
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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27 mars 2004
M. Bénard, je rends mon tablier
Quelle déception ! Plus que le résultat des élections auquel on s’attendait, c’est votre comportement auquel on ne s’attendait pas.
Nous étions quelques-uns à croire que c’est parce qu’on reconnaîtrait notre défaite en 2004 qu’on pourrait être réélus en 2007. Mais en quelques heures, vous jetez vos convictions politiques et votre carte UMP au caniveau, et vous récupérez dans ce même caniveau les bulletins de vote de celui qui nous a si souvent insultés.
Vous devenez anti-libéral en jetant l’opprobre sur les grandes entreprises (exemple : François Caillé, président de l’Association des amis de Jacques Chirac) et vous devenez alter-mondialiste en voulant réunir toutes les petites listes vaincues.
Être intronisé par les pousseurs qui ont fait dérailler le train, et dire après qu’on n’était pas dans la locomotive, quel courage et quel respect pour ceux qui sont restés dans les wagons !
Mais le pire est à venir et déjà décidé. Comme le soulignait M. Edmond Lauret dans sa dernière intervention, il ne peut y avoir de cumul des mandats exécutifs et il faut choisir entre président de collectivité ou maire (comme a dû le faire M. Poudroux à Saint-Leu).
Si M. Bénard devient président de Région, il est de suite obligé de quitter la Mairie de Saint-Paul. Le marché qui vient d’être conclu, c’est qu’en échange du ralliement de M. Edmond Lauret, la mairie reviendra à M. Henri Vergoz, colistier de “Réagir”.
Voici l’agenda politique de M. Bénard cette semaine :
- Dimanche, je suis pour mon ami Raffarin
- Lundi, je suis contre l’UMP
- Mardi, je suis pour la Maison des Civilisations
- Mercredi, je suis contre
- Jeudi, M. Lauret m’insulte
- Vendredi, je fais alliance avec lui
- Samedi, Henri Vergoz est le maire de Saint-Paul.
Eh bien, je rends mon tablier !
Aujourd’hui je rends ma carte directement au siège national parce qu’au moins là-bas ils assument et ce dimanche je reste ma case.
L’encre d’un bulletin de vote ne salit pas que les mains de celui qui l’imprime...
S. V.,
Sainte-Marie
Les aides de la Région à la mobilité-formation
Bonjour à tous. Je suis un jeune émigré de 26 ans, titulaire d’un bac et d’un BTS dans le domaine des Travaux publics, j’habite sur Lyon depuis 3 ans et je travaille dans une entreprise de travaux publics en partenariat avec la Courly (Communauté Urbaine de Lyon).
J’ai fait mes études à La Réunion. Ensuite, comme tous les jeunes diplômés, je me suis mis à la recherche d’un travail. Le boulot, il y en a, mais on prétexte que le manque d’expériences peut être une gêne dans l’entreprise (le manque de formation). Après plusieurs échecs, la solution pour moi a été la mobilité vers la métropole. J’arrive ici avec quelques bouquins et un peu de volonté.
Après une semaine de recherche, je reçois des propositions. Au moment de l’entretien, j’ai été fortement surpris de constater qu’en ayant uniquement le bac, les opportunités d’embauches sont fluctuantes. Après une période d’essai, j’ai obtenu un contrat de travail. À partir de là, j’ai une autre vision de notre île. Pourtant, nous avons une richesse que sont les jeunes. Ils sont des milliers de diplômés chaque années mais pour quel avenir ? Pas de boulot et pas de but dans la vie. Cependant, une petite minorité a eu sa chance.
Je pense que les jeunes diplômés doivent partir du pays par le biais du CNARM, de l’ANT ou par divers projets mis en place par la Région Réunion. On sait que près de 3 millions d’euros (plus de 19 millions de francs) ont été votés en faveur des bourses d’étude et de la mobilité des jeunes réunionnais pour l’année scolaire 2004 à 2005 par la Région Réunion. Tout cela pour dire que la vie des jeunes réunionnais doit passer par la mobilité. Pas obligatoirement vers La France, mais aussi vers l’étranger. Par exemple, le Canada comme pays de destination proposé par la Région Réunion. Dans mon cas, je pense retourner au pays avec plus d’expériences.
Les jeunes qui partent de l’île ont une autre vision de la vie et se trouvent forcés de constater que le développement n’est pas ou faiblement effectué. Certains partis politiques ont une forte volonté de développer le pays mais...
Mon but est de faire part de mon expérience pour participer au développement de notre île.
Je ne suis pas encore près, mais le moment venu je quitterai la France*.
Les jeunes doivent relever le défi de partir pour mieux revenir.
A. J.,
Lyon
* PS : Pourquoi le terme France au lieu de Métropole ?
Non, l’AFPAR ne mérite pas cela !
