
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
31 mars 2004
Demain ...
Les uns après les autres, la rue a vu défiler toute une panoplie de métiers “enpancartés”, vociférant, sifflant, “casserolant” aussi bien en métropole qu’à La Réunion. Les principales villes visitées ont été l’objet de chants revendicatifs en direction d’un gouvernement complètement autiste, relayé localement par des politiciens opportunistes, sûrs du soutien parisien et donc quelque peu arrogants.
Enseignants, T.O.S., intermittents, personnels de santé, avocats, magistrats, fonctionnaires, pompiers, policiers, chercheurs... jamais un soi-disant grand parti de France n’avait en seulement deux années rassemblé autant d’opposants suite aux réformes antisociales mises en œuvre de manière autoritaire, sans concertation, avec l’aval de pseudo-syndicats non représentatifs.
À partir de là, la seule solution pour se faire entendre allait inéluctablement passer par les urnes. Faut-il être sourd, aveugle ou bien coupé de la réalité pour ignorer les cris du peuple ? C’est ce qui s’est réellement passé à La Réunion.
À présent, la droite est partagée entre les pleurs de la défaite et la peur du lendemain. C’est ainsi que le député-maire de Saint-André, sans vergogne aucune, infidèle à son camp et à ses engagements, annonce haut et fort qu’il faut savoir dire non à ses collègues de l’UMP et à ses amis du gouvernement. Et il demande - dès les résultats proclamés - la tête de sa ministre de l’Outre-mer. Impensable ! Inimaginable ! Aucun complexe à renier son propre camp pour simplement garder un semblant de pouvoir !!!
Ainsi, loin d’assumer leurs erreurs et la nette fracture sociale dont ils sont responsables ici même à La Réunion, pour donner le change à une véritable débâcle, nos “droiteurs” locaux, du Tampon, de Saint-Louis, de Saint-Paul, de Saint-Denis... n’hésitent pas à cracher dans la soupe en vitupérant contre leurs frères de l’UMP métropolitains.
Ceci dit, ils ont enfin perdu. Cela ne signifie nullement que “la gagne” est totale et que les choses changeront dès demain. Chirac est là et bien là jusqu’en 2007, l’Assemblée nationale et le Sénat sont majoritairement à droite, Juppé, Raffarin, Fillon, Copé, Sarkozy et bien d’autres n’envisagent pas pour autant de changer de politique.
De ce fait, le combat continue, ici et ailleurs, au Conseil régional comme dans les lieux de travail, dans la salle des profs comme chez les employés communaux. Face à la non écoute, face à l’absence de négociation, face au mépris, tous ensemble soyons prêts à lutter : le travail participatif ne fait que commencer.....
Stella
Après le vote, n’y aurait-il rien à voir ?
"Rentrez chez vous ; il n’y a rien à voir". L’Association pour la Démocratie et l’Education Locale et Sociale (ADELS) espère bien sûr qu’aucun élu des 21 et 28 mars 2004 ne dise ni ne pense cela. Et pourtant, chacun peut entendre, après chaque vote, des réflexions du genre : "Nous sommes vos représentants... faites nous confiance... nous vous expliquerons mieux entre deux scrutins que nous travaillons pour le bien du peuple".
C’est une petite musique qu’on entend depuis des décennies, dans les champs politiques, tout autant que dans les champs citoyens : "Nous avons nos représentants, qu’ils agissent ! Si nous ne sommes pas contents, nous voterons “contre” la prochaine fois".
Mais pourquoi donc les votes de 2002 et de 2004 ont-ils été fondamentalement des votes “contre” et non d’abord pour un projet ?
N’est-ce pas tout simplement parce qu’il y a bien des “programmes” mais pas de “projet”. Un projet n’annonce pas d’abord des chiffres ou des réalisations matérielles. Il annonce d’abord une ligne d’horizon, un sens, un idéal historique à atteindre, se traduisant en actions cohérentes, et il est évidemment co-construit par le maximum de citoyens dans de vrais débats publics.
Les candidats ne se contentent plus alors d’annoncer la bonne parole à grand renfort de sono (qui en agace plus d’un...), de lancer des papiers coloriés, de faire des promesses plus ou moins démagogiques, de distribuer quelques bienfaits, de répondre à quelques questions baignant dans les intérêts particuliers, et de traiter enfin l’opposant d’hégémoniste. Évidemment qu’il peut le devenir si on rentre chez soi entre deux votes !
Et c’est là que le cycle infernal de la démocratie s’enclenche : espoir, triomphe, enthousiasme, désillusion, abstention.
Ce cycle s’entretient mutuellement entre gouvernants et gouvernés avec la croyance qu’il suffit de changer de gouvernants pour que tout aille, par un coup de baguette magique et que les “papas” sont là pour effacer les peines et les douleurs.
"Si vous gouvernez des peuples qui, malgré les échecs de leurs rêves aspirent toujours à un discours d’illusion, les discours d’illusion continueront" (Mannoni - 1948).
