
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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24 mai 2019, par
Les élections européennes se dérouleront le 26 mai dans une Europe en crise de sens et en panne sociale sur fond de montée des populismes et des partis eurosceptiques (Italie, Pologne, Hongrie…). De plus, ces élections se feront dans le contexte du Brexit ‒ événement qui provoque une instabilité institutionnelle, budgétaire (le Royaume-Unie est le troisième gros contributeur) et diplomatique importante ‒ et dans un climat international instable ‒ une diplomatie américaine qui se replie sur elle-même et qui remet en cause le cadre multilatéral ordinaire.
La crise économique et financière qui a débuté en 2008 aux États-Unis a profondément ébranlé l’Union européenne (UE). La lente reprise actuelle est loin de résoudre les difficultés sociales qui se sont accumulées depuis le début de la crise, aggravées par les politiques libérales d’austérité. Outre la dualisation sociale induite entre les pays du Nord et du Sud, environ neuf millions de personnes supplémentaires sont au chômage par rapport à 2008 et près de 25 millions d’enfants sont dans une situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’ensemble de l’UE. De surcroît, les divergences économiques, sociales, politiques et culturelles entre les États membres se sont considérablement accentuées, menaçant la cohésion politique de l’Europe, voire le projet européen lui-même. En son sein se confrontent aujourd’hui différentes visions de ce qu’elle doit représenter. C’est dire que quelque chose va mal avec le projet européen.
Mais comme c’est à son niveau que peuvent se construire certains outils du changement social : la convergence sociale vers le haut ; l’harmonisation contre l’évasion fiscale ; la lutte contre le dérèglement climatique ; l’anticipation des mutations du travail liées à la robotisation et au numérique ; la régulation du capitalisme financier ; le développement de la solidarité internationale…, l’Union européenne s’avère plus que nécessaire.
D’où l’urgente nécessité de nous faire entendre haut et fort afin de réorienter le projet européen vers :
• la convergence économique et sociale au sein de l’UE (harmonisation fiscale, mutualisation d’une partie des dettes publiques… ;
• la définition d’un socle de droits sociaux ambitieux pour tous, entre autres un salaire minimum décent ;
• un élan vigoureux en faveur des investissements sociaux (investissement dans le capital humain, de la petite enfance jusqu’à la retraite) ;
• une stratégie commune pour l’écologie et la préservation de l’environnement ;
• une implication active des citoyens dans les prises de décisions ;
• un accueil plus généreux des réfugiés et des personnes en détresse ;
• une Europe unie et forte au service du développement durable et de la paix.
Cette réorientation du projet européen est suspendue au changement d’équilibre politique post électoral au sein : du Parlement européen, de la Commission européenne et de la BCE. D’où l’importance des élections du 23 au 26 mai et l’utilisation de notre bulletin de vote pour une réorientation du projet européen vers une Europe plus juste, plus durable, plus démocratique et plus proche des citoyens.
Bref, les élections européennes du 26 mai sont importantes pour l’avenir du projet européen et pour notre vie quotidienne au cours des cinq prochaines années. N’oubliez donc pas d’aller voter le 26 mai. Car l’Union européenne ne peut pas se permettre de perdre cinq ans de plus.
Reynolds Michel
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