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16 juillet 2015, par
« As-tu autrefois participé ? », une telle question, lourde de sens au lendemain de la seconde guerre mondiale et des atrocités commises au nom d’une idéologie totalitaire, risque de retrouver du sens, trois générations plus tard, à l’heure où toute une jeunesse allemande, pourtant enfin débarrassée des oripeaux d’un passé qui finissait, bon an mal an, par passer, découvre la brutalité avec laquelle son gouvernement impose, en accord avec la Troïka (BCE, FMI, gouvernements européens), un « diktat » inacceptable pour le peuple grec, le précipitant encore plus, à coups d’austérité renforcée et de mesures ultralibérales, dans la récession, l’appauvrissement, voire le chaos.
Pour autant, imaginer un peuple allemand unanime et aligné derrière sa chancelière et son ministre des finances, ne serait que pure vue de l’esprit : la réalité est bien plus complexe. Le simple fait que le gouvernement d’Angela Merkel n’ait pas, à l’instar de nombre d’autres pays membres de la zone euro, invité son parlement à se prononcer sur l’accord imposé aux Grecs, est révélateur de la crainte de ne point y trouver de soutien, pour des raisons diverses et variées d’ailleurs, qu’il serait bien trop long et fastidieux de développer ici.
Car les voix sont nombreuses en Allemagne à qualifier l’accord de « diktat » imposé à un peuple contraint et humilié, à une punition collective pouvant servir de leçon à tout pays tenté par autre chose pour son peuple que l’austérité et le chômage et la paupérisation qu’ils génèrent (l’Italie, l’Espagne, le Portugal, mais aussi la France sont prévenus, il n’y aura pas d’alternative). Der Spiegel, journal peu connu pour ses positions radicales, évoque « la destruction par le gouvernement allemand de plusieurs décennies de diplomatie », décrit les réformes imposées comme « un catalogue des horreurs (…) destiné à humilier la Grèce ». Plus centre-gauche, le Süddeutsche Zeitung souligne que « Merkel a réussi à raviver l’image d’une Allemagne laide, avare et au cœur sec, qui commençait seulement à s’estomper ». Même le très conservateur Frankfurter Algemeine Zeitung reconnait que « la ligne est mince entre sauver et punir la Grèce, et qu’elle a été franchie ».
Certes, les médias qui font, défont, refont l’opinion ne reflètent pas forcement le sentiment du pays réel. Que pense réellement le peuple allemand ? Les sondages, commandités par des officines proches du gouvernement à des instituts dirigés par la même oligarchie que celle qui occupe le pouvoir et les grands médias, nous laissent dubitatifs. La poussée exponentielle de la paupérisation/précarisation dans ce pays depuis la crise et l’application du dogme de l’austérité n’aurait aucun impact sur le ressenti d’un peuple qui n’avait connu jusque-là qu’un demi-siècle de progrès social ininterrompu ?
Les chemins de traverse de l’internet nous livrent pourtant une autre photographie de l’opinion publique germanique. Un sketch intitulé Nos précieux euros allemands, parodiant l’égoïsme national, circule depuis quelques semaines sur You Tube et a été visionné plus d’un million de fois. La vidéo conclue sur un message fort et clair : ?« cet été, nous les Allemands, avons une occasion historique de ne pas nous comporter comme des connards, pour une fois ! » Vaste programme aurait dit le Général. Pour autant les lignes de fracture se sont creusées au sein des partis, et surtout à gauche, à la faveur du débat sur le sauvetage de la Grèce.
En Allemagne, berceau et longtemps boussole du mouvement ouvrier, le rapprochement opéré par Die Linke en direction du SPD et des Verts, dans la perspective d’alliances pour les élections fédérales de 2017, ce qui explique son acceptation de compromissions sur le dossier grec, libère des forces centrifuges : autour de AKL (Antikapitalistiche Linke, aile gauche de Die Linke) de NaO (Neue Antikapitalistische Organization), des associations et des citoyens qui les rejoignent, se jouent les conditions du rassemblement autour d’une autre idée de l’Allemagne et de l’Europe, celles de peuples solidaires et libérés de l’emprise des oligarchies politiques, médiatiques et financières, celle d’une Europe respectueuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Quel meilleur soutien à Tsipras et aux Grecs, que de refuser de participer à la farce qui se joue aux dépens de ce peuple contraint et forcé par des institutions non élues à accepter la peste pour échapper au cholera, et de la dénoncer ?
Pascal Basse, porte-parole du Parti de Gauche
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