
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
14 juin 2004
Brigitte, félicitations !
J’ai connu Brigitte Grondin (Mme G. Hoarau), il y a plus de vingt ans. Elle était animatrice de l’émission “Super Mercredi”. C’était l’époque où le pluralisme était absent à la télévision. Elle arrivait à donner la parole aux artistes de tous bords. Puis ce fut un long silence. Les téléspectateurs l’ont retrouvée, chaque semaine, comme productrice au journal télévisé pour les malentendants.
Elle vient de recevoir du Président Directeur Général de R.F.O. les insignes de Chevalier de l’Ordre du Mérite. Ce long silence, elle l’explique :
"Mon fils Laurent, fauché dramatiquement sur un trottoir, est décédé au terme d’un coma de huit ans et demi. Cette très grande épreuve, dans toute son horreur pour une maman, je l’ai vécue. Cette terrible épreuve pouvait me conduire soit à me replier sur moi-même en ressassant ma douleur, soit à me mobiliser totalement pour l’amour de mon fils Laurent, en faveur de ceux qui vivent quotidiennement dans les affres de la vie. C’est cette voie de mobilisation que j’ai choisie. Elle m’a ouverte sur le monde du silence. J’ai alors senti naître en moi l’envie de me battre, sans aucune retenue, pour ceux qui vivent dans cet univers".
Avec une volonté féroce, Brigitte continue son combat. Elle se donne sans compter pour que ces "habitants de l’univers de l’obscurité" ne soient pas laissés pour compte.
Et elle ajoute : "Je vous demande donc simplement de continuer de m’aider et surtout de continuer d’aimer également de plus en plus...".
Quel courage, quelle force de la nature ! Je n’ai pas de mots assez forts pour exprimer mon émotion, mon admiration à Brigitte Hoarau.
Quel exemple pour nous qui sommes constamment à nous plaindre de nos petites souffrances quotidiennes !
Quel exemple pour notre jeunesse qui baisse facilement les bras devant la moindre difficulté de la vie !
Brigitte, ton exemple doit être connu de tous. Tu donnes espoir à des milliers d’entre nous qui ont besoin de la force nécessaire pour continuer de vivre. Tu as cette fermeté de donner du courage aux faibles. Tu sais faire supporter ou braver le péril, la souffrance, les revers. D’une âme faible, tu sais faire une âme forte.
Ainsi, après les dures épreuves que tu as subies lors du décès de ton fils, tu as su reprendre courage et te relever après avoir été battue.
Ton cœur, Brigitte, s’est manifesté par des actes forts vis-à-vis des malentendants. Je salue ton courage avec admiration !
Félicitations, Brigitte, pour cet insigne de Chevalier de l’Ordre du Mérite. Tu le mérites bien pour l’œuvre que tu accomplis auprès des plus faibles d’entre nous. En toi, Brigitte, agit l’esprit d’un dieu vivant. Continue ton combat. Il est juste.
Marc Kichenapanaïdou
Mariage et procréation
Le mariage, c’est parce qu’on en parle beaucoup en ce moment, mariage "classique" à deux, mariage à trois "à la française", mariage entre partenaires de même sexe à Bègles ou mariage à douze au Tibet. Il y a là matière à d’intéressantes considérations, mais ce n’est pas mon propos d’aujourd’hui, où je voudrais parler de l’enfant, de son éducation et du rôle de l’enseignement dans son éducation, quel que soit le type de famille dans lequel il est élevé.
J’étais ces jours-ci sur la montagne de Sainte Trega, à la pointe extrême de l’Espagne, à côté de Vigo, avec vue sur le Portugal. J’étais au milieu des vestiges d’un village celtique d’il y a deux mille ans, contemporain de celui d’Astérix, quelques ronds de pierres probablement autrefois surmontés d’un toit de chaume.
Tout cela est si proche, l’évolution de l’humanité est si rapide, de plus en plus rapide, et nous capitalisons de façon accélérée, génération après génération, sur les acquis de ceux qui nous ont précédés. Une grande percée a été faite par les juifs il y a 2.500 ans, au temps du roi David, lorsque "l’école" devint pour eux obligatoire, ce qui probablement a pendant longtemps fait la différence entre les juifs et les autres habitants de la planète Terre. Il a fallu en France et dans le monde aujourd’hui dit occidental attendre Jules Ferry pour franchir le pas, il y a à peine plus d’un siècle. Et pour la plupart de nos frères humains, la notion de scolarité généralisée ne remonte guère à plus de deux générations...
