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26 août 2006
Il était une fois un petit royaume dont la tradition était de réunir une fois par an ses sujets pour une grande fête au cours de laquelle était choisie, parmi les plus belles des princesses, celle qui exercerait la plus haute fonction en portant la couronne pendant toute l’année à venir.
Lors de cette fête, les hommes d’affaires, les chefs d’entreprise, les grands boutiquiers occupaient une place très importante. Encore aujourd’hui, ils sont, pour l’occasion, au premier rang des invités, et un grand chambellan vient chaque année à grands frais d’un empire lointain pour présenter le spectacle.
C’est qu’il s’agit d’une soirée très importante, puisque dans ce royaume soucieux de liberté et de démocratie, la couronne n’est pas héréditaire. Le bon peuple est consulté : on lui demande de voter pour élire la plus belle et la plus digne princesse, après quoi un concile réunissant les grands boutiquiers et leurs représentants prend la décision de tenir compte ou non du verdict populaire, toujours si risqué.
La grande fête a eu lieu ce samedi (samedi dernier - NDLR). Chacun a pu y assister soit sur place comme jadis, soit à la télévision, comme dans un pays moderne. Mais un étrange soupçon avait couru depuis la veille : la princesse en exercice avait été écartée, disait-on, de sa fonction finissante et ne devait même pas apparaître à la cérémonie. Y aurait-il donc quelques aspects obscurs dans le jeu démocratique ? Tout ne serait-il pas aussi net qu’on avait pu le penser jusque-là ?
Devant les sujets rassemblés au Théâtre et parmi le public regroupé devant les écrans, tout parut d’abord normal, même si on nota que personne n’évoquait la princesse mystérieusement déchue. Puis, très vite, beaucoup de sujets furent pris d’un doute. Le doute devint malaise et finalement, la plupart ne furent même plus capables de comprendre les choix annoncés à la fin de la soirée. La plus belle princesse, celle que beaucoup préféraient, n’était pas en tête du classement.
J’ai demandé à un vieil ami, versé dans le droit constitutionnel des petits royaumes, de me dire ce qu’il pensait des règles par lesquelles est gouverné celui-là.
Après y avoir longuement réfléchi, il me dit : "c’est un royaume qui veut se gouverner selon l’apparence mais où la réalité est très éloignée de l’apparence. Les princesses ne deviennent jamais reines. Elles ne sont princesses qu’un moment et même, en un sens, elles ne sont pas vraiment princesses. Même leur beauté est sans importance, puisqu’elles ne sont que le prétexte à l’exercice d’un autre pouvoir que celui de la beauté. C’est la raison pour laquelle l’avis du bon peuple et le vote des sujets n’ont guère de poids par rapport à celui d’un jury qui sait très bien ce qu’il a à faire. Tout le pouvoir est aux mains de régent(e)s qui organisent, en vérité, cette fête pour eux-mêmes et pour le service de leurs intérêts. Ils sont d’ailleurs si soucieux de leur propre image qu’ils saisissent toute occasion de se montrer toujours davantage à leurs sujets, et même, cette fois-ci, jusque sur la scène du Théâtre, dansant accompagnés de ceux qui acceptent de leur servir, selon leurs talents, qui de faire-valoir, qui de bouffons, tous se congratulant et se complimentant les uns les autres à l’infini et s’auto-félicitant sans cesse, activement aidés par le fayotage de luxe du chambellan venu d’ailleurs".
Sur ce, mon vieil ami resta pensif un moment, puis il me dit :
Mais comment s’appelle ce royaume dont vous m’avez demandé d’étudier l’étrange coutume ? Maintenant que vous me posez la question, je me rends compte que je ne connais pas son nom, lui répondis-je. Je sais seulement que les grands du royaume portent le nom curieux de sponsors, qu’aux princesses élues, on donne le titre de Miss et que celles qui sont belles mais dont on ne veut pas, on les appelle dauphines.
Marc D. Posé
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