
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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26 octobre 2004
Les départementalistes : droit dans le mur
Notre lecteur donne raison à Mme Taubira : la décolonisation n’a jamais eu lieu en Outre-mer.
Je voudrais par ces quelques mots remercier (...) pour l’organisation réussie de ces journées de la recherche dans le cadre de la coopération régionale.
Merci (...) pour avoir invité Mme Christiane Taubira-Delannon, députée de la Guyane et représentante de la République Française pour animer deux conférences (...). Vous avez raison Mme Taubira. La décolonisation n’a jamais eu lieu en Outre-mer. Lorsque nous avons une société avec plus de 100.000 chômeurs, 3 fois plus que la moyenne nationale, plus de 100.000 illettrés, plus de 70.000 érémistes, plus de 10.000 Réunionnais vivent dans la misère avec 300 euros par mois...
Nous ne sommes plus dans une société modèle, mais dans une société malade (consommation à outrance, violence, délinquance). Pour l’avenir de nos enfants, nous ne félicitons pas nos départementalistes qui nous ont emmenés tout droit dans le mur, car si dans les années 1940 et 1946 nos élus de l’époque avaient imaginé un modèle de développement avec les pays de l’océan Indien, tout en gardant le statut de département français, nous ne serions peut-être pas dans cette situation aujourd’hui.
"Aucune leçon à recevoir de vous"
À force de brandir le spectre de l’autonomie, de l’indépendance, du langage, il est dommage que nos élus n’aient pas prévu cette catastrophe humaine. Gouverner c’est prévoir, pourtant est-ce le modèle de société que nous voulons proposer à nos voisins de la zone ?
(L’auteur s’adresse ici à un M. Gady Monneswamy, qui s’est exprimé hors des colonnes de notre journal NDLR).
Cher Monsieur Gady, vous n’avez strictement rien compris de cette conférence, car parmi les pays cités comme modèle d’indépendance réussie ou non, vous avez volontairement omis l’île Maurice dont vous êtes originaire. Vous ne pouvez pas ignorer ce qui se passe à l’ile Maurice en dépit de l’image de paradis touristique qu’on veut nous vendre (soleil, plages, etc...).
(...)
Nous n’avons aucune leçon à recevoir de vous. Laissez aux Réunionnais et aux peuples de L’Outre-mer le soin de décider eux-mêmes de leur sort et d’écrire leur histoire. Nous vous invitons dans ce même esprit à aller tenir à Maurice ce même discours concernant les bienfaits de la colonisation britannique et ses conséquences actuelles pour quelques îles de la zone. Vos compatriotes apprécieront certainement vos propos autant que nous.
Jean-Paul Panechou
Mouvement Alternatif Réunio n
Film pas projeté : pa moin lotèr !
L’auteur de ces lignes précise : il n’est pas l’ôteur du film de Jean Albany, dont la projection était prévue jeudi soir.
J’ai reçu pas mal de coups de fil parfois un peu énervés : "Dis
donc Alain, c’est quoi ce truc ?". Car figurez-vous que le film “Mon île
était le monde, La Réunion de Jean Albany” de Jacques Baratier (un seul R,
je souligne) était annoncé à la salle Canter le 21 au soir.
Ce devait être la première fois qu’on en projetait la version longue, 70
minutes, à Saint-Denis, après une première lors de L’Art du Dock 2003, en
novembre au Port.
Mais tout était clos hier soir salle Canter, et le resta. Et rien, pas même
un bout de papier scotché, n’ y annonçait l’annulation de la séance par sa
direction.
Alor la, mi di : pa moin lotèr !
Je n’ai fais que répondre, par le prêt de ce film prévu de longue date, en
accord avec Jacques Baratier et Nicol M’Couézou, directeur de Village Titan, à une demande de Sylvie Albany, notre amie.
Veuve de Jean Albany, Sylvie, avec la fondation Albany, organise en cette
période tout un ensemble de manifestations, avec la bibliothèque
universitaire, le service culturel de l’université, et tous ses amis chanteurs (Anne Sadala en tête !), comédiens, artistes.
Ni Village Titan ni moi-même ne sommes organisateurs.
