Ce nouveau féminicide ne doit pas laisser place à la fatalité

2 février, par Monique Orphé

L’année 2024 s’annonce déjà comme une année noire en matière des violences faites aux femmes. Cinq jours après l’odieux crime de Saint-Benoît, j’apprends avec effroi qu’un féminicide a été commis à Saint Paul envers une jeune maman âgée seulement de 19 ans.

Un crime odieux, perpétré par son compagnon de 23 ans qui laisse deux familles dans la douleur et qui provoque à nouveau l’incompréhension et la tristesse dans nos foyers. Ces deux actes de violence successifs envers les femmes, que je condamne fermement et sans ambiguïté, ne doivent pas être vécus comme une fatalité dans notre inconscient. Le risque zéro n’existe pas et nous ne devons pas renoncer à mettre fin à ce fléau que sont les violences intra-familiales.

Plus que jamais, j’appelle les autorités compétences à être plus réactives et plus à l’écoute des femmes victimes qui courageusement brisent le silence parfois au péril de leur vie. Plus que jamais, j’appelle les femmes et notamment les plus jeunes à rester vigilantes et ne pas rester silencieux face aux premiers gestes de violence.

Plus que jamais, des structures d’accueil et de soins pour les auteurs de violence doivent de façon urgente voir le jour afin que la loi sur l’éviction du conjoint violent puisse s’appliquer Tous les moyens juridiques existants doivent être appliqués pour que les auteurs de violences ne se sentent plus impunis.

Mes condoléances les plus sincères accompagnent la famille et les proches de la jeune femme décédée, ainsi que toutes les personnes éprouvées par ces événements tragiques.

Monique Orphé
Conseillère départementale
Ancienne vice-Présidenet de la délégation des Droits aux femmes


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