Même l’école évolue vite, et l’école pour apprendre est en train de se transformer en une école pour apprendre à apprendre, relayée par des technologies nouvelles surpuissantes. Et pourtant, dans le même temps, la barbarie n’a jamais été aussi présente, y compris chez ceux qui se voudraient civilisés, et qui continuent à vouloir faire la guerre à la barbarie, alors que la guerre est l’essence même de la barbarie, un désordre grave de l’entendement.
Alors, en même temps que les cosinus et la géographie, que n’enseigne-t-on la civilité et l’art de vivre, et la manière de conjuguer neurones et harmonie, pour ne pas refaire continuellement les erreurs du passé ?
C’est peut-être parce qu’à l’école il est déjà trop tard, car les structures des neurones et les empreintes critiques se font dès les premiers mois de la vie, quelquefois même avant, dans les bras des mamans et au contact des adultes proches. Cela les spécialistes de la petite enfance le savent, et ils savent aussi comment éviter nombre d’erreurs sorties tout droit de l’innocence parentale.
Par exemple, c’est avant deux ans qu’il faut être jaloux, une fois, pour être vacciné, et après oublier de l’être... C’est à trois ans qu’il faut faire la guerre, pour de vrai, parce qu’à trois ans ce que l’on fait n’est pas du cinéma, faire vraiment la guerre, une fois, pour être vacciné, et ensuite arrêter de faire la guerre, définitivement...
C’est dire combien sont importants les comportements et les pratiques parentales au moment de la première enfance, et le nombre de parents proches ou le fait qu’ils soient hommes ou femmes sont des questions secondaires. Et ce qui m’inquiète, c’est que les attitudes parentales restent encore essentiellement du domaine du joyeux bricolage, un mélange de recettes héritées principalement de mère en fille depuis la préhistoire, malgré des efforts et des exemples louables mais encore trop limités ou trop peu suivis, qui se heurtent souvent aux barrières du caractère prétendument sacré et donc sacrément fermé des rites familiaux.
Il est temps que l’école, les écoles, s’interrogent sur l’utilité d’introduire systématiquement dans les programmes la formation au parentage, pour que les petits d’humains, lorsqu’ils seront grands, soient un peu moins pris au dépourvu que ne l’ont été en général leurs parents, et que pour "élever" leurs propres enfants, ils puissent bénéficier de bases plus larges que celles d’un simple héritage familial approximatif. Il ne s’agit pas là d’envoyer les enfants à l’école dès le berceau, ce qui serait certainement une erreur, mais à un âge plus avancé qui est celui propre à l’acquisition des connaissances, d’introduire formellement une "éducation à l’éducation".
Il est temps de mettre en culture ces talents essentiels qui permettront de créer un avenir toujours plus humain, c’est-à-dire de " pro-créer " dans le sens d’une vision qui ne soit pas seulement tournée vers les traditions du passé mais qui soit aussi et surtout une véritable "pro-spective"...
Je ne l’avais pas précisé au début de ce texte, mais bien évidemment, il s’adresse en priorité aux enseignants et plus encore aux responsables des divers programmes scolaires...
Guy Pignolet,
ancien professeur de collège
Des coups de pieds au culte qui se perdent
Il y a des jours comme ça où l’on est saisi d’une envie pressante de donner des coups de pieds au culte. C’est ce qui m’est arrivé à la lecture du courrier “Votons et faisons voter” de Monsieur Gilbert Aubry et de son secrétaire.
Aucun cliché n’a été épargné : le devoir civique, la paix retrouvée en Europe et bien entendu l’inévitable débarquement en Normandie. Ce qui somme toute retranscrit parfaitement la langue de bois des formations politiques bien pensantes. Pas de quoi s’énerver.
Là où mon pied me démange, c’est lorsqu’on apprend qu’il y a deux catégories d’électeurs, je cite : "Nous chrétiens, avec les autres citoyens...".
Comment justifier cette dichotomie ? Et si les non-chrétiens étaient des gens bizarres, des citoyens à part ?
