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17 février 2014
"Cap Requin est un programme expérimental ayant débuté le 14/01/2014, qui vise à vérifier :
- Que les drumlines jouent un rôle répulsif sur les requins côtiers en cause dans les accidents
- Qu’elles ne présentent pas de risque pour les autres espèces (requins, raies, cétacés…) : c’est le concept des « smart drumlines », ou drumlines « intelligentes ».
Ce programme est un projet du Comité Régional des Pêches Maritimes et Elevages Marins (CRPMEM) soutenu par PRR et la ligue de surf. Il est entièrement financé par des fonds publics issus de l’Etat, de la Région Réunion et de la Mairie de Saint Paul.
Nous vous soumettons un point d’étape sur ce projet à partir des informations recueillies lors des dernières réunions officielles organisées par les institutions.
Après quatre semaines « d’expérimentation » et alors que le programme se poursuit, nous sommes en mesure de vous informer que celui-ci :
1. N’est pas structuré autour d’une démarche scientifique claire qui viserait à répondre à des questions claires : Cap Requin est décrit comme un programme scientifique, mais aucun protocole scientifique digne de ce nom n’a été présenté. Il ne semble pas disposer des qualifications requises pour ce qu’il prétend faire. Il s’agit finalement d’un simple programme de pêche à outrance visant « TOUS les requins présents durablement à la côte » (le terme « durablement » n’a pas été défini).
2. N’est pas encadré par un comité scientifique INDEPENDANT qui serait seul à pouvoir entériner et vérifier le postulat de départ.
3. N’est pas supervisé par des observateurs indépendants issus d’associations de protection de l’environnement (alors que ceci était une condition préalable au financement par la mairie de Saint Paul). Nous avions pourtant dès le mois de septembre 2013 transmis une demande officielle afin de proposer nos bénévoles sur place comme observateurs de ce programme.
Par ailleurs, ce programme et ceux qui le dirigent ont décidé prioritairement de prélever les animaux (tigres et bouledogues) jusqu’à atteindre le quota des 90 requins demandés par l’ARVAM (Agence Recherche Valorisation Marine) ; le but est de réévaluer la présence dans la chair de ces requins des toxines ciguatera, carchatoxine et de métaux lourds. Or, le programme avait pris l’engagement de marquer un requin sur deux dans le but de pouvoir vérifier leurs hypothèses à savoir : les animaux sont-ils attirés par ce dispositif de pêche, et une fois pris et relâchés sont-ils effarouchés ?
Jusqu’à présent, les appâts prévus, à chair maigre (car peu attractifs), n’étaient pas utilisés. Ils ont été remplacés par des bonites, des poissons à chair grasse. La graisse transmet les odeurs qui sont détectées par les requins à plusieurs kilomètres. Ce type d’appât attire donc les requins près des côtes, requins qui ne seraient autrement probablement pas venus. De plus, ce type d’appât attire tous les requins qui, hameçonnés, deviennent des proies potentielles pour des requins plus gros qui sont attirés à leur tour : RISQUE D’UNE PRESENCE ACCRUE DES REQUINS PRES DES COTES. Les appâts « conformes au programme » n’ont semble t’il été réceptionnés (et utilisés ?) qu’à partir du 06/02/2014.
Après 4 semaines de pêches, un seul bouledogue a semble t’il été pris sur ces lignes !
En revanche, le bilan est le suivant pour les 3 premières semaines :
- 4 requins tigres dont trois tués pour alimenter la « recherche »
- 2 requins marteaux, dont un est mort (de quelle espèce s’agit il ?)
- 2 requins nourrices
- 1 raie guitare
- 3 raies pastenagues (espèces indéfinies, « il fallait les relâcher rapidement »)
- 2 carangues gros tête (mortes à la remontée de la ligne apparemment)
Le projet CAP REQUINS, motivé par une présupposée surpopulation de requins bouledogues à l’ouest de La Réunion, va à l’encontre des constats scientifiques (programme CHARC), qui font état d’une population capable de migrer avec une mobilité très importante à la fois côtière et pélagique. Il semble que ce soient des animaux occupant des territoires très vastes, sur lesquels ils se déplacent selon des critères encore mal connus. Ils sont présents sur toute La Réunion et sont plus souvent aux côtes en hiver et aux intersaisons (transition été/hiver).
Les pêches ont lieu essentiellement la nuit (de 23h à 4h du matin) ; ce qui en dit long, là aussi, sur l’effet protecteur de ce dispositif pour une activité (le surf) qui se pratique uniquement le jour.
Alors que les expertises médico-légales, menées sur les victimes, mettent en cause de manière quasi exclusive les requins bouledogues, les requins tigres restent une cible de ce projet insensé. Pourtant il est avéré que cette espèce montre un caractère migrateur encore plus marqué que chez le bouledogue. Ces requins se tiennent d’après les recherches scientifiques en permanence au large… pourtant ce sont eux qui sont pêchés sur les lignes de Cap Requin en baie de Saint Paul ! La question de l’attractivité de ces lignes paraît donc bien réelle et cette question laisse pour nous peu de doutes : ces lignes appâtées attirent ces grands requins près des côtes.
Aussi malgré les fanfaronnades du chargé de mission du CRPMEM, ce programme glisse chaque jour davantage vers un scandale à la fois financier, sécuritaire et écologique : l’argent du contribuable est gaspillé afin de vérifier des hypothèses (lubies) définies par le CRPMEM, évaluées par le CRPMEM, sans protocole et sans aucune transparence.
Ces pêches montrent clairement leur dangerosité, aussi bien parce qu’elles rapprochent les grands requins près des côtes (quid de la sécurité ?!) et qu’elles occasionnent de nombreuses prises accessoires, notamment des requins de récif (requins nourrices).
Nous appelons les acteurs de la crise requin à stopper cette ineptie et à orienter l’argent public vers des solutions réelles et durables, qui bénéficieraient à l’ensemble des Réunionnais ; pour la sécurité du surf, pour la Réserve Marine et pour la conservation des espèces marines essentielles aux équilibres océaniques…"
Sea Shepherd Réunion
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