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12 juin 2003
Je vous propose de publier pour l’information de vos lecteurs le compte-rendu ci-après de l’émission de Daniel Mermet diffusée le lundi 9 juin dernier sur France Inter. Une syndicaliste CGT, membre de ATTAC et travaillant à l’INSEE, répond pendant la manif du mardi 3 juin 2003 aux questions du présentateur :
• Chaque année, le revenu global augmente de1,5% ; pourquoi ne pas prélever 0,5% pour les retraites ?
• Depuis 1980, la part des profits a d’autant plus augmenté que la part des salaires a diminué (plus de chômeurs).
• En 1980, la part des salaires dans la valeur ajoutée était de 69% (elle comprend les salaires, les cotisations, etc.). Actuellement, elle ne représente plus que 59% ; et cette baisse de 10 points montre que le profit a augmenté de 10%, chiffre confirmé par la spécialiste du "Monde Diplomatique" dans la suite de l’émission.
• En 40 ans (chiffres officiels), la richesse produite a été multipliée par deux ; mais où va celle-ci ? Ni vers les retraités, ni vers les salariés mais vers le profit. De plus, il y augmentation des profits spéculatifs au détriment de l’investissement.
• Après calcul, en 10 ans de loi Fillon et sur 37,5 années de cotisations, la syndicaliste employée à l’INSEE verra sa retraite baisser de 30% par rapport à ce qu’elle aurait si elle était maintenant à l’âge de la retraite, augmenté du fait que la retraite sera indexée sur les prix et pas sur les augmentations de salaires. Si on met de côté de l’argent dès maintenant pour compenser, cet argent va alimenter les fonds de pensions qui vont être inclus dans la spéculation.
"Le Monde Diplomatique", invité de l’émission, développe ensuite de façon claire pourquoi la réforme n’est pas une bonne réforme :
• Le premier journaliste trouve que l’attaque contre le régime des retraites est d’autant plus répugnante que les calculs sont faits sur un âge moyen d’arrivée à la retraite auquel, malgré l’augmentation de l’espérance de vie, les actifs n’arrivent en possession de leurs moyens que très rarement. (…)
• Dans l’ensemble des richesses créées, la part des salaires a baissé de 10 points depuis 1980.
• Pendant ce temps, les impôts sur les entreprises baissent, la part du profit augmente et une solution serait de récupérer progressivement un peu de la part du profit sous forme de quelques points (2 à 3) de richesse pour la redistribuer vers les retraites.
• Les cotisations sociales payées par le patronat ont stagné depuis 1980 et sont restées à 8,5%. Par contre, comme les cotisations des salariés ont considérablement augmenté, la part du patronat a donc baissé. Une autre solution donc serait d’augmenter progressivement la part du patronat pour arriver au même niveau qu’il y a 20 ans, soit en gros 0,3%.
• Ceux qui créent des emplois actuellement paient plus que ceux qui font de la spéculation, et qu’il faudrait donc engager une réforme afin que le calcul se fasse sur l’ensemble des richesses de l’entreprise tout en veillant à ce que les petites entreprises soient moins pénalisées.
• Autre proposition : installer une CSG sur les revenus financiers des entreprises, qui ont été l’année dernière de 70 milliards d’euros. On pourrait leur imposer la même taxe qu’aux salariés, environ 3%.
• La baisse des impôts sur le revenu a coûté 30 milliards d’euros et profite essentiellement aux plus riches ; cette somme est égale aux besoins actuels pour financer la retraite des fonctionnaires d’État, territoriaux et hospitaliers. On veut faire payer aux fonctionnaires la baisse de l’impôt. Si on la supprime, on aura de quoi financer les retraites.
Voilà donc une série de réflexions sur les solutions envisageables, et je trouvais intéressant de les résumer.
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