L’espace de cette campagne électorale, l’AFPAR (Association pour la formation professionnelle des adultes de La Réunion) est devenue à la fois un sujet de polémique entre les candidats et un enjeu électoral plutôt qu’un enjeu de formation professionnelle, puisque c’est là sa seule et unique mission. Il ne saurait être question ici de vouloir, d’une manière ou d’une autre, s’immiscer dans cette polémique et d’en rajouter. Des textes, des documents existent qui ne relèvent pas du secret défense, certains sont même publics : il suffirait de s’y référer pour pouvoir parler en toute connaissance de cause. Chacun verrait alors que ces polémiques n’ont pas lieu d’être.
De toute manière, plutôt qu’une polémique - toujours stérile en de pareilles occasions -, il conviendrait de se tourner vers l’avenir. L’occasion peut en tout cas être mise à profit pour saisir les trois candidats. Tel est l’objet de ce courrier.
Tout d’abord une position de principe : l’AFPAR est un outil régional de formation professionnelle ; c’est un outil stratégique au service d’une politique régionale de formation définie par la Région. De par les textes, elle a une mission de service public et d’intérêt général qui lui est confiée par la Région, laquelle en garde la tutelle. C’est une chose qu’il conviendrait de ne pas changer, même si - au plan national - on envisage de procéder au démantèlement du dispositif.
Ensuite, une mise en garde : le marché du travail est ce qu’il est aujourd’hui à La Réunion ; le taux de chômage officiellement reconnu atteste, s’il en était besoin, que ce marché est fermé, à volume de travail quasi constant et qui, en tout cas, progresse bien moins vite que le nombre d’emplois. Dans de telles conditions, la formation professionnelle trouve rapidement ses limites ; elle ne pourra améliorer son efficacité que si le marché du travail est en expansion, ce qui pose avec force le problème du développement économique et social.
Dans un tel contexte, le taux de placement réalisé par l’AFPAR (38%) pour ses stagiaires (plus de 25.000 sur les six dernières années) est à souligner plus qu’à critiquer (en notant toutefois qu’il n’est jamais demandé aux autres structures de formation leur taux de placement).
Cela étant, deux choix s’offrent au Conseil régional :
- Ou bien faire de l’AFPAR un établissement public et en assurer directement la gestion. Dans ce cas, l’AFPAR deviendrait l’affaire du Conseil régional, les socio-professionnels pouvant y être associés avec voix consultative.
- Ou bien confirmer de la manière la plus ferme son statut d’association (l’éventualité, la privatisation, devant être écartée en raison de la mission de service public et d’intérêt général de l’AFPAR.
Dans ce deuxième cas, qui nous intéresse, il conviendrait de prendre les dispositions en conséquence, ce qui éviterait pour l’avenir le déclenchement de polémiques inutiles en application des textes existants :
- Réactivation du Plan régional de formation professionnelle (PRDF) ; c’est le cadre général.
- Remise en route du contrat entre l’Etat, la Région, l’AFPA et l’AFPAR, réaffirmant ainsi le rôle de chacun - le rôle politique et de tutelle des institutions, le rôle technique des structures de formation placées sous leur tutelle -, réaffirmant la mission d’intérêt général de l’AFPAR.
- Réactualisation de la convention cadre et du contrat pluriannuel (ex contrat de progrès), après un état des lieux des plus complets.
- Mise en conformité des statuts, avec introduction d’un collège de personnes qualifiées désignées conjointement par les deux collectivités (État et Région) ou seulement par la Région, en remplacement des conseillers régionaux dont la mission serait calquée sur celle des représentants de l’Etat.
- Mise en place d’un Comité d’audit et d’orientation dans lequel, conformément aux compétences qui lui sont dévolues par les textes, le conseil régional aurait un rôle pilote.
Voilà quelques pistes qui ne soulèvent aucune polémique. Elles peuvent même faire l’objet d’un consensus entre vous puisque vous vous trouverez, à coup sur, élus conseillers régionaux ; l’un dans la majorité et président, et les deux autres, dans la minorité et certainement membres de la Commission permanente, voire vices-présidents, si les usages sont respectés.
Georges-Marie Lépinay,
par ailleurs, vice-président de l’AFPAR
Un club sportif utilisé par un candidat U.M.P.
L’Association Sportive de la Bretagne (ASB - club de football du quartier) est utilisée aujourd’hui comme marche-pied par le candidat de l’UMP, M. Pouny.
Le président de cette association, M. Latchoumanin, militant de ce candidat, élu d’ailleurs depuis seulement 1 an, fait sa propagande en utilisant le courrier de l’ASB sans l’accord des autres dirigeants et en parfaite illégalité avec les statuts du club.
Nous nous réservons le droit de porter plainte à l’encontre de gens aussi peu scrupuleux.
Des membres de l’A.S.B.
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