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18 mars 2015
Le droit opposable à l’emploi s’appuie sur les principes républicains fixés au moment de la Révolution française qui ont laissé une trace dans notre Constitution. « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». Le droit opposable à l’emploi vise à permettre à tout citoyen privé d’emploi de s’en voir proposer un sans délai, conforme à ses compétences. Ces emplois s’exercent, pour la plus grande partie, dans le secteur non-marchand.
Utopie, démagogie ou objectif réalisable ?
Difficile de répondre à cette question car c’est toujours le logiciel du Medef qui tourne en boucle dans les médias et conditionne les têtes d’une majorité de nos concitoyens ! Mais le travail n’est-il pas en somme un choix de société ?
La réponse est dans l’histoire de l’humanité où des sociétés différentes ont choisi une organisation du travail différente. La façon dont les humains choisissent de produire les richesses dont ils ont besoin ; la façon dont ces richesses sont distribuées et partagées, est toujours l’expression d’une époque, de l’état des sciences et des techniques, des mentalités et des mœurs, de l’ampleur des luttes sociales entre le capital et le travail. Ainsi donc, le fait d’avoir un travail, et le fait d’en être privé ne procèdent d’aucune loi naturelle.
Le travail est toujours un choix politique, car on peut décider de ce à quoi il sert, de ses conditions et rémunérations, de sa reconnaissance et de sa symbolique. Mais avons-nous les moyens financiers d’appliquer le droit opposable à l’emploi ?
Il est facile de démontrer qu’avec les sommes transférées de la part salariale vers les milieux d’affaires et les marchés financiers depuis 1995 : soit 10 % du PIB chaque année (environ 200 milliards d’euros en 2013), l’État pourrait financer plus de 4 millions d’emplois dans le secteur non marchand : éducation, hôpitaux et autres services publics, dans la recherche fondamentale, dans la recherche innovation au service des entreprises etc ? Autrement dit, à l’échelle de la Nation (hexagone plus outremer), il est possible d’en finir avec la précarité et le chômage de masse. Ce qui de plus comblerait les déficits sociaux, et fournirait des millions de nouveaux clients pour les entreprises…
D’ailleurs, on se demande où vont ces 200 milliards prélevés chaque année sur la part des classes moyennes et populaires, car, les investissements et les salaires stagnent, le chômage ne cesse d’augmenter, la recherche innovation se réduit comme une peau de chagrin, et j’en passe.
De plus, comment comprendre ? En 1960 la France produisait seulement 750 milliards d’euros (en monnaie constante), et personne ou presque ne restait sans travail ; alors qu’aujourd’hui, comment accepter que près de 4 millions de citoyens pointent au pôle emploi alors que nous produisons presque trois fois plus de richesses qu’en 1960 (plus de 2000 milliards d’euros en monnaie constante en 2013)… A méditer ! Comment ces richesses produites par le travail sont-elles aujourd’hui partagées ? C’est sur ces constats entre autres, que des mouvements de Résistance se construisent depuis quelques années dans de nombreux pays, et appellent la population à se mobiliser au-delà des clivages politiciens pour appliquer " le droit opposable à l’emploi ".
C’est de plus en plus évident, le travail ne doit plus simplement dépendre de l’ « économie » puisque celle-ci (en tout cas l’économie inspirée par les thèses néolibérales) fait la démonstration quotidienne de son impuissance à réduire le chômage.
Il est donc vital dans l’intérêt des classes moyennes et populaires de découpler le travail et l’économie. Faire du travail une affaire politique et non simplement économique. Il existe évidemment une condition pour parvenir à cet objectif : changer les définitions et les conceptions du travail, en faire quelque chose de beaucoup plus large que ce qu’il est actuellement.
Mais ne soyons pas naïfs, le combat sera rude ! Car, le droit opposable à l’emploi, plus que tout autre droit opposable touche le cœur du système capitaliste ; et aurait pour principal effet la reconstitution d’un rapport de force favorable au monde du travail et de la création.
On comprend alors pourquoi ce droit est violemment rejeté par les marchés financiers et ceux qui profitent du système : propriétaire des plus grandes entreprises, rentiers, et leur petite cour politico-médiatique qui assure leur propagande… d’ailleurs avez-vous remarqué leur zèle ? Le Front de gauche et les organisations représentant le monde du travail, ont disparu des écrans ou presque aux heures de grande écoute. Seuls, la droite, le FN, le parti socialiste et leurs jokers du centre ont droit de cité… idem dans la presse écrite de masse… En conséquence, alors que les ouvriers et employés représentent plus de 60 % de la population… la représentation nationale n’en compte aucun.
(à suivre)
Didier le Strat (Mouvement Politique d’Emancipation populaire)
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