
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
15 avril 2004
Lettre ouverte aux députés Bertho Audifax,
André Thien Ah Koon, René-Paul Victoria
Messieurs les Députés,
Demain, mercredi 14 avril, vous allez vous apprêter à voter le "projet de loi relatif aux responsabilités locales", y compris le titre IV qui scellera le sort des personnels TOSS et vraisemblablement aussi celui des médecins scolaires, en dépit d’un refus sans précédent de cette décentralisation. Refus qui a mobilisé au plan national des centaines de milliers de personnels pendant plus de deux mois lors du mouvement du printemps dernier.
Vous n’avez pas pris la mesure de l’ampleur de ce refus.
Le résultat en fut le vote sanction des dernières élections.
Aujourd’hui, vous n’êtes plus sans savoir que, si les élus de la Région Réunion y sont fermement opposés, les élus de votre Département, adhérents pour l’essentiel à l’UMP, y compris son Secrétaire régional, M. Poudroux, ont également refusé ce transfert à l’unanimité lors de la séance plénière du 7 avril dernier.
La communauté éducative de service public de La Réunion vous prie de refuser de voter ce projet de loi, comme vous en prient également le Conseil Régional et le Conseil Général de La Réunion.
Votre responsabilité d’élu est engagée, ainsi que le crédit dont vous disposez, non seulement auprès de vos électeurs, mais également auprès de ceux qui partagent vos orientations politiques.
Vous leur devez de vous en remettre à leurs choix.
Lors de l’entretien accordé ce mardi 13 avril au matin par M. Virapoullé à la FSU, il a été suggéré que vous défendiez la spécificité réunionnaise en cas de surdité généralisée aux vœux et aux aspirations des personnels de l’ensemble du service public d’éducation. Ce sera sans doute le moins que l’on puisse attendre de vous, que vous n’ignoriez plus les aspirations de ceux de qui vous détenez encore vos mandats.
Veuillez agréer, Messieurs les Députés, l’expression de notre parfaite considération, et l’assurance de notre confiance dans le seul choix qui entre dans l’intérêt de La Réunion.
Saint-Paul, le mardi 13 avril 2004.
Le Secrétariat départemental de la F.S.U.
La résurrection, telle qu’elle est racontée dans les 4 Évangiles
Loin de moi l’idée de vouloir polémiquer avec Monseigneur Aubry, que j’estime. Je voudrais seulement rétablir la vérité concernant un point de son intervention sur les ondes de RFO le jour de Pâques.
"Christ est ressuscité, a-t-il dit, ses disciples l’ont reconnu ."
Or, ce qui frappe quand on lit les évangiles, c’est précisément que les disciples de Jésus ne l’ont pas reconnu lorsqu’il leur est apparu après la résurrection. Marie de Magdala par exemple :
Le dimanche matin, elle se rend au tombeau du Christ, et le trouve vide. Deux anges se tiennent là, qui lui demandent : "Pourquoi pleures-tu ?"
Lisons la suite : "Elle leur répondit :
- On a enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où on l’a mis.
Après avoir dit ces mots, elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était lui . Jésus lui demanda :
- Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
Elle pensa que c’était le jardinier , de sorte qu’elle lui dit :
- Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’a mis, et j’irai le reprendre.
Jésus lui dit :
- Marie !
Elle se tourna vers lui et lui dit en hébreu :
- Rabbouni (ce qui veut dire “Maître”)."
Ce passage de Jean (20, 13 et suivants) est tout à fait explicite : Marie de Magdala, qui avait été guérie par Jésus et qui l’avait accompagné, "pour le servir", à travers la Galilée, la Samarie et la Judée jusqu’à Jérusalem, qui se trouvait au pied de la croix lors de la crucifixion, Marie ne le reconnaît pas spontanément trois jours plus tard et le prend pour le jardinier !
Il faut que Jésus l’appelle par son nom pour qu’elle le “reconnaisse”. Elle est si émue qu’elle lui parle en hébreu , oubliant que l’hébreu, depuis plusieurs siècles, avait été supplanté en Palestine par l’araméen. Curieusement Jean, qui rapporte ses propos, lui fait dire "Rabbouni", qui est le mot araméen correspondant à l’hébreu “Rabbi”, qui effectivement veut dire “maître”, “enseignant”.
Les pêcheurs de Tibériade
Marie n’est pas la seule.
Quelque temps plus tard, sept disciples - parmi lesquels Simon Pierre - rentraient bredouille d’une pêche de nuit sur le lac de Tibériade en Galilée. Voici la suite, contée par Jean (21, 4 et suivants).
