
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
15 avril 2003
Depuis maintenant plus d’une semaine, l’ensemble des personnels de l’Education nationale est en grève reconductible contre le démantèlement du service public.
Dans les mesures annoncées par le Premier ministre, il n’est nullement question d’améliorer le service public, de mieux répondre aux besoins des usagers. La seule préoccupation est de réduire le déficit budgétaire de l’Etat en transférant le plus grand nombre possible de fonctionnaires vers les collectivités locales.
Cette forme de décentralisation remet en cause la loi d’orientation qui reconnaît le rôle éducatif de tous les personnels, enseignants et non enseignants, rôle que le SGEN-CFDT, syndicat général, a toujours revendiqué.
Dans le 1er degré, le renouvellement du corps est compromis : moins de places au concours par rapport au nombre de départs annoncés à la retraite.
La rentrée 2002 a marqué un changement de tendance démographique : le "bébéboom" de l’an 2000 produit ses premiers effets, et le phénomène devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2005. Ce sont d’ores et déjà 40.000 enfants de plus qui sont attendus pour la rentrée 2003. Les postes créés ne suffiront pas à absorber les effectifs supplémentaires.
Pour le ministère, la maternelle n’est pas obligatoire.
En décembre, le ministère lançait une réflexion portant sur « une grande section intégrée à l’école primaire, les autres niveaux de la maternelle basculant dans le champ des collectivités locales ». Aujourd’hui c’est la remise en cause de la scolarisation à 2 ans qui est en question. C’est aussi une belle aubaine de récupérer des personnels au moment où beaucoup doivent partir à la retraite.
Dans l’éducation spécialisée, les formations des maîtres spécialisés vont sans doute être réduites à une seule année.
2003 est l’année européenne du handicap : Pourtant, les mesures de correction budgétaire parues au JO du 15 mars amputent de 16 millions d’euros la ligne des « actions pédagogiques dans l’enseignement primaire et plan d’accès à l’autonomie des élèves handicapés ». De plus, la mise en place à la rentrée de 6000 auxiliaires de vie scolaire est plus que compromise.
Dans les collèges, les 6emes de consolidation qui faisaient leur preuve viennent d’être supprimées.
Le Parlement vient d’adopter le projet créant les assistants d’éducation : fini, les surveillants et les aides-éducateurs, emplois-jeunes de l’Education nationale. Dans les écoles primaires et maternelles, leur suppression sonnera le glas de nombreuses activités conduites par ces derniers.
Dans les IUFM, c’est la mise à la réforme de la formation des maîtres.
Sous prétexte de développer une formation en alternance prenant en compte les réalités du métier enseignant, le projet ministériel (28 mesures pour « améliorer la formation professionnelle des professeurs ») vise un objectif unique : la destruction des IUFM. On s’oriente vers un système éducatif où les personnels seront recrutés localement à partir de diplôme et non plus par concours. Là encore, la volonté d’économie, en évitant les nécessaires créations de postes, en diminuant les heures de formation, en utilisant plus les stagiaires pour des tâches d’enseignement, est évidente.
À ce cynisme, le Premier ministre et ses ministres de l’Education (nationale ?) ajoutent un souverain mépris des personnels.
Le SGEN-CFDT 1er degré appelle donc tous les personnels des écoles à poursuivre le mouvement de grève reconductible, les parents d’élèves à soutenir activement ces actions et à se rassembler mardi 15 avril à 9 heures à Saint-Denis devant le Jardin de l’État.
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