Ces trottoirs de l’avenue, Île-de-France à Saint-André !

22 août 2018, par Paul Dennemont

Depuis le mois dernier, la mairie de Saint-André procède à la réfection des trottoirs de l’Avenue de la République. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du pacte de solidarité signé avec le Département. Les Saint-Andréens ne s’en plaindront pas. Larzan néna !

Par contre, bon nombre de citoyens s’étonnent que la mairie ne se soit jamais préoccupée du piteux état des trottoirs de l’Avenue Île-de-France - du moins ce qu’il en reste - sur la portion allant de l’échangeur du Petit-Bazar au Chemin Deschanets, soit environ 1,5 kilomètre. Un spectacle pas beau à voir, le long de cette artère particulièrement fréquentée et où se situe notamment, le temple tamoul visité par des milliers de fidèles lors des fêtes qui y sont célébrées. L’entrée de la « Ville de Lumière » mérite un autre décor que celui-là.

Ces fameux trottoirs dont la construction daterait des années 60 et peut-être même de l’époque du Dr Raymond Vergès - Maire de la commune du 26 octobre 1947 au 2 juillet 1957- n’ont jamais fait l’objet de la moindre réfection, à l’exception de quelques rapiéçages. A dire vrai, il n’y en existe quasiment plus. Là, où subsiste encore un tronçon, il est complètement détérioré, défoncé. Sinon ailleurs, la dalle de béton a laissé place à des débris divers et autres morceaux de ciment. C’est ce dont doivent se satisfaire les riverains, les piétons, parmi lesquels de nombreux écoliers et collégiens qui fréquentent respectivement l’École du Petit-Bazar et le Collège Bédier. Bonjour le confort et la sécurité des usagers, des personnes âgées ou à mobilité réduite !

Par ailleurs, les trottoirs ayant donc pratiquement disparu, le rehaussement de la chaussée et les canaux d’évacuation des eaux continuellement obstrués, font qu’à chaque forte pluie, bon nombre de riverains se retrouvent les pieds dans l’eau. L’Avenue se transformant en ravine, comme cela a été le cas lors de Fakir. D’ailleurs, quatre mois après son passage, on en voit encore les stigmates, comme le montrent ces grands trous béants de part et d’autre de l’Avenue, au niveau de la boulangerie. On pourrait rajouter l’absence de parking et les difficultés de stationnement dans le secteur. Ces problèmes étant tous liés.
On n’ose pas croire que l’état de grande vétusté de cette portion de route, et les nombreux problèmes qu’il engendre, ne sont d’aucune espèce d’importance pour la Mairie.

Paul Dennemont

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  • Je connais St André pour y passer, pas souvent, ce qui me permet de voir l’évolution si on peut dire, chose que les habitants ne perçoivent pas aussi bien, car habitués finalement, pour ne pas écrire résignés ou pire non intéressés, concernés, tranquille dans leurs véhicules fumant, polluants encore un peu plus comme ailleurs aussi, c’est vrai au cours du temps, bonjour les micro particules concérigènes qui vont attaquer nos poumons. De mon côté, je me demande, soyons utopiques, réalistes, osons : -quand viendra le jour où le vélib sera enfin installé pour encourager les citoyens à pédaler, donc se bouger davantage, sans pollution, sans risque, car St André, du Colosse au "centre-ville", c’est plat n’est-ce pas ? - où en est le projet de port industriel commercial pour des lignes partimes de transports, complémentaires du prochain "TER-PEI" qui ira de St Joseph à St Benoît ? - à quand la volonté de créer des rues piétonnes ? On verra bien, Arthur. On attend le train pour pouvoir rouler en dormant et créant des emplois durables, locaux et stables, enfin.


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