
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
25 avril 2007
Les médias réunionnais relatent chaque jour des faits-divers, montrant une totale inconscience de leurs auteurs. C’est une fois que l’acte a été commis que l’on se rend compte de la gravité et de la réalité des faits. Mais il est trop tard, le mal est fait. L’émotionnel l’a emporté sur la conscience. Etre dans l’émotion, ce n’est pas être dans la conscience, et nous avons le choix entre développer notre conscience ou vivre nos émotions.
Les émotions altèrent la perception, la raison et le jugement ; elles font perdre la tête et embrouillent. Quand le système émotionnel réagi, le cerveau ne fonctionne plus normalement. L’influence des émotions modifie complètement notre perception et notre capacité à voir plus large. Il faut éviter d’être à la merci de tout ce qui nous entoure, en gérant le prévisible et l’imprévisible. Les réactions émotionnelles font faire des actions pas croyables, ou au contraire, elles inhibent notre action. C’est le cheval qui prend son mord aux dents et qui conduit le cavalier là où il veut. L’émotionnel nous prend en otage.
On trouve toujours de belles paroles pour justifier nos réactions émotionnelles, mais en utilisant la conscience, cela permet d’être en amont des émotions, avant qu’elles n’arrivent, en anticipant grâce à nos sens en éveil.
Les émotions négatives sont les plus grandes ennemies de la conscience car elles mènent à des réactions impulsives et entraînent vers des comportements regrettables, et cela peut être dangereux pour l’entourage ou mettre en péril notre humanité. Les pires bêtises, les massacres, les plus mauvais comportements humains, n’en découlent-ils pas ? Les émotions ont un impact énorme sur l’ordre public et les affaires internationales. Elles incitent les gouvernants à prendre des décisions en réponse à une crise - par exemple, les attaques terroristes du 11 septembre - avec peu de respect pour les conséquences à long terme. Certains hommes politiques s’appuient même sur les émotions, cela leur permet d’avoir le pouvoir. Il faut se méfier de ce principe car nous risquons de disparaître dans une autodestruction déclenchée par d’“enthousiastes émotions négatives”.
La valeur peut être belle, mais les moyens utilisés pour la mettre en pratique peuvent être extrêmement négatifs. Quand on met les valeurs en avant, c’est toujours incontestable, c’est toujours beau. Les valeurs des criminels sont toujours très belles. C’est toujours pour quelque chose que l’on commet des crimes. Toutes les causes ont de belles valeurs. Hitler pensait qu’il avait de belles valeurs. Il faut se méfier des valeurs et revenir à l’essentiel, à l’être.
On manque terriblement d’institutions enseignant les connaissances en matière de conscience et de gestion des émotions, et notamment les émotions négatives qui peuvent avoir des conséquences graves. En attendant, aujourd’hui, seuls les journalistes peuvent changer les choses en métamorphosant la haine en amour, par des mots apaisants, incitant au calme et faisant prendre conscience de ne pas entrer dans ce jeu des émotions négatives. Ils peuvent inciter le public à éviter l’escalade qui pourrait déclencher la violence. Sans eux, les gouvernants n’ont aucun pouvoir pour manipuler la population.
Désiré Brémont
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