"Quand il commença à faire jour, Jésus parut au bord de l’eau, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui . Jésus leur dit alors :
- Avez-vous pris du poisson mes enfants ?
- Non, lui répondirent-ils (les disciples ne reconnaissent pas non plus la voix de leur maître).
Jésus leur dit :
- Jetez le filet du côté droit de la barque et vous en trouverez.
Ils jetèrent donc le filet, et ils ne pouvaient plus le retirer de l’eau, tant il était plein de poissons. Le disciple que Jésus aimait (ainsi se désigne Jean, en toute modestie) dit à Pierre :
- C’est le Seigneur !"
Ainsi Jean - à cause du miracle ! - se doute donc que l’individu sur la plage est Jésus. Mais les six autres disciples ne le reconnaissent toujours pas. Même lorsque, assis autour d’un feu sur lequel grillent quelques poissons, Jésus leur dit de venir manger, "aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?" (Jean - 20,12).
Sur le chemin d’Emmaüs
Luc, de son côté, raconte :
"Ce même jour (le dimanche de Pâques), deux disciples se rendaient à un village appelé Emmaüs, qui se trouvait à environ onze kilomètres de Jérusalem (le village a disparu sans laisser de trace). Ils parlaient de tout ce qui s’était passé. Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux. Ils le voyaient, mais quelque chose les empêchait de le reconnaître ."
Et l’histoire se poursuit : tout au long du chemin, les deux disciples racontent à Jésus les événements survenus à Jérusalem depuis le vendredi précédent. Jésus les laisse dire puis accepte leur invitation à dîner. C’est seulement lorsqu’il prend le pain et le partage que, nous dit Luc, "leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent".
Marc et Mathieu, les premiers évangélistes, sont moins prolixes que Jean et Luc concernant l’après résurrection. On trouve néanmoins chez Mathieu (28,16 - 17) ce passage éclairant :
"Les onze disciples (douze moins Judas) se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée (avant sa mort). Quand ils le virent, ils l’adorèrent. Certains d’entre eux pourtant eurent des doutes ."
La vérité
On le voit, 2000 ans après, il est bien difficile d’établir la vérité concernant la résurrection du Christ.
Nous avons le récit de quatre évangélistes qui eux-mêmes n’ont pas vécu les événements. Ils se bornent à raconter ce qui leur a été rapporté par douze témoins oculaires : Marie de Magdala et onze disciples. Or aucun de ces douze témoins n’a formellement reconnu Jésus. Certains ont fini par y croire, mais certains, comme dit Mathieu, "eurent des doutes".
Malheur à nous cependant si nous refusons d’y croire, 2 000 ans après. Car Jésus a dit à ses disciples (Marc 16, 15 - 16) :
"Allez dans le monde entier et annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné" .
Pierre Labrousse,
Saint-Denis
Au sujet du "petit maire de Saint-André"
En fin de semaine dernière, la presse a rendu compte de la première sortie officielle de Nassimah Dindar, la nouvelle présidente du Département. Une visite sur le terrain à Salazie, plus précisément à “Bois de Pommes”, où le chemin communal reliant ce quartier à Salazie-village est coupé suite à un effondrement.
Comme la plupart des Réunionnais, j’ai été étonné par la présence sur ces lieux de Jean-Paul Virapoullé, paradant devant les caméras de télé, aux côtés de la présidente du Département.
En effet, est-il besoin de rappeler que Jean-Paul Virapoullé n’est pas élu au Département, et de ce fait, il n’y joue aucun rôle. Il n’est pas non plus député de la circonscription, ce mandat étant détenu par Bertho Audifax.
Alors, que faisait "le petit maire de Saint-André" (1) devant les caméras de télévision à Salazie, parmi la délégation du Conseil général venue constater l’effondrement d’un chemin communal ?
La question mérite d’être posée, surtout quand on sait le piteux état dans lequel se trouve le réseau routier de Saint-André, notamment à la moindre averse. Et le mauvais temps de ces derniers jours est venu rappeler la triste réalité, laquelle ne semble toujours pas être la préoccupation de Monsieur Virapoullé.
Alors, arrêtez votre cinéma Monsieur Virapoullé !
Paul,
Saint André
(1) "Le petit Maire de Saint-André" est un qualificatif attribué à Jean-Paul Virapoullé par Michel Debré. Se sentant trahi à une certaine époque par celui dont il avait assuré la promotion, Michel Debré, alors très amer, avait déclaré : “Je me souviendrai de ce petit maire de Saint-André".
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