Mère indigne et aliénation parentale
18 mars, par
À l’heure où la Journée de la femme recueille tous les éloges, il faut savoir que certaines mères se moquent éperdument du sort de leur enfant, pourvu que leur intérêt propre soit protégé. Quand une décision de justice familiale décide d’une « autorité parentale conjointe », le père passe le plus souvent à la trappe, et se bat seul contre la toute puissance de la mère qui, ayant choisi son géniteur, décide tout bonnement de passer outre la nécessaire présence du père pour l’équilibre psychologique de l’enfant.
Que les droits de la femme fassent la une de plusieurs médias, cela est sans aucun doute justifié, mais que deviennent les pères écartés et le développement de l’image du père chez l’enfant ? Nous vivons dans une époque où tous les schémas traditionnels explosent sous prétexte d’évolution des mœurs, mais je pose une question :"Un enfant peut-il vivre sans la présence de son père ? Alors qu’il fut conçu par les deux parents ? »
Beaucoup diront que cela n’est plus important aujourd’hui, donc peu importe, laissons faire le progrès !
Pour ma part, je suis très loin de me satisfaire de cette situation, qui relègue le père au rang de faire valoir, suivant l’omnipotence de la mère, qui use d’une manière très aliénante de son pouvoir largement approuvé par la société et les juges. Je me demande si c’est encore utile de s’insurger, et si combattre un système si puissant, relève plus de l’utopie plutôt que de l’exercice naturel d’un droit, inscrit dans la loi.
Radjah Véloupoulé