Après la disparition de Valérie Bénard…

12 février 2018, par Raymond Lauret

A toi, mon cher Jean-Claude, à toi que j’ai connu à l’époque où nous partagions déjà la même passion pour le Sport et en ces temps où, encore gamins, nous nous régalions de jouer dans les rues et ruelles du quartier où nous habitions pas loin de l’église Jeanne d’Arc du Port, à toi je veux dire aujourd’hui toute ma sympathie au moment où nous avons dit adieu à Valérie, ta grande fille.

Valérie, je ne l’ai pas connue personnellement, si ce n’est en lisant dans la presse locale chacun des compte-rendus des batailles sociales qu’elle a menées avec foi et passion. Et puis, lors de séances publiques de l’Ecole de la 2e Chance auxquelles j’ai été convié, j’ai pu entendre tout le bien que pensaient d’elle ceux et celles pour lesquelles elle avait su ancrer dans l’avenir le Conseil Régional dont elle était une élue fortement engagée.

Perdre une enfant est, je ne le sais pas mais je le ressens fortement, une épreuve difficile à surmonter. Je suis de tout cœur avec toi. Il te faudra trouver la force nécessaire pour accepter de voir que la vie doit se poursuivre et que l’image et l’exemple que Valérie laisse vont aider d’autres à continuer le rude combat de notre émancipation, son combat…

Mon cher Jean-Claude, j’ai aussi une pensée particulière pour ta mère, Madame Rosanne Bénard. Pour une grand-mère qui a fêté il y a quatre mois ses 98 ans et qui passe les dernières années de sa vie en maison de retraite, cela doit être extrêmement pénible de vivre une telle réalité. Je lui ai rendu visite ce dimanche à l’Ephad Marie Françoise Dupuis, à La Saline. Elle m’a confié, en contenant difficilement ses larmes, tout ce que Valérie a appris avec elle lorsque, sur ses genoux, elle lui racontait alors les périodes de vie du temps longtemps. Elle a voulu assister à la cérémonie mortuaire à Prima, pour être elle aussi tout prêt de sa petite-fille à l’heure du dernier adieu. Comment ne pas saluer une telle force de caractère…

Et puis, je voudrais, dans ce petit mot, me rappeler combien Madame Shénaz Bagot appréciait Valérie. Je l’entendais, lors des rencontres de l’Ecole de la 2e Chance dont elle est Présidente-fondatrice, souligner le rôle fort joué par ta fille au titre du Conseil Régional et aussi à titre personnel, tant elle avait le souci du dévouement pour son pays et sa population. En privé, Madame Bagot m’en a souvent parlé.

Oui, Valérie a été une militante qui avait encore beaucoup de choses à faire. La remplacer ne sera pas chose aisée.

Mon cher Jean-Claude, en ces circonstances où il te faut et où il nous faut surmonter l’insurmontable, je voulais te dire mon amitié et toute ma sympathie. Courage à toi et à ceux et celles qui sont autour de toi. Vous saurez trouver au fond de vous-même la Foi et la Force dont nous sommes tous capables, surtout lorsque l’épreuve est difficile.

Raymond Lauret


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