Après le chikungunya, la rage ?

11 août 2006

Un peu comme nos “zoizo-béliés” qui n’ont pas le temps de prévoir parce qu’ils s’adaptent vite, certains voyageurs pressés vont, viennent, repartent, reviennent ; d’autres, au contraire, qu’ils le veuillent ou pas, supporteront tant bien que mal leurs trajets de transhumants tassés dans des “bétaillères”. Et... tout là-haut, combien, au total, auront "oublié" de prévoir la garde de leurs chiens et chats "adorés" ?
Voici, amicalement échangés entre gens de bonne compagnie, des verdicts définitifs et donc sans remords... : "Arrête, vive les vacances ! - Après tout, t’occupe ! - J’fais c’que j’veux !" Etc.
La loi Grammont aurait-elle été abrogée ou oubliée ?

À n’en pas douter, toutes proportions gardées, voilà, encore de nos jours, des comportements qui, dans leur cruauté, n’ont rien à envier à ceux de nos seigneurs ou colonialistes qui laissaient derrière eux, ... aux cul-terreux quoi..., le soin de s’occuper du reste !

Après 1789, 1848, 1850... Quelle direction d’évolution retenir ? Nos “abandonneurs” d’animaux s’efforceraient-ils de rayer de leur mémoire la notion de citoyenneté et par surcroît d’entacher d’égoïsme ou de je-m’en-foutisme notre "vivre ensemble" qui tend insensiblement à se dénaturer ?
Le dos tourné, tant pis pour l’hygiène de notre île et la tranquillité des autres pendant que, paradoxalement, il leur restera le droit de réclamer à leur avantage le respect des lois, des règlements, que sais-je encore ! Est-ce une forme de mépris des conventions sociales ? Et, soit dit en passant, gardons-nous, en attendant, de rendre les individus responsables des travers de l’espèce !
En conclusion : Pas de quoi encore être enragés ! Consommons bien... et dormons bien. Il fait encore bon sous nos tropiques !

Joseph Mondon
Les Avirons


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus