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1er décembre 2021, par
C’est le dernier opus de Cyril Dion. Après la réussite de « Demain », après le fiasco du pilotage de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratage total lié aux mensonges réitérés de la parole de notre jupitérien de président, Cyril Dion nous propose cette œuvre documentaire racontant les pérégrinations de deux ados, Bella et Vipulan, qui témoignent de la chute catastrophique de la biodiversité. Le film sort le 1 décembre.
Bella et Vipulan ont 16 ans, une génération persuadée que leur avenir est menacé. Changement climatique, 6e extinction de masse des espèces… d’ici 50 ans leur monde pourrait devenir inhabitable. Ils ont beau alerter, rien n’y fait. Alors ils décident de remonter à la source du problème : notre relation au monde vivant. Tout au long d’un extraordinaire voyage, ils vont comprendre que nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces. En les sauvant, nous nous sauverons aussi. L’être humain a cru qu’il pouvait se séparer de la nature, mais il est la nature. Il est, lui aussi, un Animal.
Il n’y a pas que le dérèglement climatique. La catastrophe écologique en cours comprend également l’érosion accélérée de la biodiversité. Avec des conséquences bien plus profondes que la tristesse de voir telle ou telle espèce rayée de la surface de la Terre. Car la nature forme un système dont tous les maillons sont interdépendants. Avec la disparition de plus de 50 % des espèces durant les cinquante dernières années, la Terre vit sa sixième grande extinction. Et, cette fois, l’humanité joue le rôle de l’astéroïde.
Comment enrayer le processus ? Telle est la question qui anime les écologistes, conscients de l’héritage empoisonné que sont en train de leur laisser leurs aînés. Bella et Vipulan descendent régulièrement dans la rue pour protester contre la dévastation planétaire. Cyril Dion les place au centre de son nouveau documentaire.
Les protagonistes du film se divisent entre les « bons » et les « méchants » avec, parmi les « bons », des militants qui ramassent le plastique sur les plages de Bombay et font du lobbying pour interdire leur usage. On trouve aussi dans cette catégorie ceux qui demandent l’interdiction de la pêche en eau profonde ou des chercheurs qui étudient le comportement des loups ou des abeilles. Parmi les « méchants », il y a certains élus qui défendent le statu quo ou les adeptes de l’élevage intensif. Sauf qu’en les écoutant, on voit que ces derniers sont pris au piège de leur endettement. Les adolescents apprennent ainsi la complexité et comprennent que la solution ne réside pas dans la misanthropie.
Le nouveau film de Cyril Dion n’entre pas dans la série des catalogues de solutions locales pour un désordre global. Il nous montre le voyage initiatique de deux jeunes particulièrement conscientisés. Coupables et hypocrites au moment de prendre l’avion, tout en sachant s’émerveiller devant le spectacle de la Nature et les explications des érudits qu’ils croisent. Quand l’économiste Eloi Laurent leur explique la nécessité d’arrêter de confondre croissance et bien-être, la primatologue Jane Goodall leur montre combien il importe de sortir du clivage entre les Humains et la Nature, malheureux héritage cartésien, en étant attentif à l’unicité de chaque individu. Une leçon mise en pratique par cet éleveur capable de reconnaître chacune de ses vaches par la seule manière dont elles bougent leurs oreilles. Pris de sanglots quand il s’agit de les mener à l’abattoir.
En somme, la diversité est notre plus grande richesse. Synonyme de productivité et de résilience, comme l’ont notamment montré les expérimentations de la ferme biologique du Bec-Hellouin, dans l’Eure, ou la reforestation réussie du Costa Rica. Le message du film donne un peu d’espoir et prend à rebrousse-poil la pensée dominante qui prône le repli sur soi comme remède aux crises actuelles. « Animal », c’est le combat d’une génération contre le saccage planétaire.
Bruno Bourgeon
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D’après Alternatives Économiques
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