Apres Ava et Berguitta, attention Cébile !

30 janvier 2018, par Paul Dennemont

Au lendemain du passage de la tempête Berguitta, et devant les importants dégâts qu’elle a causés, beaucoup de choses ont été dites et des solutions avancées par les Autorités (Etat et Collectivités) pour prévenir ce genre de catastrophe. Sauf que causer, c’est une chose, et agir, c’en est une autre. Et puis, comme dit souvent le créole « La lang na poin lo zo ».

Pour preuve, Il n’est nul besoin d’être ingénieur pour savoir que des caniveaux non curés, colonisés par de la végétation sauvage et jonchés de détritus divers, sont - en cas de pluies diluviennes - les causes premières d’inondation des rues et chemins et des habitations riveraines. Or, actuellement, et plusieurs jours après les passages d’Ava et de Berguitta, chacune et chacun d’entre nous peut faire le constat, toutes nos communes ou presque - sont envahies par des herbes épaisses et hautes parfois plus d’un mètre, elles investissent et obstruent les caniveaux, empêchant l’évacuation normale des eaux pluviales. D’où les inondations assurées en cas de fortes pluies.

Certaines zones relèvent de la compétence des Communes, d’autres de celle du Département ou de la Région. Qu’attendent les collectivités concernées pour intervenir ? Comme me le faisait remarquer récemment un habitant de Saint-André, « Zélvèr na pi bézoin asté zaliman, lo zèrb nana, na tro pou angrèss la popilasion zanimo la Réynion ». Et, il n’a pas tort.

En tout cas, force est de constater que nos autorités ne se pressent pas pour tirer sérieusement les leçons des évènements passés. Peut-être, attendent-elles le passage du cyclone intense Cébile qui rôde dans les parages. Kit tamèr !

Paul Dennemont

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