
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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12 août 2009
Pour commencer ce petit billet d’humeur, je voudrais que les Créoles qui me lisent m’excusent de m’exprimer en français, faute d’avoir appris à l’écrire jusqu’à présent. Dommage. Mais rien n’est perdu. Depuis plus de quarante ans, mes oreilles de zorey sont bercées par la mélodie et l’irremplaçable génie de ce trésor culturel. On ne s’en lasse jamais. Comme tout "zoréole", je m’essaie à baragouiner notre langue, avec plus ou moins de succès. Car, si on est prompt à rectifier les fautes de français d’un créolophone, il semble que l’on ne tient guère rigueur à ceux qui "malparlent" le créole. Dommage car cela empêche de progresser. Cela signifie aussi qu’on accepte de maltraiter la langue créole alors que le français doit, lui, être respecté. Tout un programme.
Le créole est une langue et pas un patois, parole de linguistes. Comment certains Créoles peuvent-ils considérer qu’ils parlent un patois ? Mon dictionnaire (Petit Robert - 1996) donne cette définition terrifiante de ce qu’est un patois : « parler local, dialecte employé par une population généralement peu nombreuse, souvent rurale, et dont la culture, le niveau de civilisation sont jugés comme inférieurs à ceux du milieu environnant (qui emploie la langue commune) ».
Dès lors, ces détracteurs de la langue créole sont-ils prêts à considérer les créolophones comme ayant une culture et un niveau de civilisation inférieurs au milieu environnant ? J’espère bien que non ! Même si je crains que cet acharnement à disqualifier la langue créole au rang de patois ne soit le révélateur de la persistance des structures mentales issues de la "société de plantation". Persistance qui pourrit nos rapports entre nous et surtout avec la "mère-patrie" qui a pourtant autant besoin de nous que nous d’elle. Persistance qui nous empêche d’honorer la langue créole comme il se doit, même si quelques-uns comme Daniel Honoré ne manquent pas une occasion de brandir bien haut cet inestimable trésor collectif. Et c’est tant mieux.
Charles Durand,
Le Brûlé - Saint-Denis de La Réunion
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