
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
28 juin, parLe calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
15 avril 2016, par
On a un peu de mal à se croire au 21e siècle avec ce conflit social dans le BTP. Il est question de NAO (négociations annuelles obligatoires). Or, on assiste, médusés, à une série de provocations du patronat qui n’ont rien à voir avec des négociations. Des négociations qui supposent rencontres, échanges et dialogue. Mais annoncer de but en blanc que l’augmentation sera de 0 % avant tout échange n’est pas très habile. Lancer un ultimatum pour le même 0 % n’a rien à voir avec une négociation ! Depuis l’annonce du 0 %, le patronat a mis en avant la charge de la mutuelle obligatoire : pourquoi pas ? Mais cela aurait été plus pertinent d’en discuter tranquillement. Ce vendredi matin les médias font état d’une avancée avec 1,6 % concédés par le patronat. En attendant une nouvelle annonce. Était-ce vraiment très adroit de provoquer les syndicats ouvriers en lançant cet absurde 0 % si c’était pour céder ensuite ? Une formation aux tactiques de négociation s’impose pour ces patrons d’un autre âge !
Entre temps l’économie de l’île a été prise en otage et le président du Medef local a beau accuser le préfet de n’avoir rien fait pour assurer la libre circulation, il méconnait gravement les risques de dérapages qu’une telle action aurait généré. Il semble avoir échappé à Monsieur De Prince que les Réunionnais ont pris l’habitude d’exprimer leurs mécontentements en barrant les routes. Au point que le néologisme “grèver” en créole signifie barrer la route ! Certes, il existe d’autres moyens de se faire entendre mais, personnellement, je ne souhaite pas que notre île adopte la méthode corse, en dépit de sa redoutable efficacité !
Les patrons pleurent misère : cela fait partie du jeu. Mais il ne faut pas perdre de vue que les grandes entreprises fonctionnent sur la base de marchés publics qui incluent des clauses de révision de prix en cas de variation de prix des “intrants” (main d’œuvre, carburant, matériaux, engins, services, etc). En cas d’augmentation des salaires cela est répercuté sur la facture envoyée au maître d’ouvrage. Et ces entreprises ont depuis longtemps mécanisé leurs activités avec plus d’engins et moins de personnel, externalisé et sous-traité leurs activités.
Quant aux petites entreprises elles sont victimes de la sous-traitance en cascade, système capitaliste imposé par les grandes entreprises. Un système qui aboutit à ce que les gens qui font réellement le travail sur le terrain, en bout de chaîne, soient contraints de serrer leurs prix au maximum. Et là, il faut bien trouver des solutions pour que l’entreprise soit viable : sous-classement des ouvriers qualifiés payés comme manœuvres, travail non déclaré partiel ou total facilité par le chômage de masse, sécurité non respectée. Difficile de faire autrement. Mais une augmentation des salaires de 3 %, soit 60 euros par mois par salarié charges comprises ne semble pas hors de portée. Ces petites entreprises bénéficient depuis quelque temps de la baisse du prix des carburants qui est loin d’être négligeable et qui impacte les transports et le fonctionnement des engins et machines. Alors, quelques dizaines d’euros par mois par salarié ne vont pas les transformer en candidats à l’évasion fiscale dans un lointain paradis !
Charles Durand
Le Brûlé – Saint-Denis
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)