Courrier des lecteurs

18 mars 2004

Le double langage d’Albert

Lors d’un meeting électoral au Tampon, Albert Ramassamy - raconte “le Quotidien” du 15 mars - « met en avant le rôle prépondérant qu’il a joué quand il s’est agi de mettre la bidépartementalisation en échec ».

Albert Ramassamy veut faire oublier que, dans “le JIR” du 28 mars 1991, il réclamait pour notre île un statut de collectivité territoriale composée de deux départements : « ce modèle, expliquait-t-il, convient parfaitement à La Réunion, qui forme, de par son éloignement de la métropole, une petite entité économique autonome, ayant des problèmes spécifiques... Par la bidépartementalisation, on renforcerait l’ancrage de La Réunion dans la France et dans le droit commun... ».

Autrement dit : l’ex-sénateur se vante aujourd’hui d’avoir fait échouer un projet dont il se faisait l’ardent défenseur en 1991.

Plus fort encore : en 2001, il rejetait la bidépartementalisation parce qu’il la considérait de nature à faire dériver notre pays vers l’indépendance. En 1991, il estimait au contraire que « la bidépartementalisation renforcerait l’ancrage de La Réunion dans la France ».

Il devrait y avoir une loi pour condamner le double langage. Comme il n’y en a pas, les électeurs y suppléeront.

Daniel Lallemand


Jean-Claude Melin, un homme d’honneur, loyal, honnête

Électrices, électeurs, chers amis, socialistes du 5ème canton de Saint-Paul, je viens apporter mon soutien à Jean-Claude Melin, candidat de l’Alliance dans le 5ème canton de Saint Paul.

Jean-Claude Melin est avant tout un ami, un militant de longue date, ancien membre du PSR (Parti socialiste réunionnais). Ensemble, nous avons fondé le Parti Socialiste en 1974. Nous avons mené ensemble un grand combat pour la victoire de François Mitterrand en 1981.

C’est un homme d’honneur, loyal, honnête, défendant les valeurs d’une société plus juste, plus solidaire et plus humaine.

C’est également un homme de conviction, d’idées et de progrès.
Son engagement pour un avenir meilleur n’est plus à démontrer.
Toujours disponible, cet homme d’action est un atout pour Saint-Paul.
En tant que socialiste, j’apporte mon soutien total à Jean-Claude Melin et j’appelle tous les socialistes du 5ème canton de Saint-Paul à lui faire confiance.
Aujourd’hui, il a besoin de vous pour agir.

Je vous appelle à voter dès le 21 mars pour le candidat de l’alliance, Jean-Claude Melin

Wilfrid Bertile, Professeur de l’Université, ancien député socialiste de La Réunion


Où va notre Département ?

La question peut étonner. Mais figurez-vous qu’un courrier adressé au Conseil général de La Réunion le 30 octobre 2003 restant sans réponse, je répète l’opération le 31 décembre 2003, mais cette fois en RA 1333 3653 5FR.

Aucune réponse ! Cette réponse, même très brève, qui n’aurait comporté qu’un sujet, un verbe et un complément, m’aurait satisfait, en attendant une suite éventuelle en l’espèce. Pourquoi pas ?

Alors : Ou bien ledit courrier, pourtant clair et reproductible ici au besoin, a été mis sous le coude ; ou il n’est pas arrivé jusqu’à son destinataire ; ou il a été classé sans suite dans le tiroir (ou dans la poubelle) des « sottes demandes, pas de réponses ! »

Voilà ! L’on peut se perdre en conjonctures devant cet état de fait. La lettre en question visait en fait un problème d’intérêt général. Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, je vous l’assure ! À moins que mon ignorance et ma naïveté naturelle aidant...?

Que faudrait-il faire ? Attendre Godot ? Non, bien sûr ! J’ai une idée soudaine en période de pénurie de personnels ! Peut-on s’adresser aux jeunes pour qu’ils exigent l’ouverture d’un concours en vue du recrutement d’un(e) employé(e) compétent(e) en sténographie et en dactylographie ?

Quoi qu’il en soit, quand des ministres de la République donnent suite à vos courriers de citoyen ordinaire en les réorientant au besoin, et surtout vous répondent avec diligence, il est permis de se demander où se perdent les traditions républicaines élémentaires à La Réunion et pourquoi ??

Dommage... et sans rancune. Promis ! Juré !

Joseph Mondon, Les Avirons


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