
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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12 mars 2003
« Le néolibéralisme, comme système mondial, est une nouvelle guerre de conquête de territoires. (…) Dans le nouvel ordre mondial, il n’y ni démocratie, ni liberté, ni égalité, ni fraternité. La scène planétaire est transformée en nouveau champ de bataille où règne le chaos ».
Dans un article célèbre, le sous-commandant Marcos nous parle « de la violence des ouragans financiers » générés dans les pays du Sud, par les politiques imposées par les institutions internationales (OMC, FMI, etc.) à la botte des États-Unis, et des dégâts économiques, sociaux et culturels qu’elles génèrent. L’attitude du cow-boy Georges Bush et de ses faucons nous montre que les instincts guerriers n’ont pas disparu pour autant, et qu’une guerre, bien traditionnelle, peut aussi être déclenchée pour dominer la planète : envoyons d’abord les B52, les bombes financières suivront. Extension du capitalisme libéral et répression vont de pair, les États ne conservant comme compétences que leurs missions régaliennes (sécurité, défense, justice) afin de garantir l’ordre public. Ne soyons donc pas étonnés de voir fleurir des lois ultra-répressives dans nos pays (loi Sarkozy en France) et dans le reste du monde des guerres pour garantir l’accès aux matières premières des pays du Sud, pour les multinationales du Nord.
Car ne soyons pas dupes : l’objectif inavoué de la guerre annoncée en Irak est bien le pétrole, en dépit des efforts pitoyables de l’équipe de Bush pour nous faire croire que l’Irak représente une menace pour le monde et ne respecte pas la résolution 1441 de l’ONU. Pas plus crédible n’est l’argument démocratique : les États-Unis ont suffisamment montré dans l’histoire que la défense de leurs intérêts économiques s’accommode des pires dictatures (Chili, Guatemala, Cambodge, etc..). Aujourd’hui encore, Washington soutient en sous main les forces, qui par tous les moyens, organisent la déstabilisation du gouvernement d’Hugo Chavez au Venezuela, élu démocratiquement, et qui mène une politique de redistribution des richesses, dans un des pays dont la ressource principale est… le pétrole ! Et si Saddam Hussein est aujourd’hui encore au pouvoir, c’est parce que Bush père a fait le calcul cynique, lorsque son armée était aux portes de Bagdad en 1991, que le régime brutal de Saddam (qui avait déjà fait ses preuves) était à l’époque son meilleur atout pour la stabilité de l’Irak et les intérêts pétroliers des États Unis.
Face à cette guerre annoncée, quel rôle doit se donner le mouvement syndical ? Nous subissons d’abord les conséquences de ce conflit dans nos propres pays : la hausse des budgets militaires s’accompagne d’une baisse conséquente des budgets sociaux pour respecter le fameux pacte de stabilité. Même en France, qui adopte une posture pacifiste jusqu’ici, le gouvernement a pris prétexte des attentats récents pour augmenter considérablement le budget de la Défense et de la police, au détriment des services publics (santé, éducation), sans remettre en cause la mondialisation capitaliste source de destruction des tissus sociaux et nid du terrorisme.
Pour SUD Éducation, la solidarité est au cœur du combat syndical et en premier lieu avec le peuple irakien qui va subir les conséquences de la guerre, pendant que Saddam Hussein et ses généraux seront à l’abri. Les États-Unis ont déjà annoncé leur intention de faire de l’Irak un protectorat administré par leur armée : comment croire que le peuple irakien pourrait alors retrouver sa liberté et son indépendance ? Il y aurait peut-être des élections pour alibi démocratique, mais parions que le gouvernement élu aurait peu de marge de manœuvre face aux intérêts supérieurs des multinationales étasuniennes.
La journée du 15 février a été un événement historique majeur. Plus de quinze millions de personnes ont manifesté dans le monde entier sous le même mot d’ordre : Non à la guerre impérialiste en Irak ! SUD Éducation Réunion donne rendez-vous à tous les citoyens solidaires du peuple irakien au rassemblement prévu le samedi 15 mars, à 14 heures, sur le front de mer de Saint-Pierre. Cette nouvelle journée d’action internationale, veille de l’ultimatum des Etats-Unis, doit confirmer et amplifier ce mouvement, en écho au cri de révolte zapatiste : "Ya basta !" (ça suffit !).
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