Plus loin dans le courrier, la réponse est claire : "Les messages de l’évangile, des différentes familles spirituelles, des différentes religions sont appelés à jouer un rôle essentiel dans cette ambition de servir la paix, la liberté et la démocratie". Je répète pour me convaincre que je ne rêve pas : "rôle essentiel".
Ainsi, l’Église catholique omnipotente, quitte à s’allier aux religieux de tous bords, entend gérer les affaires publiques. Ce qui est dans l’air du temps puisque l’on sait qu’elle mène un intense lobbying auprès de la Convention européenne pour faire figurer, dans la future Constitution, l’héritage chrétien de l’Europe.
Quand je vois comment les religions ont servi ou servent la paix, la liberté, la démocratie en Palestine et en Irak (et je ne vise pas que l’islamisme), dans les colonies aux siècles précédents ou dans nos métropoles au temps de l’inquisition (demandez à Galilée ou à Giordano Bruno) et encore aujourd’hui (avortement, contraception), je me dis que ceux qui revendiquent la participation des religions à la gestion de la chose publique devraient faire profil bas. Et laisser la religion à sa place : dans la sphère privée et dans les lieux de culte. Mais par pitié, ne polluez pas le débat public !
Le 13 juin, j’irai voter. Sans trop d’illusion sur l’utilité de mon vote pour renforcer la liberté et la démocratie en Europe, sous le joug du capitalisme lui aussi omnipotent et opportunément rebaptisé “libéralisme”. Une chose est sûre : que l’on soit dignitaire religieux, grand patron ou militant social, le mot liberté n’a pas le même sens.
Joël Grouffaud
Méfaits du phénotype
Deux “faits divers” successifs rapportés de métropole, dans lesquels deux Réunionnais furent victimes de violences policières, interpellent l’homme et l’élu que je suis.
Au-delà de la mise en cause d’une Administration, il s’agit de constater la dégradation des valeurs qui régissent la vie en collectivité. Le climat de psychose lié au terrorisme international ne peut expliquer uniquement de tels agissements.
Les mentalités qui génèrent des actions de ce genre ont toujours existé en métropole et partout dans le monde. Dès que l’on diffère de la majorité, du troupeau bien-pensant qui décrète que l’égalité doit s’établir avec la ressemblance (ethnique, sociale, intellectuelle, religieuse), on devient le bouc émissaire d’une société conservatrice, où la moindre déviation de la norme admise est considérée comme une atteinte à la "reproduction" (Pierre Bourdieu), sécurisée et aliénante. Chacun se donne alors les moyens qu’il s’octroie, du fait de sa profession par exemple, pour "garder le troupeau" (Fernando Pessoa).
À l’heure où l’Europe s’est élargie à 25 pays, où l’entrée de la Turquie pose problème plus pour son appartenance religieuse que pour sa position géographique ou sa situation économique, on est en droit de s’attacher à sérieusement redéfinir des concepts comme “civilisation”, “race”, “peuple”, “religion” : que deviennent de tels mots quand ils excluent, divisent, assassinent et font perdurer des situations vieilles pour certaines de vingt siècles ?
Chaque génération se doit de pouvoir redonner du sens à ces mots en fonction du contexte dans lequel elle existe.
D’où naissent le racisme, la méfiance, les stéréotypes de la pensée asservie, les idéologies négationnistes de l’humanisme ?
De la prise en compte exagérée du phénotype ("ensemble des caractères apparents d’un organisme, d’une cellule, résultant de l’expression du génotype et de l’influence du milieu") réduisant l’être humain à un corps, et de la persistance de la mémoire oblitérée par les préjugés.
Quand un jour chacun aura pris conscience que la seule “race” qui vaille est l’espèce humaine (à côté de d’autres espèces toutes aussi respectables), que la seule religion valable est celle qui donne autant place à Dieu qu’à l’homme et la femme, que la couleur de la peau n’est qu’une question de souche génétique, de pigmentation et d’environnement (tout comme chaque fleur ou fruit est différent à l’intérieur de l’espèce végétale), et qu’enfin la vie est sacrée dans toutes ses manifestations, un grand pas aura été accompli vers la vraie condition d’êtres pensants et raisonnables.
