’Air Lib est un « argument » contre la privatisation d’Air France. |
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