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3 juin 2016
Vous n’y comprenez rien et moi non plus. Alors, j’ai décidé de faire le tour du Monde pour voir. Avec Internet c’est facile. Et voici ce que j’ai ramené :
Chez les francophones, ce n’est pas clair. D’un côté on se plaint du développement excessif de la population mondiale et de l’autre on voudrait que ce développement soit durable ! On parle de préserver la nature, j’ai plutôt l’impression qu’il faudrait préserver les humains. Enfin, vous l’avez compris, tout ça ne tient pas debout.
Allons voir maintenant du côté des anglophones. Il est vrai que le terme de « Sustainable devlopment » n’est pas beaucoup plus explicite que le terme français « Développement durable ». Je me suis d’ailleurs laissé dire que ce terme avait été retenu après une grosse bagarre sémantique entretenue par les lobbys américains jusque dans les couloirs de l’ONU. Ce qui ne m’étonne pas de la part du seul pays au Monde qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto. C’est pourtant un Américain (Barrington MOORE) qui, dès 1917, soit très en avance sur le vieux continent, déclarait : « L’écologie est la science couronnant tous les savoirs. » Mais nos amis Anglais viennent heureusement corriger le tir en donnant naissance à un nouveau concept : « Permanent culture ». Ce concept anglo-saxon étend la notion d’écologie à toute l’organisation et au fonctionnement de nos sociétés qui, selon ces nouveaux principes, doivent s’inspirer des grands équilibres de la vie sur Terre et non dominer, exploiter et soumettre la Nature. Ce sont maintenant, malheureusement les Francophones qui viennent tout mettre parterre en refusant de traduire correctement cette très belle expression. En effet, dans l’esprit de 90 % des Francophones, le néologisme « permaculture » est presqu’exclusivement lié au vert (nature, agriculture, etc.) alors que précisément cette nouvelle expression anglaise était une ouverture sur la nécessaire transition sociétale. Il aurait probablement fallu la traduire par : « Mode de vie durable » ou quelque chose d’approchant. Je laisse à nos distingués linguistes le soin de trouver la bonne traduction.
En tout cas, grâce à nos amis Anglais, les choses s’éclairent. Pour en savoir plus, allez donc voir du côté de http://www.permanentculturenow.com/ ou chez notre ami Canadien ALONSO : http://www.universitetransition.org/
Le concept étant compris, voyons maintenant sa mise en pratique. Et là, évidemment ça se complique. Allez donc demander à 3 milliards d’habitants de la planète (la moitié de l’humanité) de changer leurs habitudes ! Ce n’est pas simple, et pourtant il y a urgence. Au train où vont les choses, nous allons tous devenir obèses ou cul de jatte (une étude très complète et très sérieuse de l’INSERM nous annonce déjà que près de 66 % de la population mondiale est obèse ou en surpoids). Par ailleurs, depuis plus de 50 ans, alors que l’on nous annonçait que le progrès allait réduire les inégalités, (aussi bien entre les individus qu’entre les peuples), elles se creusent de manière dramatique. On aurait déjà dépassé le chiffre de 50 % de la population mondiale mourant de faim, sous alimentées ou dans le dénuement le plus complet. Les tensions guerrières et les migrations incontrôlables nous rappellent chaque jour que cette situation ne peut durer.
Alors, que faire ? Et là, ce sont les Indiens qui viennent à notre secours avec leur fameux concept : « JUGAAD » que je n’ose traduire. L’expression : « Innovation frugale » est la plus courante. Je dirais : « Faire mieux, faire plus, avec moins ». Pierre RABHI, lui, nous parle de sobriété heureuse. Pourquoi pas ? En tout cas, si l’on sait associer « JUGAAD » avec « Permanent culture » je crois qu’on aura rassemblé tous les ingrédients pour voir l’avenir un peu plus en rose.
Pour être concret et mieux comprendre, prenons le remarquable exemple de la santé. La maladie n’est finalement qu’un déséquilibre du corps et de l’esprit. Alors, un conseil, avant d’aller voir votre médecin, votre sorcier ou votre apothicaire, rééquilibrez-moi tout ça. Comment ? C’est très simple et parfaitement à votre portée. Mais avant tout, vous devez savoir quelque chose. Pendant 99 % de notre histoire (plusieurs millions d’années), nous étions un animal marcheur très endurant. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nos très lointains ancêtres parvenaient à capturer des animaux plus rapides qu’eux. Ces derniers devaient régulièrement reprendre leur souffle alors que l’homme, grâce à la transpiration, n’arrêtais pas sa course et finissait par rattraper l’animal épuisé. Pendant cette très longue période de notre histoire, notre espèce a subi d’innombrables agressions (bactéries, blessures, climat, fatigue, microbes, etc.). Les plus faibles n’ont pas survécu. Autrement dit, nous sommes les héritiers d’une sorte de superman au métabolisme parfaitement au point. Pourquoi alors, sommes-nous malades aujourd’hui ? La machine la plus perfectionnée du Monde a ses limites et depuis peu, nous la mettons à rude épreuve : nous marchons de moins en moins, nous ingérons de plus en plus de produits nocifs. Pour retrouver une santé perdue, il suffit de remarcher un peu (je préconise 3 h. par jour jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux) et, comme nous le conseille un médecin, ne consommez que ce que nous mangions il y a 1000 ans ! Plus sérieusement, diminuez sucre et viande, augmentez fruits et légumes bio (les autres sont des coquilles vides gorgées d’eau). Voir : http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/26/pomme-1950-equivaut-a-100-pommes-daujourdhui-257258 Pour la viande, préférez-la saignante ou crue. (Pour en savoir plus : « Food is Your Best Medicine” du Dr. Bieler – Editions Random House – USA - 1955). Si vous ne vous sentez toujours pas bien, n’ayez pas honte de dormir un peu plus que les autres et n’ayez pas peur de sauter un repas de temps en temps. Vous n’imaginez pas ce que ces simples recettes de bon sens permettent d’économiser, à vous, à votre pays, à l’humanité tout entière. C’est donc bien une excellente application de « faire plus avec moins » et un excellent moyen d’adopter un mode de vie durable. (N’oubliez pas que la Sécurité Sociale, elle aussi, est en faillite).
François Maugis
Président de l’association Energie Environnement
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