Autant dire que le chemin est encore long. Mais l’époque confirme, si besoin en était, qu’une Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise initiée par
le Président de la Région Réunion, Paul Vergès, s’avère une nécessité, et répond à une urgence, la plus grande de toutes : qu’est-ce qu’un être humain qui dépasse ce que l’Histoire a fait de lui ?
Radjah Véloupoulé
Quel mariage ?
Que deux homosexuels ou deux lesbiennes veuillent vivre ensemble avec une amitié forte ou un amour et pouvoir lier leur vie par une certaine forme de contrat et se soutenir, pourquoi pas ? Mais à la condition morale que la sexualité soit sublimée et que l’on n’aille pas normaliser un exercice de la sexualité où l’un des partenaires “va faire l’homme” et l’autre “va faire la femme”.
Ces expressions veulent déjà bien dire que dans l’ordre de la nature humaine, les relations sexuelles s’inscrivent dans la différence sexuée, entre un homme et une femme. C’est le bon sens même.
C’est un abus de langage, une perversion des mentalités et des comportements que de parler de “mariage homosexuel”. L’égale dignité des personnes et l’égalité des droits ne veulent pas dire qu’il ne doit plus y avoir de différence sexuée et que l’on puisse s’unir à n’importe quelles conditions.
En rigueur de terme et fondamentalement, on ne peut parler de “mariage” que pour un contrat moral librement établi par l’échange d’un oui réciproque entre un homme et une femme. Dans ces conditions, mariage égale consentement, indépendamment même d’une forme juridique civile ou religieuse. Et cette “institution naturelle” est avant tout le dynamisme interne à l’amour d’un homme et d’une femme.
Ce dynamisme interne à l’amour invite à vivre dans la durée et à envisager la fidélité. Pour le bien même de l’homme et la femme d’abord et pour les enfants qui vont naître de leur amour. Un amour qu’il faut souhaiter responsable dans la paternité et la maternité puis dans la parentalité.
L’enfant naîtra toujours d’un homme et d’une femme. Pour qu’il puisse se construire, il a besoin de savoir qui est son père et qui est sa mère. Il sait qu’il peut compter sur eux pour grandir avec les points de repère repérables sexuellement.
C’est pourquoi aussi, dans le cas d’un couple (homme - femme) qui souhaite adopter un enfant, ce n’est pas le désir d’avoir un enfant qui est d’abord pris en considération mais l’équilibre du couple pour permettre à l’enfant d’être accueilli pour lui-même et de pouvoir structurer sa personnalité dans le jeu des relations entre son père et sa mère adoptifs. L’on voit par là même combien l’adoption d’un enfant par un “couple homosexuel” pose de graves questions qu’il faut prendre en considération.
Rappeler ces données essentielles est simplement un devoir d’humanité pour préserver le devenir de l’amour humain et de l’espèce humaine. À vouloir justifier et codifier l’injustifiable, l’on finit par perdre son âme tout en se préparant des lendemains de décadence accélérée. Décadence habillée des oripeaux d’un soi-disant progrès.
Mgr Gilbert Aubry
Mgr Aubry et l’homosexualité
Dans un courrier des lecteurs du 10 juin dernier, Mgr Gilbert Aubry écrit : "Que deux homosexuels ou deux lesbiennes veuillent vivre ensemble avec une amitié forte ou un amour et pouvoir lier leur vie par une certaine forme de contrat et se soutenir, pourquoi pas ?".
On pourrait être tenté d’applaudir à ce langage de tolérance. Malheureusement, l’évêque de La Réunion pose aux homosexuels une "condition morale" qui change tout : ils doivent “sublimer” leur sexualité. En d’autres termes, les sentiments - d’amitié, même d’amour - leur seraient permis, mais pas les rapports sexuels.
Mgr Aubry étaye son interdit, conforme à la doctrine de l’Église catholique, sur l’argument suivant : "Dans l’ordre de la nature humaine, les relations sexuelles s’inscrivent dans la différence sexuée, entre un homme et une femme". C’est là un argument anti-scientifique.
savants savent bien, eux, que l’homosexualité - comme l’hétérosexualité - relève de la nature humaine, et même de la nature animale. Les homosexuels ne choisissent pas d’être homosexuels, ils le sont par nature. Si donc un croyant condamne l’homosexualité, il condamne Dieu, qui selon lui a créé les humains et les animaux.
D. L.,
Saint-Denis
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