Le problème, c’est qu’avec l’acte II de la décentralisation, ce cycle infernal ne peut plus durer. La Région et le Département vont maintenant gérer un espace d’autonomie considérable (même si ce mot fait hérisser le poil de certains, qui font l’amalgame avec le séparatisme).
On pourra certes dire que l’Etat (ou l’Europe) ne donne pas assez, mais il faudra bien faire la preuve que nous avons localement, et dans notre environnement régional, identifié nos besoins, avec le peuple, en matière d’éducation, de formation, de développement économique, culturel et social, d’aménagement, de santé, etc...
Ces besoins, une fois identifiés, les collectivités ont désormais la responsabilité de la quasi totalité des aides que l’Etat distribuait d’en haut.
C’est ainsi, par exemple, que la Région doit établir un schéma régional de développement économique... un plan régional des transports... un plan régional d’élimination des déchets...
Les citoyens laisseront-ils faire ou bien revendiqueront-ils le droit à la démocratie délibérative fondé dans l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :
"Tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la qualité, l’assiette, le recouvrement et la durée".
Le “ou” permet, en droit, de se passer des représentants, si bien sûr les citoyens s’organisent.
Mais il est évident que nos élus ont tout intérêt à inventer des processus de débats publics et de délibération, avant la prise de décision qui leur appartient.
L’ADELS lutte en ce sens en France, depuis 1959 ; elle est active à La Réunion depuis 1999.
C’est dans ces perspectives que sont organisées, au Foirail de Piton Saint-Leu, le 26 mai prochain, les 3èmes Rencontres de la Démocratie locale.
Nous voulons tenter de concrétiser entre élus, professionnels et habitants une volonté : "Consolider, avec chaque citoyen, une chaîne éducative tout au long de la vie lui permettant d’exercer tous ses droits : auteur et acteur de sa propre vie, auteur et acteur de la vie publique".
Au delà du clivage gauche - droite, nous pensons que la démocratie délibérative constitue un projet politique fédérateur susceptible de dépasser en profondeur la crise sociale et politique actuelle.
Changeons d’air et d’ère : celle de “l’explication” est morte ; celle de “la participation” commence à vivre.
Pour l’ADELS Réunion,
Marc Vandewynckele
Précisions du maire de Sainte-Marie
Des informations erronées me concernant, transmises à tort par quelques médias ce mardi matin 30 mars 2004, jettent le trouble, et peut-être un certain discrédit.
En effet, maire de la commune de Sainte-Marie et, depuis le 21 mars 2004, conseiller général du canton, j’ai toujours mené mes combats politiques pour une ville, qui m’est particulièrement chère.
Depuis 14 ans, mon dévouement n’a jamais pâli. Ce nouveau mandat de conseiller général me permettra d’harmoniser, avec efficacité, les financements départementaux avec la politique municipale.
Il n’est donc pas question, et en aucun cas il ne le sera un jour, de quitter mon mandat de maire de la commune de Sainte-Marie pour celui d’une présidence, fusse-t-elle au Conseil général.
C’est l’engagement que j’ai pris auprès de la population, et que je respecterai.
Jean-Louis Lagourgue,
maire et conseiller général de Sainte-Marie
Si i di a zot
Mobilité-formation pour 6 futurs agents polyvalents de restauration
Six stagiaires du CENTHOR ont rejoint jeudi dernier les vertes vallées du Limousin pour effectuer leur stage de fin d’études d’une durée de huit semaines dans des hôtels et restaurants de la région. Encadrés par un formateur du CENTHOR, ils sont accueillis par le Cercle des amitiés créoles de la Creuse, et auront l’opportunité de participer et d’apporter leur contribution technique au festival “Saveurs réunionnaises”, qui se déroule à Guéret du 12 au 18 avril prochain.
Le CENTHOR se félicite de l’excellent partenariat noué avec les Creusois dans le domaine de la formation qui se pérennise et permet aux stagiaires de bénéficier sur place d’un soutien des familles, qu’elles soient d’origine métropolitaine ou réunionnaise.
Portes ouvertes au L.E.G.T.A. de Saint-Paul
Le lycée Agricole de Saint-Paul organise le samedi 3 avril 2004 une journée “Portes Ouvertes” de 8 heures à 12 heures. Cette manifestation a pour objet de faire connaître l’établissement et les formations proposées au public susceptible d’être intéressé :
o élèves de classe de troisième poursuivant en Seconde Générale et Technologique ;
o élèves de classe de Seconde souhaitant passer en 1ère Bac S dominante Biologie-Ecologie ;
o élèves de Seconde souhaitant passer en 1ère baccalauréat technologie STAE (Science et Technologie de l’Agronomie et de l’Environnement) ;
o élèves en classe de Terminale projetant de poursuivre en BTSA : développement de l’Agriculture des Régions Chaudes ou BTSA Gestion et Maîtrise de l’Eau.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)