Alors qu’on parle de 12.000 étudiants à La Réunion en comptant les Beaux-Arts et les BTS, tout au plus déplorerais-je (cela fait combien de fois depuis 30 ans dans l’île que je le fais) que ce soient les artistes, l’art, la poésie, et... le public - lamentablement laissé dans l’ignorance - qui fassent les frais de “guerres picrocholines” (Rabelais).
Pas moin... l’ôteur !
Alain Gili
“L’aéroport Roland-Garros privatisé ?”
Les Verts dénoncent la logique du “privatiser avec comme seul et unique but de privatiser”.
Décidément, on n’en finit plus avec toutes ces envies de privatisation !
Alors que les Verts Réunion sont les premiers à dénoncer la privatisation de la restauration scolaire par la CINOR, voici qu’une brèche vient d’être ouverte vers la privatisation des aéroports régionaux dont celui de La Réunion.
En effet, le ministre des Transports, Gilles de Robien, a présenté, au conseil des ministres du 29 septembre dernier, un projet de loi autorisant l’ouverture du capital des principaux aéroports français aux investisseurs privés.
Le second volet de ce texte, qui doit être soumis au Parlement en novembre, permet la privatisation d’une dizaine d’aéroports régionaux “à vocation nationale ou internationale” dont la liste sera précisée par décret. D’ores et déjà, l’aéroport Roland-Garros est visé par ce projet.
Ce projet de loi propose un système permettant à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de créer une “société aéroportuaire” de droit privé et d’entrer dans son capital aux côtés de l’État.
Dans le texte, encore une fois, "on ne dit pas que l’État reste majoritaire", souligne-t-on au cabinet de Gilles Robien. "À long terme, tout est possible".
Opposés à la privatisation idéologique de la droite libérale, les Verts Réunion dénoncent cette logique du “privatiser avec comme seul et unique but de privatiser” et privilégient un vrai projet de service public pour assurer une véritable mobilité aérienne à toutes les Réunionnaises et à tous les Réunionnais, et un accès équitable au transport du fret pour les petites entreprises et les agriculteurs.
Nous rappelons notre attachement à la notion de service public et interpellons publiquement les parlementaires et les candidats à la CCI sur l’enjeu de cette question.
Véronique Denes,
élue régionale verte
Marie-Cécile Seigle-Vatte,
élue municipale verte
Wangari Maathaï, un prix Nobel hors normes
Et si le principal défi de ce millénaire était de retrouver une harmonie avec le monde vivant dont nous faisons partie ?
Les espèces animales ne se posent aucune question. C’est ce qui fait leur infériorité, l’espèce humaine non plus. Qui est donc supérieur à l’autre ?
Les hommes, les nations, les entreprises, les partis politiques se posent des milliards de questions comme : Quel est le prix du pétrole, comment humilier mon adversaire, comment vendre plus ? etc. mais, vous le constaterez, aucune de ces questions ne concerne la santé et l’avenir de la grande famille humaine.
Comment peut-on prétendre à la supériorité de l’humain puisque c’est précisément cette faculté de conscience de nous-mêmes qui nous distingue de l’animal ? La vérité c’est que nous sommes beaucoup plus proches de l’animal que nous le pensons. Il va falloir en prendre conscience. Il va falloir aussi admettre que notre espèce est loin d’être invulnérable. Qu’est-ce qu’une guerre sinon le syndrome d’auto-destruction de notre propre espèce ?
Une première étape
Et si le principal défi de ce millénaire était de retrouver une harmonie avec le monde vivant dont nous faisons partie mais dont, de plus en plus, nous nous éloignons ? Pour la première fois, des hommes ont compris que la recherche de cet équilibre, entre la nature et les hommes, était une première étape vers la paix, une première étape vers la sauvegarde et l’épanouissement de l’espèce humaine.
Dans la période actuelle d’incertitudes et de troubles mondialisés, la remise du prix Nobel de la Paix à Wangari Maathaï doit être ressentie par la communauté internationale comme un événement essentiel, comme un indicateur fort pour réorienter une politique internationale qui s’écarte trop souvent d’une vision positive et globale de l’espèce humaine.
François-Michel Maugis
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